Le courrier des auditeurs

Ioana répond à vos lettres et à vos messages.

Ioana Stăncescu, 28.03.2025, 10:27

Madame, Monsieur, bonjour ou bonsoir. Au micro de l’édition de cette semaine, Ioana, contente de vous tenir compagnie pendant une dizaine de minutes consacrée à vos lettres, messages et questions.

Les nouvelles fréquences

Avant toute chose, permettez-moi de vous annoncer les nouvelles fréquences, en vigueur entre du 30 mars au 25 octobre 2025. Nos auditeurs du Canada pourront suivre nos programmes en français entre 1 h et 2 h du matin en TU sur et 11 620 kHz. Nos auditeurs d’Europe Occidentale pourront nous écouter de 5 h à 5h30 TU sur 9500 Khz  et de n10 h à 11 h TU sur 15 150 kHz. Si vous préférez nous écouter l’après-midi, vous pouvez le faire entre 16 h00 et 17 h00 TU sur 13 690 DRM. Au cas au vous auriez raté ce programme, rejoignez-nous sur les ondes de 20 h à 20h30 TU sur 11 975 Khz. Bonne écoute !

Nouari Naghmouchi nous interroge sur l’Opéra de Cluj

Je voudrais continuer notre édition par une réponse qui s’adresse à notre ami Nouari Naghmouci, d’Algérie, une réponse à sa question sur l’Opéra de Cluj. Et bien, sachez que l’Opéra national de Cluj est la première institution lyrique de Roumanie et l’une des plus emblématiques d’Europe. Elle a été inaugurée le 18 septembre 1919, en même temps que le Théâtre national et le Conservatoire de la ville. Dès le départ, l’Opéra a eu à sa tête des grandes personnalités artistiques, telles le ténor Constantin Pavel, le chef d’orchestre italien, Egisto Tango, le compositeur Tiberiu Brediceanu, le baryton Dimitrie Popovici-Bayreuth. Les premières représentations ont eu lieu les 13 et 14 mai 1920, quand l’orchestre de l’opéra, sous la direction du chef tchèque, Oskar Nebdal, a interprété deux concerts symphoniques. Mais, le spectacle d’opéra par lequel l’institution de Cluj a officiellement ouvert ses portes a eu lieu le 25 mai 1920. A ce moment-là, l’institution a invité le public mélomane à écouter une version en roumain, de l’opéra Aida de Verdi, avec dans le rôle de Radames, le directeur même de l’institution, Constantin Pavel. Dès le départ, la programmation s’est avérée très riche, 99 représentations au total avec Aida de Verdi, Faust de Gounod, Madame Butterfly, de Puccini, L’Astre du matin, de Bretan, La Chevalerie campagnarde de Mascagni ou encore Tannhäuser de Wagner ont figuré à l’affiche entre 1919 et 1921.

A part le répertoire varié et le talent des artistes, l’Opéra roumain de Cluj impressionne aussi par son bel édifice. Construit au début du XXème siècle, par la société viennoise Fellner & Helmer, dans le style Sécession, le bâtiment est unique en Roumanie, mais il ressemble aux 48 autres théâtres que les architectes autrichiens ont construits à travers l’Europe. Depuis sa création et jusqu’à l’heure où l’on parle, l’Opéra national roumain de Cluj a réuni dans son répertoire plus de 200 opéras, comédies musicales ou spectacles de ballet. Parmi les titres proposés au fil du temps, une quarantaine ont porté la signature des compositeurs roumains. Ce fut le cas d’Oedip de George Enescu, de Maitre Manole de Sigismund Toduta ou encore du ballet L’Astre du matin de Tudor Jarda. L’institution doit également son prestige aux nombreuses tournées internationales, mais aussi à la présence sur sa scène d’une pléiade d’artistes de renommée mondiale. Il convient de préciser que plusieurs solistes formés sur la scène de l’Opéra de Cluj ont conquis par la suite les scènes internationales. Ce fut le cas, par exemple, d’Angela Gheorghiu, de Carmen Oprişanu, Simona Noja, Nicoleta Ardelean, George Petean, Tatiana Lisnic, Marian Pop, Anita Hartig, Adrian Sâmpetrean, Bálint Szabó.

Disons également, que l’édifice qui accueille l’Opéra roumain de Cluj a attiré l’attention de l’UNESCO. La salle de spectacle a une capacité de 928 places.

Mais, ce qui est vraiment intéressant c’est que la ville de Cluj, jadis à l’intérieur de l’Empire de l’Autriche Hongrie, a deux opéras. Un roumain et un autre, hongrois. D’ailleurs, sur la page internet de l’opéra hongrois, nous apprenons que le premier théâtre de Cluj date de 1792 et qu’il s’agissait d’une institution en langue hongroise. La salle de spectacle était prévue aussi d’une fosse pour l’orchestre. Grâce à l’arrivée en 1823 du célèbre soprano Déry-Széppataki Róza, le répertoire de l’Opéra s’enrichit de différents titres de Bellini, Donizetti, Rossini ou encore Mozart. Quelques années plus tard, en 1859, un nouveau genre s’impose à Cluj: le théâtre d’opérette qui commence à prendre le dessus. En 1910, un nouveau théâtre avec une capacité d’un millier de places, est construit sur les quais de la rivière de Somes. Conçu dans un premier temps pour accueillir des spectacles estivaux, le bâtiment deviendra après la première guerre mondiale, le siège de l’Opéra et du théâtre en langue hongroise de Cluj.

Voilà, cher Nouari Naghmouci pour votre question. J’espère que cette réponse vous fasse plaisir et à très bientôt de vous lire.

Farid Boumechaal

Restons toujours en Algérie pour passer le bonjour de nous tous à Farid Boumechaal, qui nous a envoyé un nouveau rapport d’écoute. Je remarque que dans l’actuel contexte politique mondial particulièrement tendu, le volet consacré à l’actualité roumaine est de plus en plus écouté. Je remarque aussi et je comprends très bien pourquoi, les prochaines élections roumaines suscitent l’intérêt de nombreux étrangers. Merci à vous, Farid Boumechaal pour les détails concernant notre émission. Le rapport d’écoute sera confirmé par une carte QSL.

Daniel Klotz

Restons toujours dans la zone méditerranéenne, mais déplaçons-nous en France, du côté de Marseille, pour un petit coucou amical à notre auditeur Daniel Klotz à qui je passe le bonjour de nous tous. Merci beaucoup de rester fidèle à nos émissions et merci pour le rapport d’écoute. Alors, vous aussi, vous dressez l’oreille aux rubriques d’actualité immédiate proposées par RRI, mais vous avez suivi aussi Le coup de cœur du libraire, la belle rubrique de littérature que je prépare en partenariat avec la librairie française Kyralina. J’espère que tout va bien de votre côté, que les programmes concoctés par notre équipe sont à même de vous divertir, tout en vous aidant à rester connecté aux réalités immédiates. Nous allons confirmer par une carte QSL votre rapport d’écoute.

Alain Carlier

Bonjour ou bonsoir, cher Alain Carlier, de Biollet, en France. Nous sommes fort contents d’apprendre que vous avez pu reprendre l’écoute avec votre ancien récepteur qui date de 2010. J’espère que la qualité de la réception est bonne et que, par conséquent, vous pouvez profiter de nos émissions. Quant à nous, nous allons confirmer vos rapports d’écoute par des cartes QSL que vous méritez bien. Il faut juste faire preuve de patience, puisque nous n’avons aucune personne chargée uniquement de la correspondance, c’est plutôt à Andra de la faire quand le temps le lui permet. Nous sommes une toute petite équipe de cinq personnes seulement, et travaillons tous à plein temps, donc, pas la peine de vous le dire que nous accumulons des retards dans l’envoi des QSL. Merci bien de votre compréhension et à bientôt de vous lire !

Philippe Marsan

Restons toujours en France et dirigeons-nous du côté de Biganos pour un petit clin d’œil à Philippe Marsan. Alors, notre ami a suivi le flash infos et les dossiers de l’actualité roumaine consacrés en ce jour-là au plafonnement du prix de l’énergie et à une enquête menée par procureurs anti-corruption. Une petite chronique sur la biodiversité, avant de partir à la découverte des meilleures destinations touristiques de Roumanie à faire en 2025. Un petit quart d’heure sur des rythmes de jazz et puis, une édition du courrier des auditeurs que j’ai eu le plaisir de présenter moi-même en ce dernier vendredi du mois de février, à la veille donc de la belle tradition roumaine du Martisor. Je suis fort contente, cher ami, de vous savoir à l’écoute de nos programmes et d’apprendre que la réception se fait correctement sur les ondes courtes. Merci de toutes ces preuves de fidélité et bonne fin de semaine en compagnie de RRI.

John Etumba

Dernière réponse avant de vous dire au revoir. Et je vous invite à retourner en Afrique, plus précisément au Congo d’où nous avons le bonjour de M. John Etumba, un vidéo-reporter local qui aimerait bien échanger avec l’équipe de RRI. Cher Monsieur, enchantée de faire votre connaissance, nous sommes contents que les émissions de RRI vous intéressent et nous attendons plus de détails sur vos préférences en matière de sujets radiophoniques. Dans l’attente d’une réponse, je vous souhaite bien des choses à vous et à vos proches. Madame, Monsieur, c’est tout pour cette édition. Je vous donne rendez-vous au micro du courrier d’ici un petit mois. En attendant, portez-vous bien et prenez bien soin de vous ! Au revoir !