Leandro Vasconcelos Ferreira
Avant de venir ici, Leandro a vécu et travaillé pendant plus d’une décennie à Dublin, où il a connu son épouse roumaine. C’est aussi la raison pour laquelle il est venu en Roumanie : « J’ai vécu en Irlande pendant 11 ans. J’ai suivi les cours d’une faculté en anglais et c’est toujours dans ce pays que j’ai connu une Roumaine. Nous avons voyagé ensemble en Roumanie et puis je suis venu à Bucarest. C’est une très belle ville, mais pour moi ce fut assez difficile au début puisque j’étais habitué à la vie en Irlande, à Dublin. C’est la capitale de l’Irlande, mais c’est une petite ville, où beaucoup d’habitants utilisent le vélo ou préfèrent marcher à pied. Une fois arrivé à Bucarest, cela m’a semblé difficile, parce qu’il y a tant de voitures dans le trafic. »
Hildegard Ignătescu, 02.09.2021, 10:56
Avant de venir ici, Leandro a vécu et travaillé pendant plus d’une décennie à Dublin, où il a connu son épouse roumaine. C’est aussi la raison pour laquelle il est venu en Roumanie : « J’ai vécu en Irlande pendant 11 ans. J’ai suivi les cours d’une faculté en anglais et c’est toujours dans ce pays que j’ai connu une Roumaine. Nous avons voyagé ensemble en Roumanie et puis je suis venu à Bucarest. C’est une très belle ville, mais pour moi ce fut assez difficile au début puisque j’étais habitué à la vie en Irlande, à Dublin. C’est la capitale de l’Irlande, mais c’est une petite ville, où beaucoup d’habitants utilisent le vélo ou préfèrent marcher à pied. Une fois arrivé à Bucarest, cela m’a semblé difficile, parce qu’il y a tant de voitures dans le trafic. »
Leandro Vasconcelos Ferreira s’est finalement adapté au rythme agité de la vie à Bucarest et a vite appris le Roumain. Actuellement il avoue se sentir très bien en Roumanie, presque comme chez lui au Brésil. « Je ne parle pas très bien le roumain, mais ça va, comme dit le Roumain, parce que le roumain et le portugais proviennent les deux du latin et sont assez similaires. J’aime la Roumanie et Bucarest parce qu’en été il fait beau, il fait chaud comme chez moi au Brésil. Je ne suis pas habitué au trafic à 100 % et lorsque je dois aller quelque part, je préfère marcher ou m’y rendre à vélo. J’ai bien une voiture, mais je ne l’utilise pas. Je crois que je prends le véhicule un ou deux jours par mois. Ma voiture est presque tout le temps garée sur le parking. »Leandro est une personne très active, qui aime les sports. Le trafic intense et chaotique de Bucarest le dérange et nous lui avons demandé ce qu’il aimerait changer, hormis le trafic, dans la Capitale et même en Roumanie : « J’ai fait une sorte d’itinéraire et je me suis rendu à Sibiu, Cluj, Oradea, Timisoara, Iasi et Suceava. Pour moi, il est clair qu’il s’agit d’un problème d’infrastructure et que c’est très compliqué de gérer le problème des autoroutes. Certes, il faut construire des autoroutes et c’est d’ailleurs ce que je ferais moi-même, mais je changerais la mentalité des gens à Bucarest. Ils devraient utiliser davantage le vélo parce que c’est une ville sise en plaine, donc il n’y a pas de collines et rouler à deux roues est assez facile. Depuis que je suis arrivé, j’ai néanmoins constaté que les choses ont changé un peu. Actuellement il existe des pistes cyclables sur le boulevard Splaiul Independentei et cela est très bien puisqu’on l’on peut arriver du quartier Crângasi jusqu’à la Université polytechnique. Avant, c’était impossible. Maintenant on peut rouler à vélo aussi sur l’Avenue Victoriei et c’est très bien. Au cours des week-ends, les boulevards ferment et les gens peuvent se promener en toute tranquillité à vélo ou bien en trottinette électrique. »
Ce n’est pas un secret, notre interlocuteur aime bien la Roumanie et ses nouveaux amis. Son cercle de proches inclut non seulement des étrangers, mais aussi des Roumains, avec lesquels il s’est lié d’amitié. Qu’est ce que notre interlocuteur aime quand il s’agit de sa vie à Bucarest : « En été, il est possible de faire beaucoup de sport. Je cours chaque jour, lorsqu’il pleut je cours sur le tapis de course. S’il ne pleut pas je sors sur le boulevard où j’habite, dans le quartier Unirii. Je vais jouer au foot avec un de mes amis ou bien avec un groupe d’expats et de Roumains, et je fais aussi du vélo. J’aime beaucoup aller au restaurant ; à mon avis, les Roumains savent très bien cuisiner. J’apprécie la cuisine roumaine, mais aussi certaines autres : d’Italie, de Chine. Côté gastronomie roumaine, j’aime les mici, les sarmale, la polenta, presque tout. »
En Irlande, Leandro se rendait souvent aux restos ou aux magasins aux produits culinaires brésiliens, et ces magasins lui manquent beaucoup en Roumanie, où ils sont carrément absents. Certes, la famille et les amis lui manquent le plus. L’arrivée en Roumanie l’a sans aucun doute beaucoup changé. Qu’est-ce qu’il aimerait prendre avec lui s’il fallait quitter la Roumanie ? « Comme je l’ai déjà dit, pour moi c’est difficile avec le trafic, mais dans la vie professionnelle, venir en Roumanie a été un changement positif. J’ai beaucoup appris et j’ai trouvé un très bon emploi. Je me suis fait beaucoup d’amis ici, je crois que les Roumains sont beaucoup plus ouverts que les Irlandais, qui ont une culture plus fermée à l’égard des étrangers. J’aimerais emporter mes amis et tout ce que j’ai appris professionnellement en Roumanie. » L’avenir est incertain pour tous, surtout durant cette période, et par conséquent Leandro ne sait pas s’il restera ou pas en Roumanie à long terme. A la fin, il nous a avoué ce qu’il aimerait apporter du Brésil en Roumanie : « Un restaurant au barbecue brésilien, puisqu’ici en Roumanie les gens aiment beaucoup un bon barbecue, mais ils choisissent surtout le porc et le poulet. Au Brésil, nous préférons le bœuf. Je crois qu’un resto à la cuisine brésilienne a ouvert à Cluj, mais je n’ai pas eu encore l’occasion d’y aller. Les Roumains et les Brésiliens partagent beaucoup de choses. Un de mes amis est venu d’Italie en Roumanie. Je l’ai attendu dans un arrêt de bus et il m’a dit : cet endroit est similaire au Brésil. Les gens, les maisons et les étés sont très similaires à ce que nous avons au Brésil », a conclu notre invité au micro de RRI.