La Roumanie rejoint partiellement l’espace Schengen
Depuis le 31 mars 2024, la Roumanie et la Bulgarie ont partiellement intégré l’espace Schengen, ouvrant ainsi leurs frontières aériennes et maritimes à la libre circulation. Le même jour, les missions diplomatiques et consulaires de Roumanie délivraient des visas de courte durée, dits visas Schengen, qui permettent aux ressortissants de pays tiers de voyager directement depuis la Roumanie vers les autres États membres, sans démarches supplémentaires, pour des déplacements touristiques ou d’affaires. Les séjours en Roumanie, désormais considérés comme séjour au sein de l’espace Schengen, seront inclus dans le calcul de durée maximum de 90 jours sur toute période de 180 jours.
Eugen Cojocariu, 06.04.2024, 11:49
La Roumanie et la Bulgarie ont partiellement intégré l’espace Schengen
Depuis le 31 mars 2024, la Roumanie et la Bulgarie ont partiellement intégré l’espace Schengen, ouvrant ainsi leurs frontières aériennes et maritimes à la libre circulation. Le même jour, les missions diplomatiques et consulaires de Roumanie délivraient des visas de courte durée, dits visas Schengen, qui permettent aux ressortissants de pays tiers de voyager directement depuis la Roumanie vers les autres États membres, sans démarches supplémentaires, pour des déplacements touristiques ou d’affaires. Les séjours en Roumanie, désormais considérés comme séjour au sein de l’espace Schengen, seront inclus dans le calcul de durée maximum de 90 jours sur toute période de 180 jours.
À compter du 31 mars à minuit, à l’aéroport international d’Otopeni « Henri Coandă » de Bucarest, a eu lieu la séparation des flux de voyageurs Schengen et non-Schengen. Au même moment, les contrôles de la police des frontières ont été levés pour les vols en provenance et à destination des pays membres de l’espace Schengen. Le secrétaire d’État au ministère de l’Intérieur, Bogdan Despescu, a déclaré que des équipes de la police des frontières, de la police roumaine et de la gendarmerie roumaine effectuaient des contrôles aléatoires. Tous les contrôles sont effectués après le contrôle de sécurité, jusqu’aux portes d’embarquement, dans l’espace Schengen. Pour les destinations hors Schengen, ainsi que pour les voyageurs mineurs, les conditions de sortie et d’entrée en Roumanie restent inchangées.
Inauguration de nouveaux terminaux à Iasi
Juste avant que la Roumanie n’intègre partiellement l’espace Schengen, un terminal de départ Schengen a été inauguré à Timisoara (ouest). Ce dernier a une superficie de 1 200 mètres carrés, peut accueillir 8 vols simultanément, avec plus de 1 550 passagers, dispose de 6 contrôles de sécurité, de 8 portes d’embarquement et de 18 comptoirs d’enregistrement. Un nouveau terminal, le T4, a également été inauguré à l’aéroport international de Iași (nord-est). Le bâtiment dispose de 7 portes d’embarquement et de 20 comptoirs d’enregistrement. C’est également le seul terminal de la région équipé de 3 portes d’embarquement aérien pour les passagers. Le terminal T4 a une capacité de traitement de 950 passagers par heure. Sa capacité annuelle de traitement des passagers est de 3,5 millions.
Nouveaux aménagements à Cluj-Napoca
Le deuxième aéroport de Roumanie en termes de trafic, l’aéroport international « Avram Iancu » de Cluj-Napoca (nord-ouest), a adapté les flux d’embarquement/débarquement des passagers pour les vols Schengen et non-Schengen. À l’heure actuelle, 6 portes d’embarquement sont disponibles pour l’embarquement vers des destinations de l’espace Schengen, et 4 sont réquisitionnées pour les vols vers des pays tiers. L’Aéroport International de Cluj réalise actuellement des travaux d’agrandissement et de modernisation du terminal des départs et, après l’achèvement du projet, la surface de ce dernier augmentera d’environ 7 200 mètres carrés. Dans la nouvelle configuration, le terminal de départ disposera de 11 portes d’embarquement : 7 pour les destinations Schengen et 4 pour les pays tiers. (Trad : Charlotte Fromenteaud)