Le recensement des cigognes
Les spécialistes envisagent, en effet, inventorier les nids et les jeunes afin de mieux protéger la population de cigognes présente en Roumanie. Le comptage des cigognes blanches s’effectue à l’aide d’une application, comme nous l’avais appris Andreea Oprea, responsable communication à la Société roumaine d’ornithologie : « Nous parlons en fait d’une application, au nom prédestiné, car l’application s’appelle bien « Uite barza », « Voilà la cigogne » en français. Il s’agit d’une application gratuite, qui permet à tout un chacun de compter les exemplaires de cigogne blanche, présents en Roumanie. Nous savons tous que la cigogne blanche est une espèce protégée, et la première étape pour aider à la protection de l’espèce est de savoir de quelle population que l’on parle, quel est le nombre de couples nicheurs en Roumanie, mais aussi le nombre de jeunes. Pour prendre part au recensement des cigognes, il suffit de télécharger l’application, l’installer sur son téléphone portable, et tout ce qu’il y a à faire, lorsqu’on approche un nid, c’est de faire marcher son GPS. C’est important de le faire, pour bien signaler l’endroit où l’on se trouve. Ensuite, l’application nous demande des données assez faciles à saisir, tels le nombre d’exemplaires, le nombre d’adultes, et puis celui de jeunes. Pour mieux les distinguer, il faut savoir que les adultes ont le bec rouge, alors que les jeunes sont pourvus d’un bec noir. Ensuite, l’application va vous demander d’insérer d’autres infos utiles, par exemple au sujet du type de support utilisé par les cigognes en question pour bâtir leur nid, qu’il s’agisse d’un poteau, d’une cheminée ou d’un arbre, et il faudrait aussi signaler dans l’appli si vous estimiez que le nid se trouve mis en danger, du fait de sa position ou pour toute autre raison. Enfin, l’application vous demandera de prendre une photo, dont la fonction est plutôt de valider les informations fournies par écrit. »
Ștefan Baciu, 25.07.2022, 15:42
Les spécialistes envisagent, en effet, inventorier les nids et les jeunes afin de mieux protéger la population de cigognes présente en Roumanie. Le comptage des cigognes blanches s’effectue à l’aide d’une application, comme nous l’avais appris Andreea Oprea, responsable communication à la Société roumaine d’ornithologie : « Nous parlons en fait d’une application, au nom prédestiné, car l’application s’appelle bien « Uite barza », « Voilà la cigogne » en français. Il s’agit d’une application gratuite, qui permet à tout un chacun de compter les exemplaires de cigogne blanche, présents en Roumanie. Nous savons tous que la cigogne blanche est une espèce protégée, et la première étape pour aider à la protection de l’espèce est de savoir de quelle population que l’on parle, quel est le nombre de couples nicheurs en Roumanie, mais aussi le nombre de jeunes. Pour prendre part au recensement des cigognes, il suffit de télécharger l’application, l’installer sur son téléphone portable, et tout ce qu’il y a à faire, lorsqu’on approche un nid, c’est de faire marcher son GPS. C’est important de le faire, pour bien signaler l’endroit où l’on se trouve. Ensuite, l’application nous demande des données assez faciles à saisir, tels le nombre d’exemplaires, le nombre d’adultes, et puis celui de jeunes. Pour mieux les distinguer, il faut savoir que les adultes ont le bec rouge, alors que les jeunes sont pourvus d’un bec noir. Ensuite, l’application va vous demander d’insérer d’autres infos utiles, par exemple au sujet du type de support utilisé par les cigognes en question pour bâtir leur nid, qu’il s’agisse d’un poteau, d’une cheminée ou d’un arbre, et il faudrait aussi signaler dans l’appli si vous estimiez que le nid se trouve mis en danger, du fait de sa position ou pour toute autre raison. Enfin, l’application vous demandera de prendre une photo, dont la fonction est plutôt de valider les informations fournies par écrit. »
Cela dit, la période optimale pour utiliser l’application se situait entre le 10 juin et le 10 juillet, lorsque les poussins viennent de montrer le bout de leur bec, et sont plus faciles à compter sur place, dans leurs nids. Pourtant, il n’est jamais trop tard pour s’y mettre. Certaines cigognes, arrivées plus tôt au printemps, ont déjà des jeunes capables de voler en cette période. Et cela n’est pas sans risques. Car les cigognes risquent l’électrocution, surtout lorsqu’elles construisent leurs nids sur des poteaux électriques. Une fois informés du danger, les ornithologues avertissent alors les distributeurs d’électricité, qui sont alors censés d’intervenir, pour installer des balises d’avertissement ou des supports de nidification. Pour recenser la population de cigognes la participation citoyenne est cependant indispensable, comme le souligne Andreea Oprea, responsable de communication à la Société roumaine d’ornithologie : « La cigogne blanche est une espèce aimée par les gens. C’est une espèce qui, comme nous le savons, niche près des habitations, au milieu du village. L’appli « Uite Barza », « « Voilà la cigogne » en français, est une application qui relève de ce que l’on appelle la « science citoyenne », la science participative. Cela nous aide à pouvoir surveiller l’évolution de la population de cigognes dans la durée, année après année. Il faut savoir qu’en Roumanie, il existe deux espèces de cigognes Nous parlons de la cigogne blanche que nous rencontrons presque partout, et à laquelle nous sommes familiarisés, mais il existe une autre espèce de cigogne, qui est la cigogne noire. Il s’agit d’une espèce qui niche dans les forêts, qui n’aime pas beaucoup la présence humaine, d’un caractère plus frileux, mais qui est tout aussi belle. Son pelage est noir, mais elle a le ventre blanc, avec des reflets verts. On peut l’apercevoir, mais plutôt dans les vieux bois, où elle niche carrément dans les arbres. Son nid est tout aussi imposant que celui de la cigogne blanche. Je peux aussi vous dire que jusqu’à présent, nous avons recensé plus de 1.600 nids. Nous mettons à profit cette période pour analyser les données récoltées, et nous sortirons bientôt des résultats, que nous souhaitons qu’ils rendent aussi fidèlement que possible de la réalité ».
Si les cigognes qui nichent en Europe migrent pour la plupart vers l’Afrique subsaharienne, certains exemplaires arrivent à passer néanmoins l’hiver en Roumanie, soit parce qu’ils trouvent facilement des sources de nourriture pendant la saison froide, soit parce qu’ils sont blessés et ne peuvent pas voler, auquel cas ils seront pris en charge et soignés dans des centres spécialisés. (Trad. Ionut Jugureanu)