Le courrier des auditeurs du 21.02.2025
Valentina répond à vos messages et questions ..

Valentina Beleavski, 21.02.2025, 10:24
L’hiver s’est installé
Bonjour à toutes et à tous ! Comment allez-vous ? L’hiver est finalement arrivé à Bucarest. Cela fait longtemps que la capitale roumaine n’a plus été recouverte de neige pendant si longtemps ! Et cela est tombé à pic, puisque les enfants étaient en vacances cette semaine, des vacances appelées « de ski ». Donc ceux qui n’ont pas pu se rendre à la montagne, ont pu quand même profiter pleinement de la neige dans les parcs et dans les rues de la ville. En plus, grâce aux vacances, le trafic a été un peu plus facile à gérer malgré la neige, ce qui a profité aux adultes qui n’ont pas eu de vacances cette semaine. Quant à nous, je vous propose de célébrer l’amitié entre RRI et ses auditeurs, en parcourant plusieurs messages reçus à la rédaction.
Vos réactions à l’émission pour la Journée mondiale de la Radio
Avant toute chose, je vous remercie encore une fois pour vos participations à la Journée mondiale de la Radio, consacrée cette année à la radio et à son rôle dans la médiatisation des changements climatiques. C’est un sujet que notre équipe tient très à cœur et cela nous a fait énormément plaisir de préparer cette émission. Merci, donc, pour avoir relevé notre défi et répondu à nos questions. Merci aussi d’avoir été à l’écoute de notre émission du jeudi 13 février. Vos retours, envoyés juste après notre RRI Spécial, ont été très touchants et je voudrais les partager avec tous les amis de RRI.
Paul Jamet, France
Je commence par Paul Jamet de France qui a été le premier à nous inviter à participer à la JMR et le premier à nous écrire après avoir écouté l’émission. Son message s’intitule « Remarquable ! » et cela nous a beaucoup touchés :
« Quelques mots bien mérités à votre attention pour l’émission spéciale que vous avez préparée et présentée ce jour… Une émission bien structurée et qui répond en tout point au thème de l’édition 2025 – Radio et changement climatique… De plus, la réception sur 17800 kHz était parfaite – SINPO de 55555 – avec un petit récepteur DSP… Et cela en appartement sans antenne extérieure… Il faut dire que les baies vitrées sont orientées Sud-Est… Mais tout de même, la propagation était vraiment excellente. Voilà… Bravo, bravo pour ce beau travail radiophonique… Je l’écris parce que je le pense… Ce n’est pas un message de circonstance… »
Merci de tout cœur, cher ami. Ce fut un travail d’équipe, toute la rédaction a mis tout son cœur dans cette émission. Merci à vous d’avoir partagé le sujet sur le site du RCP, en incitant vos adhérents à relever le défi et à être à l’écoute ou à envoyer des messages. Vous l’avez très bien dit, d’ailleurs, la radio n’existe que si elle est écoutée ! Alors, merci d’avoir été sur les ondes et d’avoir donné un sens à notre travail.
Philippe Marsan, France
La réaction de Philippe Marsan de France n’a pas tardé non plus :
« A l’écoute à Biganos-France, en ondes courtes, ce 13 février 2025, à 11h00 TU, sur 17800 KHz, avec un sinpo correct de moyenne 4/5. Sujet du jour : La journée mondiale de la radio 2025 pilotée par l’UNESCO sur le thème « la radio face au réchauffement climatique ». D’abord : un grand Merci à vous et à Alex d’avoir lu mon message et ma contribution à ce thème, cela m’a touché. Cette émission « spécial » a été très fournie, intéressante et de qualité, bravo à la rédaction française. (…) Voilà résumée cette émission exceptionnelle du 13 février 2025. Commentaire : En tant qu’auditeur, je dirai que Radio Roumanie tient très bien son rôle de média notamment dans ce thème du réchauffement climatique. De par ses compétences, son information, son interactivité, cela implique les auditeurs et créent des liens avec la radio ».
Merci à vous aussi, cher Philippe Marsan, vous avez bien confirmé ce que je viens de mentionner : le réchauffement climatique est un sujet qui préoccupe beaucoup notre équipe en particulier, au niveau de RRI en général, le sujet est souvent présent dans nos émissions, et nous avons souvent donné la parole aux auditeurs pour qu’ils puissent aussi partager leurs messages avec le monde entier. Et je pense que ces messages sont d’autant plus importants en cette période, lorsque les changements climatiques et leurs conséquences dévastatrices sur la qualité de la vie humaine sont mis dans un cône d’ombre, voire niés par les acteurs – mêmes qui en sont les plus responsables…
Jacques Augustin, France
A son tour, Jacques Augustin a suivi dimanche la rediffusion de notre RRI Spécial sur la radio et le réchauffement climatique, ce qui l’a amené à nous dire :
« Quelle excellente émission que celle du dimanche 16 Février sur le changement climatique… La lecture des textes et opinions des participants se révéla très Intéressante et celui de C. Ghibaudo s’avéra le meilleur à écouter. De mon côté, je me demande si l’homme viendra à bout malgré des moyens sophistiqués de ce fléau d’origine humaine ? Quoi qu’il en soit votre auditeur reste fidèle à Radio Roumanie Internationale»
Merci à vous aussi, cher Jacques Augustin, votre question est une des plus importantes à mon avis, mais la réponse, on la saura plus tard… c’est aux générations futures d’y répondre, de nous dire ce que nous leurs avons laissé en héritage.
Nouari Naghmouchi, Algérie
Moins au sujet du réchauffement climatique, mais plutôt au sujet de la radio qui doit rester un média pertinent dans ce véritable océan d’information qui est mis à notre disposition de nos jours, Nouari Naghmouchi d’Algérie a voulu lui aussi nous transmettre ses vœux pour la Journée mondiale de la radio :
« C’est important de se rappeler que la radio n’est pas seulement un outil, c’est un compagnon qu’on finit malheureusement par oublier. On prend sa présence pour acquise. Bonne fête de la radio ! »
Merci cher Nouari. Vous avez raison, face aux réseaux sociaux, la radio est quasi-oubliée des nouvelles générations. Celle de ma fille, par exemple, elle aura 13 ans bientôt, n’écoute jamais la radio et ne comprend même pas son utilité. J’essaie souvent de lui expliquer qu’au cas où tout s’arrête – internet, électricité, abonnements aux plateformes etc – c’est la radio qui reste. Eduquer c’est le mot-clé dans tout, que ce soit le rôle de la radio, les changements climatiques, la littérature, les bonnes manières, les bonnes pratiques… Il ne faut jamais arrêter d’en parler et d’éduquer les nouvelles générations.
Amady Faye, Sénégal
Je salue aussi notre ami sénégalais Amady Faye qui nous a envoyé le message suivant :
« Je souhaite une bonne fête de Dragobete à toutes les personnes amoureuses de Roumanie ! Bonne réception et bonne fin de matinée à Bucarest ! »
Merci pour vos vœux, cher ami, et pour l’accusé de réception. J’en profite pour vous dire deux mots sur cette fête roumaine de l’amour.
Dragobete, la fête roumaine des amoureux
Le patron de l’amour est généralement connu sous le nom d’Eros ou de Cupidon. Mais pour les Roumains il porte un tout autre nom: Dragobete. Dans les légendes populaires, Dragobete est le fils de Dochia, une vieille femme qui symbolise l’hiver. Il est beau, jeune et immortel, protecteur des oiseaux, annonceur du printemps et donc symbole de l’amour. Son rôle est de réinstaurer l’équilibre dans la nature après le départ de l’hiver.
En Roumanie c’est le 24 février qui est consacré à ce personnage mythologique, une fête liée à la fertilité et à la renaissance de la nature.
La fête de Dragobete est donc fondée sur des rituels anciens liés au printemps. Jadis, on croyait que le printemps arrivait juste après le 15 février. Par conséquent, cette fête comporte des rituels liés à la fertilité et à la régénération de la nature et de l’homme. Et comme cette régénération doit se produire sous le signe de l’amour, on comprend pourquoi la fête du Dragobete réunit tous ces éléments qui marquent le transfert du pouvoir à la nouvelle saison qui annoncent la renaissance de la nature. La Dragobete est donc une fête très ancienne et très intéressante.
Malheureusement, elle a été jetée à l’oubli, notamment au moment où, après la chute du communisme, les Roumains ont voulu se rapprocher d’une autre fête, celle de la Saint Valentin, car émerveillés par tout ce qui était nouveau, moderne et surtout américain. Par conséquent, la Saint Valentin a longtemps éclipsé la fête de Dragobete.
Toutefois, au fil des décennies, l’aspect commercial de la Saint Valentin est devenu de plus en plus accentué et les nouvelles générations ont décidé de raviver la fête autochtone oubliée. L’occasion de redécouvrir de nombreuses légendes. En voici quelques-unes. Par exemple, le jour de la Dragobete, les jeunes filles avaient l’habitude de se laver le visage avec de l’eau provenant de la neige. On disait que cette neige fondue appartenait aux fées qui transmettaient ainsi leurs pouvoirs miraculeux. Par conséquent, les jeunes filles qui se lavaient le visage avec de la neige fondue allaient conserver leur beauté tout le long de l’année. Il y a plein d’autres légendes liées au Dragobete, que les spécialistes du folklore tentent de ramener dans l’attention publique.
Dans la tradition ancienne, observée dans les villages traditionnels d’autrefois, Dragobete imposait des règles strictes à respecter par tous ceux qui souhaitent avoir une année tranquille. Dans les communautés traditionnelles, le 24 février, on ne sacrifiait pas d’animaux, on ne cousait pas et on évitait des disputes. Les filles cueillaient les premières fleurs du printemps – des perce-neiges et des violettes – qu’elles mettaient aux icônes jusqu’au mois de juin, lorsqu’elles les jetaient dans les rivières. Et la liste des traditions se poursuit.
Quelle que soit votre fête de l’amour, la Saint Valentin, la Dragobete ou autre, l’important c’est de partager son amour avec le monde, car l’amour instaure la paix et a le pouvoir d’arrêter les guerres.