Mahdi Wardeh (Liban)
Carmen Pelin, 20.07.2022, 13:14
Mahdi Wardeh : « Bonjour aux auditeurs de
Radio Roumanie Internationale ! Je m’appelle Mahdi Wardeh et je suis étudiant
à la Faculté de Médecine de l’Université « Iuliu Hațieganu » de Cluj-Napoca.
Je suis né à Beirut, au Liban ; j’y ai vécu pendant 5 ans, après j’ai déménagé en Syrie,
où je suis resté 6 ans, pour déménager
enfin vers l’âge de 11 ans aux Émirats
Arabes Unis, où j’ai vécu jusqu’à mon arrivée en Roumanie à la fin de l’année 2020. »
Jusqu’en 2021, Mahdi Wardeh a fait son année préparatoire
en roumain à la Faculté de Lettres de l’Université Babeș-Bolyai, au sein du Département de langue,
culture et civilisation roumaine.
Mahdi Wardeh : « L’année préparatoire a été
très
entraînante pour moi, car j’aime beaucoup apprendre des langues étrangères. J’ai trouvé
la langue roumaine assez intéressante. Au début c’était un peu difficile, mais après
avoir compris comment employer les mots, l’apprentissage est devenu beaucoup
plus facile. J’ai également eu la chance d’avoir des très bonnes professeures
qui m’ont aidé à atteindre un bon niveau de maîtrise du roumain. Grâce à elles je me rappellerai toujours mon année préparatoire
et je souhaite toujours revenir dans le temps. »
Mahdi Wardeh nous
explique pourquoi il a choisi de faire ses études en Roumanie : « Apres avoir fini le lycée,
je cherchais une bonne faculté de médecine à l’étranger et je faisais mes
recherches sur Internet. J’en ai trouvé plusieurs et j’avais fait des
comparaisons afin de pouvoir choisir la meilleure option pour moi. J’ai fini
par choisir la Roumanie grâce à sa position dans les classements de spécialité. »
La Faculté de Médecine de Cluj-Napoca est une des seules
facultés au monde qui offrent une formation trilingue en médecine, plus précisément
en roumain, en anglais ou en français. En 1997, l’établissement ouvrait son
premier département du pays ayant pour langue d’enseignement l’anglais, étant
suivi en 2000 par l’inauguration du département en français. Mahdi Wardeh étudie
la médecine générale en anglais à Cluj-Napoca et il s’est très bien adapté au
milieu universitaire de cette ville de Transylvanie.
Mahdi Wardeh : « Au début, je n’avais pas
d’amis, ni defamille ici, mais dès que j’ai commencé
les études, je me suis fait beaucoup d’amis qui sont devenus maintenant ma deuxième famille. J’aime bien le climat
en Roumanie, il est très similaire à celui du Liban ou de la Syrie. La nature
est aussi très belle, les gens sont bien, aimables et sympas, et je me sens
vraiment comme chez moi ici. »
Pendant son temps libre, Mehdi Wardeh planifie de
nouveaux voyages avec ses amis : « Je dirais que voyager c’est mon passe-temps préféré. En Roumanie j’ai
déjà voyagé à Bucarest, Brașov, Oradea, Sighișoara, au château de Bran et à Constanţa. Brașov est une
ville qui me plaît beaucoup, car elle est plutôt différente. Sa nature est très belle, par exemple le
Mont de Tâmpa (qui s’érige au centre de la ville), et là-bas on se sent vraiment
dans une ville européenne. »
Mahdi Wardeh du Liban finira ses études de médecine à
Cluj-Napoca en 2027. Et après ? Mahdi
Wardeh nous a fait part de ses futurs plans : « Depuis mon enfance j’ai
voulu étudier la médecine, car j’ai toujours été fasciné par ce domaine ; me
voici donc aujourd’hui étudier à Cluj. A l’avenir, je veux être médecin chirurgien. Mon but c’est de rentrer aux Émirats
Arabes Unis et d’y travailler, car je me suis habitué avec le style de vie de ce pays-là. À part la médecine, j’aimerais
ouvrir une affaire à l’avenir, peut être un restaurant, parce que j’aime avoir
quelque chose qui n’appartient qu’à moi, une sorte de plan B. Des membres de ma famille sont des hommes d’affaire
en Allemagne, en Espagne où aux Pays Bas, et mon grand-père a fait du commerce.
Il y a aussi la possibilité de ne pas quitter la Roumanie, car si j’y démarre une affaire, je pourrais éventuellement
y rester. »
Enfin, voici le message que Mahdi Wardeh aimerait faire
passer : « Je veux remercier ma famille pour tout ce qu’ils font pour moi et aussi
leur dire qu’ils me manquent tous, je remercie également mes amis pour être toujours
là pour moi dans les moments où j’ai le plus besoin d’eux. Je voudrais remercier
mes professeures de mon année préparatoire à Cluj, Lavinia Vasiu et Cristina
Bocoș, car sans
elles et leur aide, je n’aurais pas pu faire cet entretien. Enfin, je remercie Radio
Roumanie Internationale pour cette magnifique opportunité ! » (Trad. Rada Stanica)