Le courrier des auditeurs du 20.10.2023
Valentina répond à vos questions et messages
Valentina Beleavski, 20.10.2023, 03:25
Bonjour à
toutes et à tous ! Comment allez-vous, chers amis ? L’automne est là,
les feuilles multicolores couvrent les sentiers des parcs de Bucarest, mais le
soleil brille encore, ce qui nous réjouit beaucoup et nous donne l’impression
que le temps morose est encore loin. Moi, j’adore l’automne et surtout le mois
d’octobre avec ses couleurs vives et son soleil ni trop chaud ni trop froid. Et
puis, c’est toujours en octobre que l’on passe à l’heure d’hiver et que RRI
change de fréquences.
Alors permettez-moi de passer vite en revue les nouveaux horaires et les nouvelles
fréquences de RRI pour la saison d’hiver, valables du 29 octobre 2023 au 30
mars 2024 :
Nos
auditeurs du Canada pourront suivre nos programmes en français entre 2h et 3h
du matin en TU sur 7 410 kHz.
Nos
auditeurs d’Europe Occidentale pourront nous écouter de 6h à 6h30 TU sur 11 730
Khz, et de 11h à midi TU sur 17 800 kHz. Si vous préférez l’après-midi pour
écouter la radio, nous vous invitons à suivre notre émission qui commence à 17h
et s’achève à 18h TU sur 9 720 DRM. Au cas au vous auriez raté ce programme,
rejoignez-nous sur les ondes de 21h à 21h30 TU sur 7 375 kHz.
Ensuite,
nos auditeurs d’Afrique Centrale peuvent suivre les émissions en français de
RRI de 6h à 6h30 en TU sur 15 200 kHz.
Enfin, nos
amis du Maghreb peuvent nous retrouver tous les jours de 11h à midi en TU sur
17 640 kHz. Bonne écoute !
Comme vous
l’avez pu le constater, RRI continue d’émettre sur une seule fréquence. La
seconde fréquence de chaque destination a été coupée début août dernier pour
des raisons financières.
Alors,
j’espère que vous avez bien noté les nouvelles fréquences, pour pouvoir nous
retrouver sur les OC à compter de dimanche prochain, le 29 octobre. Vous pouvez
nous écouter aussi sur notre site, où nous postons notre émission quotidienne
dans la rubrique Ecoutez RRI.
Et puisque
novembre approche à pas rapides, je vous rappelle chers amis que le 1er
novembre la Radio publique roumaine fêtera ses 95 ans d’existence. Comme
d’habitude, le dimanche qui suit l’anniversaire de Radio Roumanie, c’est la Journée de l’Auditeur sur RRI. Comme
d’habitude, nous vous invitons à exprimer votre opinion, sur un sujet
d’actualité et cette fois-ci nous nous pencherons sur le climat.
2023 est
en train de devenir l’année la plus chaude de l’histoire, met en garde le
Service Européen Copernicus, étant donné que les températures pluriannuelles
mesurées au niveau global durant les trois mois de l’été dernier et en
septembre, ont atteint les valeurs les plus élevées jamais enregistrées. Les
changements climatiques ont causé non seulement des températures record, mais
aussi des phénomènes météo extrêmes : incendies dévastateurs, pluies
torrentielles, tempêtes, inondations.
C’est
pourquoi, pour l’édition 2023 de la Journée de l’Auditeur nous vous invitons à
nous dire si – oui ou non – les changements climatiques vous ont affectés
jusqu’ici. Et si la réponse est affirmative – de nous expliquer comment. A
votre avis quelles mesures faut-il prendre afin d’accélérer les efforts de
réduire les gaz à effet de serre ? Et comment chacun d’entre nous pourrait-il
contribuer à la diminution de l’empreinte de carbone ? Selon vous, l’éducation
est-elle un instrument utile pour avoir une approche plus efficace des
changements climatiques ? Faut-il créer davantage de plateformes de discussions
au sujet du climat ? Et pas en dernier lieu, quel est le rôle des médias dans
ce contexte ? L’antenne est à vous, chers amis !
Nous
attendons avec un vif intérêt vos réponses et vos exemples de bonnes pratiques
pour les inclure dans notre émission spéciale du 5 novembre prochain.
Envoyez-nous vos réponses écrites ou enregistrées en format audio par email, à
l’adresse service_francais_rri@yahoo.fr avant le 1er novembre !
Vous
pouvez aussi nous transmettre des messages audio sur WhatsApp, au numéro +40744
31 26 50. Ou bien, si vous préférez, laissez un commentaire à cet article sur
nos profils Facebook ou sur notre site.
Cette
année, le dimanche 05 nombre, dans la Journée de l’auditeur, nous parlons
climat sur RRI !
Passons
maintenant à vos lettres et messages !
Je salue aujourd’hui nos amis qui
continuent de nous envoyer des lettres classiques, écrites à la main et des
rapports d’écoute aussi. Parmi eux, Hervé Duval qui écrit : « Je trouve
très intéressant le festival de théâtre radiophonique, ce qui montre le
patrimoine de la radio. Ce qui est également intéressant ce sont les
« trains du soleil » qui relient les principales villes de Roumanie
au littoral de la mer Noire pendant l’été (…) l’initiative des chemins de fer
roumains est très bonne ! ». Effectivement cher ami, chaque année, la
société nationale des chemins de fer supplémente le nombre de trains ayant pour
destination les stations au bord de la mer Noire, dans une tentative
d’encourager les vacanciers à opter pour des séjours locaux. Pour ce qui est du théâtre radiophonique, je
précise que la Radio publique roumaine est la seule institution qui crée de
telles productions. A noter que toutes les pièces de théâtre radiophonique sont
jouées par des acteurs professionnels du théâtre roumain, alors que les
réalisateurs, les scénaristes, les techniciens sont des salariés de la radio
publique roumaine. Autre aspect très intéressant c’est que c’est dans les
studios de théâtre radiophonique de la Radio roumaine que les acteurs des
différents théâtres de Bucarest et d’autres grandes villes roumaines peuvent se
rencontrer et échanger. Normalement chaque théâtre de Roumanie a ses employés
qui forment une troupe plus ou moins fixe. Du coup chacun travaille dans son
théâtre et les rencontres sont plutôt possibles lors de différents événements,
galas, festivals etc. Or, le créateur d’une pièce de théâtre radiophonique
invite des acteurs professionnels à y jouer un rôle et c’est comme ça que l’on
peut voir souvent les grands noms du théâtre roumain dans les couloirs de la
radio échanger autour d’un petit café entre deux enregistrements en studio. Nos
collègues du département de théâtre radiophonique racontent souvent à quel
point les acteurs des différents théâtres roumains sont contents de se
retrouver dans les locaux de la radio, pour échanger, pour collaborer, pour
mieux se connaître.
Un grand
merci aussi à Michel Beine de
Belgique pour ses rapports d’écoute constants et ses nombreuses questions sur
la Roumanie. Parmi elles, notre auditeur nous demande quelques infos générales
sur notre pays : année de création, fleuve qui traverse la Roumanie,
nombre d’habitants. Nous avons juste le temps de répondre à ces questions.
Donc
la Roumanie telle qu’elle est aujourd’hui a été formée suite à la grande Union
du 1er décembre 1918, lorsque
la Transylvanie a rejoint le Royaume de Roumanie créé auparavant en 1859. Avec
la précision qu’en 1918 la Roumanie était plus grande, car elle détenait à ce
moment-là quelques territoires qui font partie aujourd’hui de l’Ukraine. Il
s’agit du nord de la Bucovine, de la Bessarabie et de la contrée de Herta, des
territoires annexés par l’Union soviétique en 1940. Selon le site de la
présidence roumaine, presidency.ro, aujourd’hui la Roumanie s’étale sur près de
240 000 km², ce qui compte pour près de 5 % du territoire du continent européen
et pour 5,4 % de l’UE. Le fleuve qui marque la frontière sud du pays est le
Danube qui se jette dans la mer Noire en formant un endroit unique de par son
écosystème : le delta du Danube. Selon la même source, au 1er janvier
2022, la population de la Roumanie recensait près de 22 millions d’habitants,
dont plus de 12 millions en milieu urbain et plus de 9 millions et demi en
milieu rural. Parmi les villes qui comptent plus de 100 000 habitants
mentionnons Iasi, Cluj-Napoca, Timisoara, Constanta et autres.
Bucarest, la
capitale, recense environ 1 million 800 mille habitants officiels, auxquels s’ajoutent
au moins 700 000 personnes qui vivent ou travaillent dans la capitale mais dont
l’adresse officielle est dans d’autres départements. Bucarest est sans doute la
ville la plus peuplée de Romanie. Sise dans le sud du pays, la capitale réunit
plusieurs styles architecturaux, étant une ville pour le moins surprenante par
sa diversité. Grâce à l’influence de l’architecture française au début du 20e
siècle, Bucarest a été surnommé « Le Petit Paris ». On l’appelle aussi
« la ville de la joie » parce que son nom est dérivé du mot « bucurie
» qui signifie joie en roumain. On n’a pas tort de dire que Bucarest est une
ville qui ne dort jamais, même tard dans la nuit il y a des voitures dans les
rues, les restos sont ouverts et les discothèques aussi. C’est une ville
suffoquée par les voitures, malheureusement, puisque le transport en commun a
encore du mal à satisfaire aux besoins des plus de 3 millions de personnes qui
fourmillent partout dans la ville. Néanmoins, c’est toujours la seule ville de
Roumanie qui dispose d’un réseau de métro. Mes amis de l’ouest de la Roumanie
me disent toujours que le rythme de la vie est trop accéléré à Bucarest et qu’ils
ne pourraient jamais y vivre. Moi, une personne qui a vécu toute sa vie dans la
capitale, j’aime ma ville justement pour ce tourbillon, sa dynamique et sa
diversité. Et vous ? Avez-vous jamais visité Bucarest ? Qu’en pensez-vous ?
Merci d’avance pour vos réponses !