Le courrier des auditeurs du 28.09.2018
Ligia répond à vos questions...
România Internațional, 28.09.2018, 15:09
Bonjour ou bonsoir, où que vous soyez. Ravie de vous retrouver après mes vacances. J’ai prolongé l’été et fait le plein d’air frais et de beauté au delta du Danube, cette contrée des eaux dont nous vous avons souvent parlé sur les ondes.
Cela vaut la peine de la revoir, d’autant plus que le temps s’y prêtait à merveille, début septembre. Cette fois-ci, nous avons choisi une pension à Dunavăţul de Jos, au département de Tulcea, parce que nous avions souhaité un endroit où l’on puisse arriver en voiture. Une pension dont je suis tombée amoureuse de la beauté, de 7 chambres, équipée d’une petite piscine juste ce qu’il faut. Et à un endroit très calme, ce qui nous changeait vraiment du tumulte de la vie dans une ville aussi agitée que Bucarest. J’ai pu constater avec étonnement que dans ce village de pêcheurs du delta qui compte moins de 600 habitants il y avait une structure de 5 marguerites (soit 5 épis) et au moins trois de 4*, la plupart étant des 3*, au moins 9 structures d’hébergement. L’offre est vraiment pour toutes les bourses. Que faire au delta du Danube ? Visiter cette terre la plus jeune d’Europe, ses canaux, voir les oiseaux, mais aussi les animaux et la végétation deltaïque, surtout les nénuphars, se reposer, profiter de la cuisine à base de poisson – ce qui peut être vraiment très alléchant, je vous assure. Certains y viennent aussi pour la chasse et la pêche.
Généralement, les pensions vous proposeront les excursions en barque à moteur qu’elles organisent. Il y en a jusqu’à la forêt séculaire de Letea, où vivent des chevaux sauvages. Cette fois-ci, nous nous sommes laissé tenter par une journée sur de petits canaux bordés d’arbres jusqu’au lac Razelm et à la plage sauvage de Perişoru à la mer Noire. Cela nous a permis de voir des colonies de nénuphars blancs et jaunes, du roseau, et dans la végétation, des pélicans, des cygnes, mais aussi des oies et des canards sauvages. L’un était si habitué aux photos qu’il posait littéralement en vedette, et n’affichait aucune crainte à l’approche de la barque. Nous avons également vu des aigrettes gracieuses et des hérons cendrés, et nous avons eu de la chance, aussi un pygargue à queue blanche qui s’est envolé, comme d’ailleurs les pélicans et les cygnes. Cà et là quelques cormorans et d’autres oiseaux noirs qui ne volaient pas, mais semblaient littéralement marcher sur l’eau à grande vitesse.
Après un passage au lac Razelm, nous nous sommes retrouvés sur la plage sauvage à la mer Noire avec un temps pour la baignade, pour explorer ou pour prendre des photos. Nous avons apprécié notre journée en bateau, et voilà, j’ai revu les oiseaux dont nous avons souvent l’occasion de vous parler sur les ondes, ils sont toujours là. Effectivement, début septembre, beaucoup étaient déjà partis, dont les cigognes et la plupart des pélicans, par exemple. Vous voulez savoir s’il y a des moustiques, c’est ça ? Eh bien, cela dépend de l’efficacité des produits que les propriétaires des structures touristiques mettent. Et il y en a à partir de 20h très précises pendant une vingtaine de minutes, c’est tout. Nous avons profité de notre passage en Dobroudja pour visiter la citadelle génoise d’Enisala, du XIIIe siècle, mais construite sur un emplacement déjà habité au VIe siècle av. J.C. et récemment rénovée. Nous avions déjà visité la cité de Histria auparavant.
Du reste, nous avons constaté que le delta pouvait être un lieu parfait pour la détente. Quant à la cuisine du terroir, c’est super si vous aimez le poisson. Vous pouvez savourer le délicieux storceag, une soupe de poisson que j’ai goûtée pour la première fois, et toutes les autres spécialités de carpe, silure, brochet, carassin et autres ou même d’esturgeons préparées par les gens de l’endroit. N’oubliez pas d’essayer les œufs de poisson. Ce qui est une expérience inédite, c’est d’assister à la préparation du repas dans la cour de quelqu’un – plusieurs pensions proposent des trajets de découverte du delta en barque avec un tel repas, c’est vraiment spécial. Voilà, c’était une invitation à passer quelques jours au delta du Danube, une région à part. Le meilleur mois pour le visiter est mai, jusqu’en septembre.
Nous en arrivons à la lecture de vos lettres et autres messages. Et je commence par M Bernard Watelet, de France : « Dans le magazine Pro memoria, j’ai écouté avec attention l’histoire du Comité national roumain et de son émission sur Radio Linz en 1944. J’ai bien aimé la présentation du livre « Le Bout du chemin » dans la rubrique Actualités culturelles. Agréables chansons au cours du quart d’heure musical. Dans le Club affaires, j’ai suivi avec attention le rappel des différentes périodes de la production aéronautique. Au cours du programme musical, j’ai bien aimé les chansons traditionnelles de la région de Bistiţa Năsăud et la petite présentation du département. Dans le magazine Société, intéressant reportage sur le phénomène des habitats et habitations informels. Au cours du programme Visitez la Roumanie, j’ai apprécié les actualités culturelles d’Alba Iulia. Dans le programme Carnet d’adresses, c’est avec intérêt que j’ai écouté le point sur le marché des investissements et des fusions par des étrangers en Roumanie et par des Roumains à l’étranger. » Merci pour votre intérêt, M Watelet.
« Un jour ou l’autre il faut prendre la décision de refermer l’enveloppe et d’aller à la poste ! Celle-ci contient 35 rapports d’écoute », nous disait M Paul Jamet, de France, très actif sur nos ondes et par des messages. Maintenant, nous espérons être à la hauteur avec les cartes QSL. Merci aussi pour la question sur le vélo électrique, que l’on rencontre parfois en ville, mais moins que les trottinettes électriques. On en trouve pour toutes les bourses. Vous pourriez éventuellement être intéressé par une de mes émissions récentes, Carnet d’adresses, consacrée à la relance de la marque roumaine Pegas. Justement, elle fait aussi des vélos électriques.
Bien le bonjour en France à M Bernard Dordenart, qui nous dit qu’il est « un radio écouteur des ondes courtes depuis plus de 50 ans. Je me souviens de vous avoir écrit en 1968, au temps de Radio Bucarest, et d’avoir eu la réponse dans votre sympathique Courrier des auditeurs. Par retour du courrier, j’avais reçu des timbres et votre carte QSL. Aujourd’hui je constate qu’avec Internet, beaucoup de stations ont disparu des ondes courtes, et que Radio Roumanie est toujours présente. Félicitations ! Je souhaite encore longue vie à Radio Roumanie Internationale ! », conclut notre auditeur de longue date. Merci pour votre lettre, elle nous a émus, et bonne continuation !
Maurice Mercier, de France, bonjour. Ileana a été très touchée par votre message et vous en remercie chaleureusement. Elle se félicite d’avoir l’opportunité de travailler en français et vous assure qu’elle garde d’excellents souvenirs de vous. Votre lettre nous est parvenue avec retard parce que notre collègue du Service Lettres a été en arrêt maladie pendant longtemps.
Philippe Marsan, de France, bien le bonjour à vous et à Mme Maryse. Je découvre votre rapport d’écoute spécial de Greez sur Roc, et me réjouis de constater que vous avez suivi mon Courrier des auditeurs avec le message pour l’anniversaire du Radio Club du Perche. Merci pour les cartes postales – celle du bassin d’Arcachon était superbe !
Nous restons en France avec ce rapport d’écoute de M Jean Barbat, qui nous dit « Merci, chers amis, pour ces bonnes émissions ! » Merci à vous, et aussi pour la question, très adaptée au temps qu’il fait ces derniers jours. M Barbat nous a demandé comment se chauffent les Roumains. Question notée. Bien des choses à vous, M Barbat !
Merci à toutes celles et à tous ceux qui nous ont écoutés et nous ont écrit, dont Gilles Gautier, Michel Minouflet, M Jean-François Meile, les trois de France, que je salue, MM Ingmar Larsson, de Suède, Roger Roussel, du Canada – et merci pour vos appréciations à l’égard de nos émissions -, Amady Faye, du Sénégal.
