Drone pour la collecte des bouteilles en plastique sur le Danube
Un drone flottant vient d’être testé à Brăila dans le cadre d’un projet appelé « Le Danube sans plastique/Danube-free Plastic » et mis en œuvre par l’Association du partenariat mondial de l’Eau – Global Water Partnership (GWP-ROMANIA), en coopération avec l’Université du Bas-Danube de Galaţi, la Faculté d’architecture navale et le Centre de recherches navales, l’Organisation nationale des scouts de Roumanie et l’Association Global Project. Appelée « GreenCat », l’embarcation est conçue pour collecter les déchets en plastique qui flottent sur le Danube. Elle est contrôlée par télécommande. D’ailleurs, le système de contrôle de ce dispositif a été réalisé par l’équipe de robotique Helix de la Bibliothèque départementale Panaït Istrati de Brăila, une équipe composée par deux profs passionnés par la technologie.
Ștefan Baciu, 30.05.2022, 02:11
Un drone flottant vient d’être testé à Brăila dans le cadre d’un projet appelé « Le Danube sans plastique/Danube-free Plastic » et mis en œuvre par l’Association du partenariat mondial de l’Eau – Global Water Partnership (GWP-ROMANIA), en coopération avec l’Université du Bas-Danube de Galaţi, la Faculté d’architecture navale et le Centre de recherches navales, l’Organisation nationale des scouts de Roumanie et l’Association Global Project. Appelée « GreenCat », l’embarcation est conçue pour collecter les déchets en plastique qui flottent sur le Danube. Elle est contrôlée par télécommande. D’ailleurs, le système de contrôle de ce dispositif a été réalisé par l’équipe de robotique Helix de la Bibliothèque départementale Panaït Istrati de Brăila, une équipe composée par deux profs passionnés par la technologie.
Ionuț Mihai Chesaru est un des élèves à avoir participé à la réalisation de la télécommande du drone « GreenCat ». « Nous nous sommes occupés plutôt du côté électrique et de la radiocommande. Nous avons construit des embarcations sur les plateformes de la Faculté d’architecture navale de Galaţi, qui voyagent sur le Danube pour ramasser les détritus à l’aide d’un panier. Elles sont autonomes et se déplacent sur un trajet établi par GPS pour nettoyer les eaux, collecter le plastique et d’autres objets à l’exception des objets lourds qui pourraient le faire couler. »
Ionuţ Procop, président de l’Association du Partenariat mondial de l’eau, a également été présent au lancement du drone. Ecoutons-le : « Nous menons un projet qui vise à lancer à l’eau deux dispositifs autonomes, flottants, contrôlés depuis les rives, pour collecter des déchets flottants des rivières et des lacs. Nous avons effectué plusieurs tests. De ce que nous avons calculé, leur autonomie serait de quatre heures. Mais nous pouvons aussi l’accroître par des batteries supplémentaires pour la porter à 6, voire 8 heures. Nous avons aussi la possibilité de les munir d’un panneau solaire. Nous essayons toute sorte de variantes. Si l’électricité utilisée pour alimenter les batteries était issue de sources renouvelables, dont l’impact sur l’environnement est moindre, alors oui, nous pouvons affirmer être amis de l’environnement à 100 %. »
Le coût de ce prototype est de 5 – 6 mille euros, mais le prix serait même plus bas en cas de production de série. Ce qui plus est, le plastique collecté dans les eaux du Danube pourrait être lui aussi mis en valeur pour obtenir des fonds supplémentaires. Ces drones seront utilisés dans la région des villes de Brăila, Galaţi et Tulcea.