Nouari Naghmouchi (Algérie) – les musées de Bucarest (II)
Une liste indispensable pour mieux comprendre lessentiel de ce qui constitue lâme des Roumains et de la Roumanie...
Valentina Beleavski, 14.07.2017, 13:38
Il y a deux semaines nous avions entamé notre périple dans les principaux musées de Bucarest. Nous avons découvert le Musée national dhistoire naturelle Grigore Antipa, le Musée national de Géologie, le Musée du paysan roumain, le Musée du village, le Musée national dart contemporain et le Palais du Parlement.
Pour ne pas trop nous éloigner, je vous propose aujourd’hui de rentrer sur la fameuse avenue Calea Victoriei (Avenue de la Victoire), où les monuments d’architecture s’enchaînent. L’un d’entre eux, c’est le Musée national d’art de la Roumanie. Il est abrité par l’ancien Palais Royal et comporte trois galeries : art européen, art roumain ancien et art roumain moderne.
Et maintenant, je vous invite à continuer cette découverte, par des musées un peu moins connus de la capitale roumaine, tels qu’ils sont présentés dans un article paru sur le site apropotv.ro. Par exemple le Musée Militaire National. Créé en 1923, par décret du roi Ferdinand Ier, ce musée accueille une exposition d’histoire ancienne, une collection d’armes blanches et armes à feu, une collection de maquettes de fortifications et de technique militaire et une bibliothèque réunissant des livres et revues sur des thèmes militaires. Les tarifs des entrées sont modiques, soit l’équivalent d’un peu plus de 2 euros par adulte. Pour ceux qui sont passionnés d’histoire ce sera sans doute une expérience intéressante.
Une visite tout aussi passionnante est celle du Musée Technique national Dimitrie Leonida. Situé à côté du parc Carol, un des plus beaux et des plus connus de Bucarest, ce musée apparemment caché témoigne des moments les plus importants de l’histoire de la science et de la technique roumaines. Fondé en 1909 par l’ingénieur Dimitrie Leonida d’après le modèle du musée du Transport de Berlin, c’est le premier musée technique de Roumanie. Au début, il était accueilli par un autre bâtiment, où à l’étage fonctionnait une école d’électriciens, alors que le musée se trouvait au sous-sol. Deux décennies plus tard, lors de la Première exposition d’électricité de Roumanie, organisée dans le parc Carol Ier, le musée s’est vu allouer un des multiples pavillons de l’exposition. En 1935, le musée a été transféré dans le bâtiment actuel, s’étalant sur 3000 mètres carrés tout près du parc Carol. De nos jours, c’est le musée technique le plus important du pays de par le nombre et la valeur de ses objets. Ceux-ci illustrent différentes branches de la science, telles l’énergétique, les machines à vapeur, les transports routiers, l’optique, la cinématographie, le son, les télécommunications, les machines à calculer et à imprimer, l’aviation, l’hydraulique, la sidérurgie etc.
Pour rester dans le même domaine, nous allons marquer aussi un bref arrêt au Musée de la société nationale des Chemins de Fer. Inauguré en 1939 pour marquer le 70e anniversaire de l’ouverture de la voie ferrée reliant Bucarest à Giurgiu (sud), il se trouve dans le bâtiment actuel, près de la Gare du Nord, depuis 1953.
Et il ne faut pas oublier non plus le Musée des Pompiers ouvert en 1963 dans une ancienne Tour d’incendie datant de la fin du 19e siècle. Cette tour est d’ailleurs un véritable repère de la capitale, la zone étant connue selon son nom : Foisorul de Foc.
Revenons ensuite au centre historique de la ville. C’est ici que se trouve le Musée de la Banque Nationale de la Roumanie. Il est ouvert au public gratuitement, mais sur demande uniquement. On peut y admirer une impressionnante collection de numismatique, témoignant de la circulation de la monnaie roumaine sur le territoire du pays depuis la préhistoire jusqu’à nos jours.
Et puisque nous sommes arrivés au centre historique, il ne faut surtout pas rater le Musée Curtea Veche, à savoir l’ancienne cour princière de Bucarest, connue aussi comme le Palais des Voïvodes. Inauguré en 1972, c’est l’ensemble architectural médiéval le plus ancien de la capitale, qui a servi de résidence pour les voïvodes de la Valachie pendant presque 3 siècles.
Enfin on ne saurait oublier non plus le Musée National de Cotroceni qui se donne pour mission de promouvoir les valeurs historiques et culturelles de la Romanie des 3 derniers siècles à l’aide d’exposition temporaires à sujets des plus divers, conférences, débats et concerts. C’est aussi un important monument d’architecture. Le même ensemble accueille aussi le siège de la présidence de la Roumanie.
Chers amis, nous navons eu le temps de mentionner que quelques-uns des musées importants de Bucarest. Mais il y en a plein d’autres… Une chose est sûre, si vous êtes de passage par la capitale roumaine ça vaut la peine de les découvrir. Les tarifs sont vraiment modiques, moins de 5 euros, le plus souvent, et cela vous aidera à mieux comprendre l’essentiel de ce qui constitue l’âme des Roumains et de la Roumanie.