Couleurs en voie d’extinction
Ce phénomène a lieu sur toute la planète, alors que les régions les plus touchées sont l’Afrique, l’Asie et l’Amérique latine, selon un récent rapport de l’ONU. Selon la mouture 2018 de ce rapport annuel, intitulé « La planète vivante », en l’espace de seulement 40 ans, 60% de la population mondiale des espèces vertébrées est passée à la trappe. A cause du braconnage notamment, on a constaté l’extinction de nombreuses espèces, alors beaucoup d’autres, tels les tigres ou encore les esturgeons du Danube, ont été gravement affectées. La Grande barrière de corail a elle aussi beaucoup souffert, à cause notamment du réchauffement climatique. En effet, si 93% des récifs ont été affectés par le phénomène, 23% ont tout simplement disparu. Les ONG qui s’investissent dans la protection de la nature tirent la sonnette d’alarme et s’inquiètent de cette évolution catastrophique. Pour endiguer le phénomène, elles n’ont de cesse de pousser les Etats à prendre plus d’actions résolues, censées freiner le réchauffement climatique et la mise à mort de la biodiversité du fait de l’action humaine. Récemment, WWF Roumanie a lancé la campagne « Couleurs en voie d’extinction ». Au micro de Radio Roumanie, Hanny Bratu, responsable communication et récolte de fonds de WWF Roumanie, détaille les objectifs de l’initiative:
România Internațional, 15.07.2019, 14:17
Ce phénomène a lieu sur toute la planète, alors que les régions les plus touchées sont l’Afrique, l’Asie et l’Amérique latine, selon un récent rapport de l’ONU. Selon la mouture 2018 de ce rapport annuel, intitulé « La planète vivante », en l’espace de seulement 40 ans, 60% de la population mondiale des espèces vertébrées est passée à la trappe. A cause du braconnage notamment, on a constaté l’extinction de nombreuses espèces, alors beaucoup d’autres, tels les tigres ou encore les esturgeons du Danube, ont été gravement affectées. La Grande barrière de corail a elle aussi beaucoup souffert, à cause notamment du réchauffement climatique. En effet, si 93% des récifs ont été affectés par le phénomène, 23% ont tout simplement disparu. Les ONG qui s’investissent dans la protection de la nature tirent la sonnette d’alarme et s’inquiètent de cette évolution catastrophique. Pour endiguer le phénomène, elles n’ont de cesse de pousser les Etats à prendre plus d’actions résolues, censées freiner le réchauffement climatique et la mise à mort de la biodiversité du fait de l’action humaine. Récemment, WWF Roumanie a lancé la campagne « Couleurs en voie d’extinction ». Au micro de Radio Roumanie, Hanny Bratu, responsable communication et récolte de fonds de WWF Roumanie, détaille les objectifs de l’initiative:
« Il s’agit d’avoir créé une plateforme de bénévolat qui poursuit trois objectifs principaux. Il s’agit en premier lieu d’informer, d’aider les gens à mieux comprendre les enjeux de la défense de la biodiversité. De les informer sur ce qui se passe en Roumanie, et sur la manière dont nous agissons pour améliorer cet état de fait. Il s’agit ensuite de donner envie de s’investir, de créer une dynamique, par exemple d’en parler autour de soi, de s’investir dans nos initiatives, dans nos actions, dans les événements que l’on compte organiser. Enfin, nous espérons démarrer aussi une campagne de collecte de fonds qui puisse financer nos actions, des actions que vous trouverez reprises sur le site de la campagne : culoripecalededisparitie.ro. Voilà, en bref, ce que nous nous proposons d’achever à travers cette campagne ».
Une campagne qui vient à point nommé. Car l’immense variété des couleurs que nous offre sans parcimonie la nature est en train de diminuer tragiquement avec la mort des espèces vivantes qui la rendaient possible. Une campagne ouverte à tout un chacun, même aux grandes griffes qui se voient ainsi encourager à adopter ses couleurs, car chacun de nous a, au fond, la vocation, voire le devoir de défendre le vivant.
(Trad. Ionut Jugureanu)