Le courrier des auditeurs du 24 février 2023
Ioana répond à vos lettres et messages
Ioana Stăncescu, 24.02.2023, 10:54
Bonjour à toutes et
à tous ! Quoi de neuf de votre côté ? Même si la Saint Valentin est devenue
célèbre dans la Roumanie postcommuniste, de plus en plus de Roumains lui tournent dernièrement le dos
pour privilégier une fête de l’amour autochtone, à savoir le Drogobete. Marquée
chaque année le 24 février, la Dragobete n’est pas une simple célébration de
l’amour, mais aussi la célébration de la bonne santé et de la bonne humeur.
Mais qui est donc le Dragobete? Dieu de la mythologie, proche d’Eros ou de Cupidon,
le Dragobete est un jeune homme beau et charmant qui chaque année, le 24
février, laisse les mortels l’apercevoir pour leur annoncer le nouvel ordre
terrestre qu’il se prépare à mettre en place à l’approche du printemps. Delia
Suiogan, ethnologue à l’Université de Nord de Baia Mare nous en dit davantage:
Au Maramures, dans
le nord de la Roumanie, le Dragobete est connu sous le nom de Dragomir ou du
Cap Printemps. C’est un personnage qui s’attribue toutes les caractéristiques
du Dragobete, sauf sa nature zoomorphe et anthropomorphe. Dans les régions
extérieures à l’arc carpatique, le Dragobete est un personnage mythique, avec
la tête d’un humain et les pieds d’un bélier. Il s’agit là d’une représentation
ancestrale, d’origine trace, que l’on retrouve dans d’autres mythologies aussi.
Dans la tradition roumaine, la fête du Dragobete se voit attribuer trois dates
distinctes: le 24 février, le 28 février ou le 1e mars. Sur ces trois jours, le
24 février est le plus rencontré. Mais bon, on va dire que la signification de
ces dates a fini par se juxtaposer et les trois sont en rapport avec le
printemps.
Chez les Roumains,
le nom de Dragobete s’associe à celui d’un personnage mythologique. Certaines
légendes le mentionnent comme étant le fils de mère Dochia, un jeune homme beau
et immortel, protecteur de l’amour. Son nom diffère en fonction de la région ethno-folklorique
où l’on se trouve. Jadis, la tradition voulait que le jour de Dragobete, les
jeunes filles se lavent le visage de neige fraichement fondue pour rester
belles et en bonne santé tout le reste de l’année. Malheureusement, ces
coutumes ont disparues, malgré les efforts des spécialistes de les faire
renaître. Delia Suiogan affirme que:
Le Dragobete est
une fête très ancienne et très intéressante que malheureusement, nombre de
Roumains ont délaissée, en privilégiant la Saint Valentin. Mais, à la
différence de cette fête d’origine occidentale, celle roumaine tire sa source
d’anciens rites païens annonçant le printemps. Dans la tradition de chez nous,
le printemps commence à s’installer à partir du 15 février. Du coup, les fêtes
qui l’annoncent comprennent des rituels de fertilité et d’amour. Voilà pourquoi
le Dragobete est considéré comme une célébration de l’amour, du couple, bref,
du renouvellement.
Même si
dernièrement, le côté commercial de cette fête a pris le dessus sur son côté
symbolique, les Roumains l’apprécient de plus en plus, surtout que c’est par le
Dragobete que commence la série de fêtes consacrées au printemps. N’oublions
pas que quelques jours après la Dragobete, la Roumanie marque le 1er mars, la
fête du Martisor avant de célébrer la Fête des mères et des femmes, le 8 mars.
Hé oui, on est gâté mesdames, ne serait-ce que quelques jours par an!
Comment va notre
cher ami Paul Jamet ? J’adore les liens littéraires que vous m’envoyez par
mail, cela m’intéresse beaucoup et ça me fait un immense plaisir. Déjà de
savoir que nos amis s’intéressent à la littérature et aux coups de cœur de la
rentrée littéraire, mais en plus, qu’ils sont prêts à échanger avec nous.
Alors, permettez-moi, cher Paul Jamet de passer brièvement en revue les dix
livres mentionnés par les deux auteurs de cet article, Laurence Houot et
Mohamed Berkani. Prenez donc quelque chose à écrire pour savoir quoi acheter
une fois dans les librairies. Il s’agit, comme vous allez le voir de cinq
romans français et cinq étrangers. En voici les titres : La Maison en
pierre, de l’écrivaine zimbabwéenne Novuyo Rosa Tshuma, Adieu
Zanzibar, du prix Nobel, Albdulrazak Gurnak, À prendre ou à
laisser, de l’Américaine Lionel Shriver, A qui la faute, de
l’écrivain islandais Ragnar Jónasson, Matrix, de la romancière
américaine Lauren Groff, Les sources, de Marie-Hélène Lafon,
Le silence et la colère, de Pierre Lemaitre, Terminus
Malaussène, de Daniel Pennac, Fille en colère sur un banc de
pierre, de Véronique Ovaldé et enfin , Le chant du silence de
Jérôme Loubry. Si vous n’avez pas eu le temps de tout noter, pas de souci, vous
allez trouver tous les titres sur notre site internet, dans le coin réservé aux
auditeurs.
Merci encore une
fois à notre auditeur, Paul Jamet, pour avoir pensé à m’envoyer ce lien très
intéressant et qui me donne envie de me rendre au plus vite possible dans une
librairie française pour avoir accès à tous ces titres que je viens de
mentionner. Malheureusement, j’ai raté mon dernier voyage en France, il était
prévu pour la mi-février et, deux jours avant de prendre l’avion j’ai commencé
à me sentir mal, à avoir de la fièvre et des nausées. Et puis, le diagnostic
est tombé : j’ai attrapé le virus de la grippe A. Du coup, j’ai tout annulé et
j’ai passé ma petite semaine de vacances chez moi, au lit avec mon chat qui
était tout content de m’avoir toute la journée à sa disposition.
Comment allez-vous
cher René et Louisette Pigeard ? Cela fait un petit moment qu’on n’a plus reçu
de vos nouvelles, j’espère que nos salutations les plus sincères et les plus
amicales vous fassent du bien. Même si vous ne nous écrivez pas, on espère
vraiment que vous continuez à nous écouter et que nos programmes s’avèrent tout
aussi intéressants comme d’habitude. Cher René, vous avez le bonjour de tout le
monde, non seulement de ceux présents en ce moment à la radio, mais aussi
d’Ileana et de Ligia qui se remettent à moi pour vous faire des gros bisous
radiophoniques. On vous serre tous les deux dans nos bras et on vous souhaite
une excellente fin de semaine !
Bonjour à vous,
cher Daniel Klotz de Marseille, en France et comment allez-vous ? Merci bien
d’avoir suivi nos programmes consacré au piratage informatique, au musée de
Golesti, d’arboriculture et de viticulture et à la musique de jazz. Je sais que
nous avons enregistré du retard dans l’envoi de nos cartes QSL, mais jamais un
retard si long comme celui que vous invoquez. Dans ce cas, je pense que nos
cartes QSL se sont perdues en route, car sinon, ce n’est pas possible. Surtout
que dernièrement, nous avons des renforts qui nous aident à bien avancer dans
la correspondance. Alors, espérons que le prochain courrier qui vous sera
destiné finira par vous parvenir. Merci de rester fidèle à nos émissions et à
la prochaine !
Restons toujours en
France et dirigeons-nous du côté de Biganos, pour un petit coucou amical à
notre ami Philippe Marsan qui nous a envoyé un nouveau courrier riche en
détails concernant nos émissions. A l’écoute le 17 février 2023, à 11h00 Tu sur
15255 kHz avec un sinpo de 4/5, notre ami nous félicite de la bonne réception
sur un récepteur de collection de 1951 ! Contente de vous savoir
à l’écoute de nos actualités politiques, culturelles et sportives.
Effectivement, la ville de Timisoara a commencé en force le weekend dernier la
série de manifestations culturelles et artistiques qui font d’elle la capitale
de la Culture européenne en 2023. Des centaines d’événements s’y dérouleront
tout au long de l’année, donc, n’hésitez pas d’ajouter cette ville sur la liste
de vos potentielles destinations de vacances. Cher Philippe
Marsan, vous avez suivi aussi un programme que RRI a consacré aux nouveaux
défis de cyber sécurité, à la guerre cybernétique, aux réseaux de satellites
endommagés ou encore à la vague de piratages. Et puis, contente de voir que
notre programme touristique Visiter la Roumanie a particulièrement suscité
votre intérêt, notamment quand on a parlé du musée Golescu consacré à la
viticulture et l’arboriculture. Quant au plat du
jour qu’Alexandre a présenté sur les ondes, eh bien, en roumain le mot « aspic
» désigne la gelée qu’on utilise pour préparer notamment des terrines à base de porc ou de dinde.
Aucun rapport avec le serpent qui porte ce nom en France. Merci bien d’avoir
écouté la rubrique de jazz qu’on a dédiée au grand musicien Johnny Raducanu. Et
puis, Valentina se remet à moi pour vous faire un bisou radiophonique, tout en
remerciant d’avoir suivi son Courrier des auditeurs où il a été question des
vacances scolaires, mais aussi et surtout des participations à la Journée de la
radio. Ceci dit, cher Philippe Marsan, veuillez recevoir nos amitiés les plus
sincères et à bientôt de vous lire.
Madame, Monsieur,
c’est ici que ce courrier prend fin. Jusqu’à une nouvelle fois, prenez bien
soin de vous et restez fidèles à nos émissions.