Jacques Augustin (France) – Le jazz roumain
Voici quelques repères de lhistoire du jazz roumain
Valentina Beleavski, 15.07.2022, 14:45
Le premier
groupe roumain de jazz a vu le jour en 1925 sous le nom de « The Hot Chaps
», sous la baguette du saxophoniste Emil Berindei qui avait fait joué aux côtés
de Jack Hylton à Londres avant de rentrer en Roumanie et de former ce groupe de
jeunes musiciens. Selon le site edusoft.ro Emil Berindei est le pionnier du
jazz roumain, alors que son groupe, qui commence à faire des enregistrements en
1926 et se fait remarquer par la suite à la radio publique roumaine, marque les
débuts du jazz roumain.
En fait, à
en croire cet article qui se veut une plaidoirie en faveur du jazz, la radio
publique roumaine a été le principal promoteur de ce genre de musique, en
invitant constamment les artistes à partager leur musique sur les ondes et à
enregistrer leurs disques en studio.
D’ailleurs,
Radio Roumanie s’enorgueillit de son Big Band et nous en avons souvent parlé
dans nos rubriques musicales. Je ne saurais pas faire une comparaison entre le
jazz roumai et l’afro jazz américain, c’est pour les spécialistes d’en parler.
Mais les musiciens qui s’affirment au cours du 20e siècle sont des
saxophonistes et des pinaistes pour la plupart, des maîtres de l’improvisation,
des compositeurs aussi.
En fait on
connaît très peu sur l’histoire du jazz roumain. On trouve souvent des
présentations de personnalités du domaine dont la contribution est
incontestable. Mais il exsite très peu d’études et d’articles à ce sujet. Le site
valoriromanesti.com le confirme dans son article consacré à l’histoire du jazz
roumain : le principal problème c’est l’absence des documents et des
informations sur une bonne moitié de siècle. Vous l’avez bien compris, il
s’agit de l’époque communiste, lorsque le jazz a du même survivre sous un autre
nom : musique d’estrade.
Qui plus
est, à cette époque-là, de nombreux musiciens roumains ont émigré, explique le
même article. Avant de partir, la presse ne leur a pas accordé la place méritée
dans ses publications. Cela ne veut pas dire que le jazz était mort. Pas du
tout. Des festivals ont été créés, dont certains existent de nos jours encore.
Des voix uniques se sont fait entrentre.
Et je vous fais une recommandation : Aura
Urziceanu. Recherchez sa musique sur internet, vous n’allez pas le regretter.
Et je m’arrête là, puisque à chaque fois vaut mieux laisser la musique parler.
Alros je vous invite à écouter notre rubrique de jazz, diffusée tous les
vendredi et les dimanches.