Rôti de porc aux pommes de terre
Nous restons dans l’univers de la cuisine hivernale, mais peu à peu nous y introduisons des légumes pour élargir nos horizons. Aujourd’hui je vous propose une autre interprétation du banal rôti de porc aux pommes de terre. Normalement chaque mère de famille qui se respecte a dans son congélateur non seulement des pièces de viande de porc achetées à Noël, mais aussi toute sorte de légumes conservés par congélation depuis l’automne dernier. La côtelette est une partie du porc assez peu appréciée par les Roumains par rapport à l’échine par exemple. Cette dernière a beaucoup de graisses étant ainsi beaucoup plus savoureuse, alors que la côtelette risque de donner un rôti assez sec à l’intérieur. Mais il y a aussi des techniques de cuisson qui vous permettent de la cuire parfaitement et d’obtenir un rôti pas du tout sec et tout aussi savoureux.
Alex Diaconescu, 16.01.2022, 15:59
Nous restons dans l’univers de la cuisine hivernale, mais peu à peu nous y introduisons des légumes pour élargir nos horizons. Aujourd’hui je vous propose une autre interprétation du banal rôti de porc aux pommes de terre. Normalement chaque mère de famille qui se respecte a dans son congélateur non seulement des pièces de viande de porc achetées à Noël, mais aussi toute sorte de légumes conservés par congélation depuis l’automne dernier. La côtelette est une partie du porc assez peu appréciée par les Roumains par rapport à l’échine par exemple. Cette dernière a beaucoup de graisses étant ainsi beaucoup plus savoureuse, alors que la côtelette risque de donner un rôti assez sec à l’intérieur. Mais il y a aussi des techniques de cuisson qui vous permettent de la cuire parfaitement et d’obtenir un rôti pas du tout sec et tout aussi savoureux.
Il vous faut donc une belle côtelette sans os, petite ou grande, c’est à vous de choisir. Comme accompagnement, prévoyez quelques pommes de terre, une ou deux carottes, un céleri rave et deux ou trois oignons. Prévoyez aussi quelques poivrons rôtis. Moi, j’ai utilisé des poivrons que j’ai préparés en septembre et que j’ai préservé dans le congélateur jusqu’au beau milieu de l’hiver. Il vous faut aussi des herbes : thym, romarin, sel et poivre du moulin, huile d’olives et une tête d’ail. Il vous faut une poêle antiadhésive qui peut être également utilisée dans le four. Si votre côtelette a une couche fine de gras, ne la retirez pas, mais coupez au couteau un modèle en losanges avant de la recouvrir d’huile d’olives et de condiments : sel, thym et poivre.
Chauffez la poêle est faites dorer la viande sur toutes les côtés, la retournant souvent. Il faut avoir de la patience et de la dextérité pour que toutes les parties de la pièce entrent en contact avec la poêle. Enfin ajoutez quelques gouttes de sauce de soja trois gousses d’ail écrasé et une verre de vin rouge sec. Enfournez pour une demi-heure, même plus si la taille de votre viande est plus grande.
Parallèlement il faut préparer les légumes. Faites bouillir les pommes de terre pelées dans de l’eau salée, puis faites-les dorer dans une poêle avec de l’huile d’olives et ajoutez les autres légumes coupés grossièrement. Mélangez rigoureusement et ajoutez de l’ail écrasé et du romarin. Salez et poivrez avant de mettre le tout dans un plat qui va au fou et enfournez pour une demi-heure, voire trois quarts d’heure. A mi-cuisson, écrasez un peu les pommes de terre et retournez toutes les légumes pour qu’ils prennent une belle couleur.
Enfin les poivrons grillés, il faut justement les couper en lamelles et les mélanger avec de l’ail, du persil, de l’huile et un peu de vinaigre. Vérifiez la température à l’intérieur de la viande avec un thermomètre et arrosez-là constamment avec des jus de cuisson pour que le rôti ne sèche. Comme s’est souvent le cas, après avoir sorti la côtelette du four, laissez-la reposer pour une dizaine de minutes avant de la couper et monter le plat. Voilà donc un plat d’inspiration traditionnelle qui contient aussi quelques accents modernes, ou bien un plat moderne avec des accents traditionnels. Une question de perspectives.