Khaled Khaled du Liban
En janvier 2021, Khaled Khaled arrivait en Roumanie, à Iasi. Depuis la fin 2020, il étudiait en ligne la langue roumaine à la Faculté de lettres de l’Université AI Cuza de la même ville. Auparavant il envisageait d’étudier la médicine dentaire dans son pays natal, mais à cause de la crise économique au Liban, il choisit d’aller étudier à l’étranger. Ce fut un de ses oncles qui lui a recommandé de suivre les cours de l’école de médecine de Roumanie. Ecoutons-le : « Je suis très bien en Roumanie, l’université est très belle est mes profs sont merveilleux. Il est très intéressant de remarquer que tous mes collègues ont des nationalités différentes et des personnalités différentes. Je suis venu en Roumanie parce que mon oncle y avait déjà étudié la médecine, toujours à Iasi, et à présent il est gastroentérologue aux Etats Unis, dans l’Etat du Michigan ».
Carmen Pelin, 08.04.2021, 15:33
En janvier 2021, Khaled Khaled arrivait en Roumanie, à Iasi. Depuis la fin 2020, il étudiait en ligne la langue roumaine à la Faculté de lettres de l’Université AI Cuza de la même ville. Auparavant il envisageait d’étudier la médicine dentaire dans son pays natal, mais à cause de la crise économique au Liban, il choisit d’aller étudier à l’étranger. Ce fut un de ses oncles qui lui a recommandé de suivre les cours de l’école de médecine de Roumanie. Ecoutons-le : « Je suis très bien en Roumanie, l’université est très belle est mes profs sont merveilleux. Il est très intéressant de remarquer que tous mes collègues ont des nationalités différentes et des personnalités différentes. Je suis venu en Roumanie parce que mon oncle y avait déjà étudié la médecine, toujours à Iasi, et à présent il est gastroentérologue aux Etats Unis, dans l’Etat du Michigan ».
Arrivé en Roumanie pour la première fois depuis quelques mois seulement, Khaled Khaled a commencé à s’habituer à notre pays, qu’il ne connaissait pas du tout avant de venir. Il a même visité la capitale, dont il a aimé entre autres l’Arc de triomphe. « J’ai appris des choses sur la géographie de la Roumanie. Je connais aussi la tradition du « martisor », sur laquelle on a appris aussi durant une classe de langue roumaine. J’ai visité le Palais de la culture de Iasi en compagnie d’autres collègues et de quelques enseignants. En janvier, je suis arrivé à Bucarest pour deux semaines. J’ai rendu visite à un ami libanais de mon père qui a une affaire en Roumanie, et j’ai visité un peu la capitale. J’ai beaucoup aimé le Palais du parlement. A Bucarest j’ai plusieurs amis du Liban. »
Et c’est à Bucarest, ville que Khaled Khaled apprécie tant, qu’il envisage d’étudier la médecine, à l’Université de médecine et de pharmacie Carol Davila. « Dès mon enfance, je rêvais de devenir médecin, d’aider les autres. En plus, je suis passionné de biologie et de sciences. Mon père a étudié lui aussi la médecine en Russie. Aujourd’hui il est dentiste au Liban. Je veux également devenir médecin, mais je ne sais pas encore quelle spécialité choisir à l’avenir. A la fin des études j’aimerais exercer mon métier dans un autre pays. Aux Etats-Unis ou peut-être en France, de toute façon dans un autre pays. »
Parmi les passions de Khaled Khaled figure aussi le piano, instrument qu’il a étudié pendant près de 10 ans au Liban. D’ailleurs, une fois installé dans sa propre maison, il aimerait bien acheter un piano. « Je joue du piano, j’ai pris des cours de piano dès ma première année d’école au Liban. Les deux heures de piano étudiées chaque semaine étaient merveilleuses et je les attendais avec impatience. J’ai adoré ces cours, c’étaient deux heures de liberté et de créativité. Mon prof n’était pas du sévère et il était très passionné. »
Khaled Khaled est né au Liban avec des origines palestiniennes. Il aime la Roumanie, il est enchanté par l’école roumaine de médecine et par les Roumains en général. « Mes grands-parents paternels sont nés en Palestine. Durant la guerre de 1948 ils ont fui au Liban et s’y sont mariés. La Roumanie est un très beau pays, les gens sont très accueillants, ouverts, prêts à vous aider à tout moment et sont très heureux de découvrir un étranger qui leur parle en roumain », a conclu Khaled Khaled du Liban.