Le courrier des auditeurs du 8 décembre 2023
Ioana répond à vos lettres et à vos messages
Ioana Stăncescu, 08.12.2023, 09:51
Madame, Monsieur, bonjour ou bonsoir
où que vous soyez. Je suis ravie de revenir au micro du courrier pour répondre
à vos lettres et à vos messages.
Paul Jamet, France
Et je commence l’actuelle édition par
un petit clin d’œil amical à M. Paul Jamet qui nous a envoyé sept nouveaux
rapports d’écoute et quelques mots qui nous font chaud au cœur. En fait, il dit
et je cite « Le DRM offre un confort d’écoute auquel on s’habitue très
très bien ! Merci à RRI d’être la seule station à promouvoir cette technologie
vers laquelle se tournent essentiellement les stations asiatiques, l’Inde en
particulier qui utilise le simulcast sur son réseau d’émetteurs en ondes
moyennes. De mon point de vue il s’agit d’un excellent choix. » On se
bataille pour continuer à émettre sur les ondes courtes, espérons pouvoir le
faire le plus longtemps possible. Merci beaucoup pour tous les détails sur nos
émissions, merci de continuer à nous écouter fidèlement et à bientôt de vous
lire !
Philippe Marsan, France
Restons toujours en France pour
passer le bonjour de nous tous à Philippe Marsan de Biganos. A l’écoute le 06
octobre 2023 à 10h00 sur 17630, il nous a rédigé un rapport d’écoute bien
fourni qui sera récompensée d’une carte QSL virtuelle. Hé oui, comme on vous
l’avait déjà annoncé, cette année, RRI utilisera la version électronique de ses
cartes QSL. C’est un compromis pour faire des économies, tout en continuant à
récompenser votre fidélité. Cher Monsieur Marsan, je suis très contente de vous
savoir à l’écoute de notre courrier, je suis contente d’apprendre que vous ayez
écouté l’entretien que j’ai fait avec Jean Marc Olry lors de son passage à Bucarest
et surtout, je suis heureuse d’apprendre qu’avec Maryse, vous avez pris la
décision de vous marier au bout de 15 ans de vie commune. Félicitations et
plein de bonheur à tous les deux !
Les radioamateurs de Roumanie
Dans le message que je viens de
citer, vous affirmez que vous aimeriez savoir s’il y a des radioamateurs en
Roumanie. Vous avouez que cette question vous a été inspiré par un film
français sorti en 1956, à savoir « Si tous les gars du monde ». Pour
ceux qui n’ont pas eu l’occasion de voir le film, M. Marsan raconte brièvement
son histoire. Il s’agit d’un petit chalutier de Concarneau en pêche en haute
mer dont l’équipage tombe victime d’une infection alimentaire. Le commandant de
bord veut envoyer un signal de détresse par la radio, mais son matériel est en
panne. Etant radio amateur, il va mettre en service son équipement personnel en
utilisant les gammes de fréquences amateur. Ainsi dans le monde entier, une
chaine va se former grâce aux radioamateurs du monde qui permettra d’acheminer
par avion le sérum nécessaire jusqu’au bateau en détresse. » Une histoire
très émouvante, vous avez entièrement raison. Cela me fait penser aussi à une
discussion que nous avons eue, un jour, à la radio, dans le contexte des
conflits mondiaux susceptibles de produire des soucis de communication. Et Alex
disait et je lui donne entièrement raison, que la radio à ondes courtes s’avère
extrêmement fiable, car les signaux peuvent être reçus même dans des régions
éloignées ou dans celles où les infrastructures de communication sont limitées.
Voilà pourquoi les ondes courtes restent un moyen de communication auquel on
peut faire entièrement confiance. Et pour répondre à votre question, bien sûr
qu’il existe des radioamateurs en Roumanie. Nous avons même une Fédération des
radioamateurs qui réunit les différents clubs à travers le pays et dont le
nombre se monte à une cinquantaine. Chaque année, plusieurs compétitions ont
lieu parmi lesquelles, le Championnat national en ondes courtes, la Coupe de la
Roumanie en ondes courtes, le Championnat national individuel de Télégraphie,
le Championnat national d’orientation radio individuel, par équipes ou pour les
jeunes ou encore le Championnat national de création technique. Bien
évidemment, il y a aussi des compétitions internationales auxquelles la
Roumanie participe telles le Championnat balkanique en ondes courtes, le
concours en DX All Asian DX Contest et d’autres. Il existe un collège en charge
de la coordination du réseau radiophonique en cas de situation d’urgence ayant
à sa tête Marian Aradoaiei. La fédération roumaine des radioamateurs a son
propre site à l’adresse www.hamradio.ro et
bien évidemment des séries de QSL.
QSL 2023
A propos de cartes QSL. Un mois avant
la fin de l’année, RRI a enfin la nouvelle série de cartes qui, comme je viens
de le dire, sera uniquement virtuelle. C’est une série consacrée à la ville de
Timisoara, capitale culturelle européenne en 2023 et que nous vous présentons
dans le cadre du Courrier des auditeurs. La semaine dernière, Alex vous a fait
découvrir la cathédrale Saint-Georges et le
Palais Episcopal de Timisoara, vos QSL pour les mois de mai et de juin. Moi, je
continue la présentation de la série avec deux autres monuments correspondant
chacun, à un mois de l’année.
QSL juillet 2023 – La Cathédrale métropolitaine orthodoxe de Timisoara.
Alors, à ceux d’entre vous ayant
rédigé des rapports d’écoute pour juillet, nous allons envoyer une jolie carte
avec la Cathédrale métropolitaine orthodoxe de Timisoara. C’est l’édifice
religieux le plus grand de Timișoara. Sa construction remonte aux années 1936-1940
et elle est en étroite relation avec l’année 1919, lorsque, le 28 juillet, la
région de Banat s’est réuni aevec le Royaume de la Roumanie.
Le style architectural, à la fois
unique et inhabituel pour un lieu de culte orthodoxe, mélange des éléments
spécifiques au style roumain à des éléments byzantins présents également dans
plusieurs monastères du 14e siècle. Doté de neuf grands clochers et de quatre
plus petits, l’édifice est construit sur une charpente faite de plaques de
béton armé. Plus d’un millier de piliers enfoncés jusqu’à 20 mètres de
profondeur sous cette plaque soutiennent les voûtes. La cathédrale mesure 63
mètres de long et 32 mètres de large. D’un poids total de 8000 kilos, les sept
cloches qui fabriquées avec des matériaux originaires des îles de Sumatra et de
Bornéo ont bénéficié du talent du compositeur Sabin Drăgoi qui a réalisé
l’harmonisation de leurs sonneries. Dans le sous-sol de la cathédrale métropolitaine,
les visiteurs peuvent admirer une riche collection d’objets religieux anciens
et d’icônes. Du 2003 au 2006, les fresques ont été nettoyées, en conférant à
l’édifice son éclat d’autrefois.
QSL août – la Maison Brück
Passons maintenant à la carte QSL
pour le mois d’août
consacrée à la Maison Brück dont la construction que l’on doit aux architectes Székely László et
Arnold Merbl remonte à 1910. Construit sur quatre niveaux, avec sous-sol,
rez-de-chaussée et trois étages, l’édifice propose un mélange de styles architecturaux
avec des éléments Art nouveau et Sécession auxquels s’ajoutent des motifs
folkloriques hongrois.
Des carreaux de céramique, ornés
d’éléments propres à la Sécession hongroise et qui renvoient aux édifices de
Budapest décorent la façade sur laquelle on peut voir, inscrites sur le
frontispice, les initiales du premier propriétaire Salamon Brück. Construit
entièrement en brique, les murs ont 70 centimètres d’épaisseur et le plafond
est voûté. Une fois la construction achevée, son propriétaire, Salamon Brück y
a ouvert en 1910, au rez-de-chaussée, une pharmacie, ouverte de nos jours
encore et dont une partie du mobilier date du début du XXème siècle. Le mot «
Pharmacie » est marqué en haut du frontispice en trois langues : roumain,
hongrois et allemand.
Lors d’un voyage d’affaires entrepris
à Timisoara, en 1997, un Italien, Gianluca Testa, a pris conscience de
l’importance historique de la Maison Brück, divisée en plusieurs appartements.
Il en achète un et il décide de démarrer
la restauration de tout le bâtiment. Il obtient les certificats nécessaires et
il démarre des travaux de rénovation de la façade, de l’escalier intérieur et
de toutes les chambres. Le coût des travaux s’est monté à 300 000 euros.
Nouari Naghmouchi, Algérie
Dirigeons-nous vers l’Algérie pour un
petit coucou amical à Nouari Naghmouchi. Comment allez-vous ? Merci
beaucoup de vos vœux à l’occasion du 95ème anniversaire de Radio
Roumanie, votre belle station comme vous avez la gentillesse de l’appeler. Pour
ceux d’entre vous qui ne le savent pas, je rappelle que cette année, le 1er
novembre, Radio Roumanie a célébré les 95 ans de sa première transmission en
direct. Cet événement s’est produit en 1928, à 17h00, lorsque l’annonce «
Bonjour, ici Radio Bucarest » a été entendue sur les ondes, prononcée par le président
de la Société de diffusion radiotéléphonique de l’époque, le physicien Dragomir
Hurmuzescu. Cher Nouari Naghmouchi, bien des choses à vous et à vos proches et
à très bientôt sur nos ondes.
C’est tout pour
aujourd’hui. Ioana vous remercie de votre attention et vous donne rendez-vous
en 2024, au micro du courrier des auditeurs. En attendant, portez-vous bien et
prenez soin de vous ! A bientôt !