Le courrier des auditeurs du 24.06.2022
Valentina répond à vos messsages...
Valentina Beleavski, 24.06.2022, 15:43
Bonjour à
toutes et à tous ! Comment allez-vous ? En Roumanie, l’été est déjà
bien installé, si bien que les températures caniculaires se font déjà sentir.
Mais juin est aussi un des mois les plus pluvieux de l’année, alors les
journées étouffantes atlernent avec des journées orageuses avec un air plus
frais. Et vu que c’est déjà la période de vacances, j’aimerais vous parler
aujourd’hui de quelques-uns des musées les plus importants de Bucarest. Car
s’abriter de la chaleur ou de la pluie dans un beau musée, c’est une bonne idée
n’est-ce pas ? J’ai trouvé un article intéressant sur les musées de la capitale roumaine sur
le site apropotv.ro.
L’article propose une liste des 15
musées les plus importants de la capitale. Au total, Bucarest compte une bonne
trentaine de musées et de maisons-musées. Parmi ces institutions, il y en a
quelques-unes qui méritent bien notre attention, car elles ont été rénovées et
modernisées et surtout promues auprès du large public. Parmi elles : le
Musée national d’histoire naturelle Grigore
Antipa. Sis au centre de la ville, ce musée est une des institutions de
recherche dans le domaine de la biodiversité, de l’éducation et de la culture
les plus anciennes de Bucarest, car il a été créé en novembre 1834, à
l’initiative du frère du prince régnant de l’époque. Celui-ci a fait don de ses
collections, dont des pièces de monnaie importantes romaines et byzantines,
collections de fossiles, mollusques, poissons, oiseaux et mammifères mais aussi
d’œuvres d’art. En 2009 le musée a subi d’importants travaux de rénovation, si
bien qu’à l’heure actuelle il est un des plus modernes de Bucarest et
s’enorgueillit d’une riche base de données créée grâce à ses collections. Il est
un des préférés des visiteurs de tous âges et surtout des plus jeunes.
Vis-à-vis du Musée Antipa se trouve le Musée
national de géologie, accueilli par un édifice imposant en style
néo-brancovan, datant du début du 20e siècle. En 1906 le roi Carol
Ier signait le décret de la création de l’Institut géologique. Pendant
plusieurs décennies, le bâtiment a été sérieusement endommagé. Tout d’abord par
les bombardements, puis par les séismes, notamment par le terrible tremblement
de terre de 1977. Le musée a donc été fermé pour être reconstruit en suivant à
la lettre l’architecture initiale, selon les photographies. Il a rouvert ses
portes juste après la chute du communisme, en 1990.
A quelques centaines de
mètres seulement des musées Antipa et de celui de géologie se trouve un autre
repère important sur la carte culturelle de Bucarest : le Musée du paysan roumain. Il accueille
des éléments importants du patrimoine traditionnel roumain : objets,
outils, costumes, tout ce qui définit l’esprit roumain traditionnel. Après
avoir découvert les objets qui forment le patrimoine traditionnel roumain, il
faut absolument découvrir les maisons qui abritaient jadis ces objets.
Pour ce
faire, il faut se rendre au Musée du
village. Situé plus au nord, dans le parc de Herastrau, au bord du lac du
même nom, le Musée du village garantit un voyage dans un autre monde, dans le
temps et dans la nature. Il est parsemé de maisons et bâtiments construits
entre le 17e et le 20e siècle et apportés à Bucarest pour
représenter toutes les régions de la Roumanie.
Pour vous changer de l’art
traditionnel, une bonne idée serait de vous rendre au Musée national d’art cotemporain. Inauguré en octobre 2004, il occupe une partie de
l’imposant Palais du Parlement, bénéficiant d’un espace très généreux.
Peinture, graphique, sculpture, tapisserie, photographie, le Musée national
d’art contemporain organise des expositions pour tous les goûts. Et puis, le Palais du Parlement lui-même est un
endroit qu’il faut visiter à Bucarest. Voilà, chers amis, quelques-uns des
musées les plus importants de la capitale roumaine. Le temps ne nous permet pas
de passer en revue tous les 15 musées annoncés dans la liste, mais nous parlons
souvent des mussées roumains dans nos rubrique, alors il suffit de rester sur
nos ondes ou de lire notre site pour en connaître d’autre, tout aussi
intéressants.
Et maintenant lisons quelques
messages envoyés par nos amis.
C’est toujours de la chaleur que
parle Philippe Marsan de France à la
fin de son rapport d’écoute : « Voilà, rédigé ce rapport d’écoute
sous la chaleur mais tout de même à l’abri, volets fermés en pleine belle
saison ! Rarement vécu par le passé ! »Et nore ami précise
encore : « En effet, notre région de Bordeaux
est en alerte rouge canicule. A 14 heures le thermomètre approche des 37 °C à
l’ombre ! Il est nécessaire de mettre en service les ventilateurs et de fermer
les volets. De ce fait, je n’ai pas accès à l’antenne filaire extérieure.
Heureusement, l’émetteur de RRI fonctionne bien. Avec un récepteur de 1980
Brandt RS-825 équipé d’une antenne télescopique intérieure type
fouet, j’ai pu quand même vous recevoir comme faire se peut ! C’est
donc une écoute spécifique par forte chaleur. Ce qui est difficile à comprendre
c’est même le soir lorsque la marée est au plus haut à 20h00 locale et un
coefficient élevé, et bien il n’ y a pas un souffle d’air. Ce phénomène est dû
à une dépression centrée au large du Portugal. De plus un anticyclone se trouve
calé au dessus de l’hexagone-France. Avec l’anticyclone les masses d’air
tournent dans le sens des aiguilles d’une montre, le tout ajouté à celles de la
dépression qui tournent en sens inverse. Ainsi, cela fonctionne comme une pompe
à chaleur qui va chercher l’air venu d’Afrique et du désert, d’où un épisode
caniculaire incroyable pour un 17 juin, l’été étant attendu pour le 22 juin ».
Cher ami, je constate ces dernières
années que toutes les saisons sont décalées. On avait l’habitude d’expliquer
aux enfants que juin, juillet et août sont les mois de l’été, mais en fait
septembre en est un aussi, alors que juin semble souvent être un printemps
tardif. Il en va de même pour l’hiver, du moins en Roumanie, on ne sait plus
quand il commence – début décembre ou fin janvier et cela fait des années déjà,
sinon une décennie, qu’on n’a plus eu de Noël blanc sous la neige… Et je pense
aussi que notre mental et notre corps se ressentent aussi. On s’attend encore à
avoir l’automne en septembre, on est surpris d’avoir 30 degrés fin octobre et
ainsi de suite … Les changements climatiques sont bien là, je dirais.
Gilles Gautier de France nous parle, lui, de la musique : « J’ai
bien aimé je dirai même que je me suis régalé avec les morceaux de musique
traditionnelle, ils sont souvent entraînants pour ne pas dire toujours et
donnent l’envie de danser. C’était un enregistrement d’une émission pendant que
nous déjeunions et mon épouse a beaucoup aimé ce rythme et cette musique, cela
nous a rappelé, il y a bien longtemps, un groupe qui était venu pour la fête de
Lucé. Il est vrai aussi que le dernier morceau c’est quelque chose, on avait
envie de taper dans nos mains… Merci pour, comme à chaque fois, pour cet excellent
programme », conclut Gilles Gautier.
Merci à vous cher ami, pour ces mots
et pour toute votre attention. La musique traditionnelle roumaine a quelque
chose de spécial, personnellement, j’aime surtout la musique instrumentale et
j’appréicie aussi la richesse des instruments qui existent dans folklore
roumain. Je comprends pourquoi le folklore fascine nos auditeurs étrangers,
surtout ceux dans la culture desquels une musique similaire n’existe pas.
Merci, Gilles Gautier, pour ce retour. Nous sommes ravis que nos émissions
musicales vous plaisent !