Le courrier des auditeurs du 19.09.2024
Charlotte répond à vos messages
Fromenteaud Charlotte, 20.09.2024, 11:00
Bonjour à tous et à toutes qui nous écoutez où que vous soyez ! Semaine mouvementée en Roumanie avec les conséquences de la tempête Boris d’une part et le tremblement de terre à Vrancea qui s’est produit lundi. Une large partie de l’est de la Roumanie peine encore à se redresser après les violentes averses qui se sont produites la semaine dernière. Les ONG comme l’église ainsi que la diaspora se sont mobilisés pour envoyer de l’aide et des fonds afin de venir en aide aux victimes qui se trouvent aujourd’hui sans domicile, relogées dans des camps et dans l’attente de pouvoir reconstruire ce qu’elles ont perdu. Les autorités ont fait tout leur possible pour réagir rapidement et intervenir sur place afin de limiter les dégâts. Malheureusement, la Roumanie, comme ses voisins, n’était pas préparée à de telles intempéries, très rares dans notre région. Toutefois, les choses ont été dites clairement, les pays d’Europe doivent désormais se préparer à subir plus souvent ce type de tempête, dont la fréquence va augmenter, conséquence du réchauffement climatique que nous faisons subir à notre planète. Quelques jours plus tard, ce lundi, un tremblement de terre de 5,2 sur l’échelle de Richter, s’est produit dans le centre-est de la Roumanie. Heureusement ce dernier n’a fait ni dégât ni victime. Une chance, si je puis m’exprimer ainsi, au vu des circonstances de la semaine passée. Je tiens quand même à préciser qu’après 8 ans en Roumanie, je n’avais eu qu’une légère expérience des tremblements de terre, puisque je n’en avais senti qu’un seul, dans mon sommeil. Difficile de se faire une idée. Mais cette fois j’étais bien réveillée, assise sur mon canapé, et tout mon appartement s’est mis à onduler. Le temps que je comprenne ce qui était en train de se passer et c’était déjà terminé ! Je me suis empressée de vérifier que je n’avais pas rêver en cherchant des informations sur internet. Vraiment une drôle de sensation ! Bref, la météo et les plaques tectoniques n’étaient pas avec nous ces derniers jours. Trêve de bavardage. Penchons nous plutôt sur vos messages !
Nos amitiés à M. Augustin de France que nous remercions chaleureusement pour ses lettres régulières et ses nombreuses questions qui permettent d’alimenter en continue cette rubrique ! Vous nous avez écrit dans l’un de vos messages déjà daté du mois d’août : « Pour ouvrir cette lettre, permettez-moi de remercier Radio Roumanie Internationale et particulièrement Charlotte de m’avoir répondu dans le courrier des auditeurs du 02 Août sur la protection des oiseaux dans le delta du Danube. Cette émission reste ma favorite comme pour beaucoup de radio écouteurs je pense. Dans votre émission, la palme est revenue à la route des vins de la Dobroudjra. Mais quels sont les plats que l’on y déguste au niveau régional.? »
Je vous remercie donc à mon tour et vais m’empresser de répondre à cette nouvelle question. Comme vous le savez peut-être, grâce à nos nombreuses rubriques sur le sujet, la Dobroudja se trouve entre la mer Noire et le Danube. C’est pour cette raison que le poisson est à l’honneur dans bon nombre de plats traditionnels de cette région, contrairement aux autres régions de Roumanie où la viande reste l’ingrédient principal ! Rappelons que la Dobroudja a aussi été très marquée par son passé Ottoman qui a largement influencé sa cuisine. Ainsi, le mouton et la chèvre sont des viandes très utilisées dans les plats typiques de la région, là où le porc et le bœuf restent à l’honneur dans le reste du pays. Si vous avez un jour la possibilité de vous y rendre, ne manquez pas de goûter l’agneau rôti, la moussaka à la viande de mouton ou encore les friands au fromage de brebis appelés « placinta dobrogeana ». Voilà, j’espère que cette réponse vous aura mis l’eau à la bouche. Je vous rappelle que vous pouvez aussi retrouver de nombreuses recettes de plats traditionnels des différentes régions de Roumanie sur notre site internet dans la rubrique « Le plat du jour ».
Direction le Brésil à présent, d’où nous écoute M. Reginaldo qui nous écrit dans l’un de ses messages « comment allez-vous , salutations du brésil , mon nom est Reginaldo. J’ai écouté radio Roumanie internationale en langue française . Aussi les nouvelles et informations sur Roumanie et sa région. La Roumanie, c’est un beau pays , j’aime beaucoup la musique traditionnelle de votre pays . » Merci pour ce gentil message. Il est vrai que la musique traditionnelle roumaine est très festive et très originale de par son style unique. Merci pour ce compliment, d’autant plus touchant que les Brésiliens ont la réputation d’être fin connaisseurs en matière de musique et de rythmes endiablés !
Salutations à M. Christian Louhou originaire du Congo Brazzaville mais qui nous écoute depuis la France et nous écrit « Je suis un fidèle auditeur de radio Roumanie internationale et je réside en France. Je suis ressortissant du Congo Brazzaville (Afrique centrale). Je voudrais savoir combien d ‘albums de musique sont produits chaque année en Roumanie, mais, aussi le nombre de films de long métrage sont produits chaque année en Roumanie et le nombre le livres qui sont publier dans le pays ? Enfin, je voudrais savoir combien il y a t-il d’artistes interprètes, d’écrivains, de réalisateurs de films de long métrage et du nombre de maisons d’édition de livres, de labels de musique et de sociétés de production de films long métrage en Roumanie? » Je m’excuse, je ne vais pas être en mesure de répondre à vos questions, car les informations que vous demandez ne semblent pas disponibles. Toutefois, selon un article datant de 2016, la valeur totale du marché du livre cette année là s’élevait à 60 millions d’euros en Roumanie, contre 45 milliards de dollars aux Etats-Unis, et une moyenne de 30 milliards d’euros dans l’UE. Même si l’on ne peut pas dire que le marché du livre se porte mal en Roumanie, on ne peut pas non plus affirmer qu’il se porte bien. Les Roumains lisent en moyenne assez peu. Toutefois, je vous invite si vous ne la connaissez pas encore, à découvrir sur notre site internet, la rubrique littéraire de notre collègue Ioana qui met à l’honneur la littérature roumaine et moldave contemporaine. J’espère que cela satisfera votre curiosité, faute de pouvoir vous donner les chiffres que vous avez demandé.
Bien le bonjour à notre ami et fidèle auditeur Paul Jamet dont voici les retours suite à mon reportage sur l’Europe en train « Vous avez rediffusé ce matin l’interview d’Alan qui est retournée en France en train et en bus pour diminuer son bilan carbone ; il était interviewé par Charlotte Fromenteaud … Je voudrais attirer votre attention sur le fait qu’Alan n’a en rien modifié le bilan carbone global ! IL a modifié son propre bilan carbone de manière virtuelle, sur le papier mais pas concrètement ! Et cela pour une raison toute simple : l’avion Bucarest – Paris qu’il aurait pu prendre a tout de même volé, mais sans lui à bord … mais en transportant un autre passager ou un siège vide ! Au final, les mêmes quantités d’énergie ont été consommées ; cela n’a rien changé . » Merci Monsieur Jamet comme toujours de faire avancer le débat. Evidemment je pense que notre propos était surtout d’encourager les gens à changer leurs habitudes, car beaucoup, contrairement à vous, continuent encore à prendre souvent l’avion, les vols low-cost permettant de voyager le temps d’un week-end et ce à moindre frais. Evidemment, nous n’avons pas de solution miracle pour le moment, il ne s’agit pas non plus de faire culpabiliser les gens. Simplement de montrer que d’autres façons de voyager sont possibles et agréables. Et je reste convaincue que c’est à nous de faire changer les choses, car si nous attendons que les politiques et les entreprises le fassent à notre place, nous ne sommes pas sortis de l’auberge, le poids économique du pétrole et du gaz dans notre monde étant encore beaucoup trop important aujourd’hui.
On part cette fois en Algérie pour retrouver notre cher M. Nouari qui nous en dit un peu plus sur sa ville et son pays et nous raconte sa passion pour la radio. Voici ce qu’il nous écrit : « Bonjour et comment allez vous et ma belle radio RRI. J’habite dans la ville de Sétif distant de la capitale d’Algérie de 250 kms, c’est une belle ville touristique. Je m’appelle Naghmouchi Nouari fidèle auditeur à RRI depuis plus de trente années à ce jour et pour toujours, j’ai eu ma première connexion à RRI quand j’étais un étudiant au lycée technique j’ai un ami qui écoute à l’époque les radios ondes courtes et m’a parlé de ces stations et qui organisent des concours, alors, j’ai décidé d’acheter un radio avant il existe en Algérie des radios et moins cher, j’ai commencé à écouter ces radios en langue Arabe et Français comme radio Suisse, radio Berlin, la BBC, la VOA, la kbsworld et RCI et surtout RRI. Je passe tout mon temps aux études et le soir j’écoute la radio au lieu de regarder la TV et je ne vous cache pas que depuis cette date que j’écoute la radio et c’est mon souhait dans la vie et je suis très connu par ces radios à ce jour et j’ai des Amies de classe qui écoutent ces radios et on parlent souvent de ces stations et ces concours. Un grand bravo à RRI service français. » Un grand merci pour ce message chaleureux. Nous sommes ravis que la radio vous passionne autant, surtout dans ce monde ou la télévision et les réseaux sociaux occupent une large place dans nos cœurs et nos esprits. J’espère que vous aurez l’occasion d’écoutez nos réponses à vos messages. Nous vous envoyons nos amitiés à vous et vos amis de classe !
Voilà chers auditeurs et auditrices, c’est sur ce dernier message que s’achève cette nouvelle rubrique du courrier des auditeurs. Un grand merci à tous et toutes pour vos messages réguliers et à très bientôt !