Migration, exil, camps de réfugiés
Directeur de recherche à l’Institut de recherche en développement français et directeur d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales, cet anthropologue a travaillé pendant plusieurs dizaines d’années sur les camps de réfugiés et les migrations humanitaires. Ces derniers mois, la surmédiatisation des migrants – principalement syriens – a donné lieu à un étalage de discours xénophobes de la part de nombreux politiciens européens. Cependant, d’autres acteurs, beaucoup moins visibles, interviennent dans ce champ. Il s’agit d’associations bénévoles qui assurent des conditions minimales à ces exilés. On observe deux logiques contraires qui s’affrontent : d’un côté, celle de l’accueil et de l’ouverture, de l’autre celle de l’en-campement et du contrôle des populations…
Antoine Heemeryck, 17.10.2015, 14:40
Directeur de recherche à l’Institut de recherche en développement français et directeur d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales, cet anthropologue a travaillé pendant plusieurs dizaines d’années sur les camps de réfugiés et les migrations humanitaires. Ces derniers mois, la surmédiatisation des migrants – principalement syriens – a donné lieu à un étalage de discours xénophobes de la part de nombreux politiciens européens. Cependant, d’autres acteurs, beaucoup moins visibles, interviennent dans ce champ. Il s’agit d’associations bénévoles qui assurent des conditions minimales à ces exilés. On observe deux logiques contraires qui s’affrontent : d’un côté, celle de l’accueil et de l’ouverture, de l’autre celle de l’en-campement et du contrôle des populations…