Campagnes de collecte des cannettes en aluminium et des bouteilles en plastique
A compter du 1er janvier dernier, l’UE applique une taxe sur les emballages en plastique qui invite les Etats membres à participer à l’économie circulaire et en même temps les oblige à payer pour les déchets qu’ils ne recyclent pas. A présent, la Roumanie recycle seulement 14% de ses détritus, alors que le reste arrive dans les décharges. A commencer par ce mois de janvier, le pays est obligé à payer une taxe à l’UE pour la quantité de plastique mise sur le marché et qui n’est pas recyclée. Le faible niveau de collecte des matériaux recyclables n’est pas provoqué par le manque d’intérêt des Roumains, mais par l’absence d’une infrastructure appropriée. A présent, même les grandes villes ne possèdent ni des bacs destinés au tri sélectif, ni une infrastructure de collecte sélective. Cette situation est confirmée par Adina Magsi, directrice générale de l’Association Alucro, qui vient d’organiser plusieurs campagnes de collecte de cannettes en aluminium et de bouteilles en plastique : « Suite à des études que nous avons réalisées, nous avons appris que le public était très intéressé par le sujet du recyclage, que les Roumains voulaient vraiment recycler, mais qu’ils étaient confrontés à un gros problème : l’absence d’une infrastructure adéquate. Le plus souvent, les Roumains qui font le tri sélectif tant chez eux que sur leur lieu de travail se retrouvent confrontés à une situation assez frustrante. Lorsque le camion poubelle arrive, tous les matériaux recyclables qu’ils avaient déposés dans des bacs séparés sont chargés dans la même benne qui transporte des déchets non recyclables, pratique peu encourageante pour ceux qui font le tri sélectif en vue du recyclage. »
Ștefan Baciu, 14.01.2021, 16:23
A compter du 1er janvier dernier, l’UE applique une taxe sur les emballages en plastique qui invite les Etats membres à participer à l’économie circulaire et en même temps les oblige à payer pour les déchets qu’ils ne recyclent pas. A présent, la Roumanie recycle seulement 14% de ses détritus, alors que le reste arrive dans les décharges. A commencer par ce mois de janvier, le pays est obligé à payer une taxe à l’UE pour la quantité de plastique mise sur le marché et qui n’est pas recyclée. Le faible niveau de collecte des matériaux recyclables n’est pas provoqué par le manque d’intérêt des Roumains, mais par l’absence d’une infrastructure appropriée. A présent, même les grandes villes ne possèdent ni des bacs destinés au tri sélectif, ni une infrastructure de collecte sélective. Cette situation est confirmée par Adina Magsi, directrice générale de l’Association Alucro, qui vient d’organiser plusieurs campagnes de collecte de cannettes en aluminium et de bouteilles en plastique : « Suite à des études que nous avons réalisées, nous avons appris que le public était très intéressé par le sujet du recyclage, que les Roumains voulaient vraiment recycler, mais qu’ils étaient confrontés à un gros problème : l’absence d’une infrastructure adéquate. Le plus souvent, les Roumains qui font le tri sélectif tant chez eux que sur leur lieu de travail se retrouvent confrontés à une situation assez frustrante. Lorsque le camion poubelle arrive, tous les matériaux recyclables qu’ils avaient déposés dans des bacs séparés sont chargés dans la même benne qui transporte des déchets non recyclables, pratique peu encourageante pour ceux qui font le tri sélectif en vue du recyclage. »
L’automne dernier, l’Association Alucro et une plateforme active dans plusieurs Etats européens, « Every Can Counts », que l’on pourrait traduire par « Chaque cannette compte » ont lancé une campagne nationale, appelée « La nationale de recyclage », visant la collecte de cannettes en aluminium et d’autres emballages en plastique. Adina Bagsi : « Durant nos évènements, nous collectons au moins 500 kilos de matériaux. Au cours de notre campagne la plus récente, menée dans le cadre de la « nationale du recyclage », nous avons recueilli près de 800 kilos de matériaux recyclables. Certes, il s’agissait d’un mix de canettes et de bouteilles en plastique, mais ce fut une campagne nationale déroulée dans une dizaine de villes. Nous nous sommes arrêtés pendant trois jours dans chaque ville et les habitants de chacune de ces villes sont venus nous apporter des récipients en plastique et en aluminium en échange desquels ils ont reçu des prix. Tous nos espoirs résident désormais dans le nouveau système de dépôt que nous avons introduit le 1er janvier dernier. Il sera fonctionnel dans deux ans tout au plus et dans le cadre de celui-ci, plusieurs appareils intelligents seront installés dans des endroits facilement accessibles pour tout le monde, où la population pourra mettre ses matériaux recyclables et recevoir en échange un certain montant. La somme d’argent proposée actuellement pour récompenser ceux qui utilisent ces machines et de 50 bani, soit quelque 10 centimes d’euro pour chaque emballage, quel que soit sa taille et son type, mais nous espérons que ce montant soit adapté à l’avenir et que les gens soient contents de ce qu’ils reçoivent et qu’ils arrivent à recycler plus de matériaux. »
Ce système devrait commencer à fonctionner durant la seconde moitié de janvier. La collecte des emballages en aluminium, en verre et en plastique se fera manuellement, dans de petits magasins ou par le biais d’appareils automatiques dans des grandes surfaces, qui distribueront des tickets de valeur en échange des emballages reçus. Ces tickets seront soit utilisés pour faire des achats dans le magasin, soit ils seront échangés aux caisses contre des sommes d’argent. De tels appareils fonctionnent déjà dans les parkings de plusieurs grandes surfaces et supermarchés. En échange des emballages recyclables, les clients des magasins en question reçoivent des coupons de rabais à l’achat de certains produits. Le but de toutes ces initiatives est d’arriver d’ici trois ans seulement, soit en 2024, à un taux de collecte de 90% des emballages recyclables en Roumanie. Un objectif pour le moins ambitieux !