Siddhartha Bhattacharjee (Inde) – Le travail des mineurs
Aux termes de la loi, il est interdit dembaucher des personnes âgées de moins de 15 ans en Roumanie.
Valentina Beleavski, 12.11.2021, 09:14
aux termes de
la loi, il est interdit d’embaucher des personnes âgées de moins de 15 ans en
Roumanie. C’est à peine à l’âge de 16 ans qu’une personne est consdérée comme
ayant la capacité de travailler. Selon la Constitution, à l’âge de 15 ans, une
personne peut signer un contrat de travail, mais uniquement avec l’accord des
parents ou d’un représentant légal et uniquement pour des activités qui
correspondent à son développeement physique, à ses compétences et connaissaices et à condition
que sa santé, son développement et sa formation professionnelle ne soient pas
affectés. Plus encore « l’enfant a le droit d’être protégé contre
l’exploitation et ne peut pas être contraint à faire un travail qui présente un
risque potentiel de nature à compromettre son éducation ou de porter atteinte à
son état de santé psychique ou physique, à son développement mental, spirituel,
moral ou social », lit-on sur un site spécialisé en matière d’embauches.
(salariulmeu.org)
Toutefois, la
réalité sur le terrain est quelque peu différente à la loi. En raison de la
pauvrete, en milieu rural, les enfants sont souvent obligés à participer aux
tâches quotidiennes. Selon une étude réalisée en 2020 par l’organisation World
Vision Roumanie, 80% des foyers examinés en milieu rural impliquaient les enfants
dans les travaux ménagers : il s’agissait de soigner les animaux (40% des cas)
ou soigner d’autres membres de la famille (14%). Des enfants de 5 à 18 ans passaient
entre 1h20 et 1h45 par jour à faire le ménage, à soigner les animaux, à
s’occuper d’autres membres de la famille, à travailler aux côtés des voisins ou
à aider d’autres familles de leurs village. Avant la pandémie, 6% de ces enfants
devaient même s’absenter de l’école pour remplir leurs tâches quotidiennes,
alors que 2% des enfants questionnés ont affirmé « s’absenter tout le temps
» parce qu’ils se sentent fatigués. C’est ce que constate une étude appelé
« Le bien-être de l’enfant en milieu rural », réalisée entre juin et
août 2020 par World Vision Roumanie sur 963 foyers réunissant près de 4 400
personnes. 936 adultes et près de 3000 enfants ont été interviewés.
Qu’en est-il
au niveau modial ? Selon un article paru le 10 juin dernier sur le site de
l’UNCEF, unicef.org, le niveau de l’exploitation des enfants par le travail a
augmenté ces dernières années pour atteindre les 160 millions d’enfants du
monde entier qui travaillent. Leur nombre a augmenté et cotinuera de croitre
dans le contexte de la pandémie de coronavirus, met en garde l’ogranisation.
Elle constate une croissnce notable dans les rangs de 5-11 ans, qui comptent actuellement
pour la moitié des enfants soumis au travail. Alors que pour la tranche d’âge
5-17 ans, on constate aussi une croissance du nombre des enfants effectuant un
travail dangereux. D’ici la fin 2022, l’UNICEF préconise que 9 autre millions
d’enfants du monde entier tomberont victimes de l’exploitation par le
travail. A cause des crises économiques et des restrictions imposées par
la pandémie, ils risquent de travailler des heures encore plus longues et dans
des conditions encore plus précaires. « On perd du terrain dans la luttre
contre l’exploitation des mineurs par le travail, et cette dernière année n’a
pas rendu notre lutte plus facile, bien au contraire », déclare la directrice
exécutive de l’UNICEF, Henrietta Forte, dans cet article publié en roumain sur
unicef.org .
Même dans des
conditions normales et légales les avis sont partagés lorsqu’il est question de
dire si un mineur devrait oui ou on travailler. Selon un site roumain financier
(calculatorvenituri.ro), psychologues, sociloogues et économistes ne sont pas
tous d’accord que le travail rémunéré soit bénéfique pour les 16-18 ans. Les
jeunes deviendont plus responsables, apprendront à mieux gérer leur temps, à
surmonter leur timidité, à connaître la valeur de l’argent, à valoriser leur
travail. Autant d’arguments favorables pour le travail d’un jeune dans des
conditions légales. Les voix contre invoquent souvent l’importance des études,
estimant que les ambitions académiques et les résultats académiques des jeunes
qui travaillent risquent de diminiuer. La possible l’influence négative du
groupe au sein duquel ils travaillent est à ne pas négliger non plus. D’autres
encore affirment qu’il est l’important de ne pas surcharger les jeunes
justement pourqu’ils puissent continuer leur études dans les meilleures
conditions. Toutefois si un adolescent doit ou veut travailler, mieux serait de
trouver un emploi temporaire durant les vacances. Et pour cause : il a été
prouvé que le travail continu des jeunes de 16 à 18 ans ne leur est pas
bénéfique.
Autant d’avis
différents concernant le travail légal des mineurs. Alors que pour
l’exploitation des mineurs par le travail, telle qu’elle nous est présentée
cette année par l’UNICEF, cela ne peut que nous inquiéter. C’est là un autre
effet négatif de la pandémie à ne pas négliger.