Le courrier des auditeurs du 14.04.2023

Charlotte répond à vos messages

Fromenteaud Charlotte, 14.04.2023, 12:07

Bonjour à tous et à toutes qui nous
écoutez où que vous soyez ! Ma collègue Valentina vous a déjà évoqué la
Pâques Orthodoxe que les Roumains célèbrent ce week-end. L’occasion de se
retrouver en famille autour de repas copieux, préparés avec amour. J’étais très
surprise, en tant que française, d’apprendre que Pâques était une fête tout
aussi, voire plus importante que Noël. Les Roumains se préparent en effet
depuis des semaines. Les magasins débordent de denrées alimentaires, les gens
se sont affairés tous ces derniers jours pour préparer, cuisiner, peaufiner.
Bref, vous l’aurez compris, c’est la fête ! La première année, j’ai
célébré Pâques avec ma colocataire. Ne sachant pas vraiment en quoi cela
consistait, je me suis portée volontaire pour aller faire les courses. Erreur
fatale, non seulement me suis-je retrouvée à faire les courses au milieu d’une
foule de Roumains venus faire les courses de dernière minutes, mais me voilà
aussi mandatée pour acheter le fameux agneau pascal. Je suis donc rentrée, à
moitié traumatisée, avec un demi agneau fraichement tranché sous le bras. Une
tradition que je respecte tout à fait, mais pour laquelle je n’étais pas tout à
fait préparée. Un peu plus tard, vers 23h, après avoir dégusté un succulent
repas, je me suis rendue au petit monastère de mon quartier, qui dispose d’un
très joli jardin. Et c’est là que j’ai assisté pour la première fois à la messe
de Pâques. Chacun était venu muni de sa petit bougie, alors qu’il faisait nuit.
Le résultat était à couper le souffle. Puis les prêtres se sont mis à chanter.
C’était tout bonnement incroyable. Je ne m’attendais pas à un tel spectacle et
à autant d’émotions. D’autant que jusqu’à présent, en bonne française qui se
respecte, Pâques n’était pour moi que l’occasion d’aller chasser les œufs dans
le jardin avant de passer la journée à me goinfrer de chocolat. C’est donc avec
beaucoup de surprise, et d’émotion, que j’ai découvert que Pâques était en
Roumanie, non seulement une fête religieuse, mais aussi un moment de
célébration et de communion, en famille. Pour ceux qui aimeraient en apprendre
davantage sur les fêtes de Pâques roumaines, et sur les différentes traditions
qui les accompagnent, je vous encourage vivement à vous rendre sur notre site
dans notre rubrique « fêtes et traditions ». Vous y trouverez toutes
les informations que vous cherchez. Qu’en est-il de votre côté. Avez-vous
célébré Pâques en France ? Trêve de bavardage, il est grand
temps de nous pencher sur vos courriers, auxquels j’ai toujours grand plaisir à
répondre !

Commençons par remercier
chaleureusement Ding Lu qui nous écoute depuis la Chine et qui nous fait
régulièrement parvenir ses rapports d’écoute. Un grand merci à vous, nous
espérons que tout se passe bien de votre côté du monde. Je me demandais à ce sujet
s’il existait des célébrations du printemps dans votre pays ?

Bien
le bonjour à Jaouad Saber du Maroc que nous saluons et remercions pour ses deux
récents rapports d’écoute. Je suis émue de voir que nous avons des auditeurs du
monde entier, c’est toujours une agréable surprise de constater, lorsque je
prépare le courrier des auditeurs, la diversité des pays dans lesquels nos
émissions sont écoutées !

Nos
salutations à monsieur André Biot de Belgique, qui nous a envoyé son rapport
d’écoute. M. Biot nous écrit « Je
reste très fidèle à vos émissions, et ce depuis plus de 40 ans
maintenant. » Merci M . Biot pour ce gentil message et surtout
pour votre fidélité. J’imagine qu’en quarante ans d’écoute vous avez dû
entendre et apprendre beaucoup de choses sur la Roumanie et peut-être même
assisté à l’évolution du pays depuis la Révolution. Cela doit être captivant de
vivre ça au travers des émissions. En tout cas cela nous touche beaucoup de
voir que nous avons un socle solide d’auditeurs et auditrices fidèles.

Nos
amitiés à notre cher Monsieur Jacques Augustin de France. Merci pour votre
rapport d’écoute et votre lettre dans laquelle vous nous écrivez « je
remercie Radio Roumanie Internationale et particulièrement Alex de m’avoir
répondu sur l’Investissement de votre pays dans l’Otan ainsi que sur les
relations de la Roumanie avec le Japon. De quoi enrichir mes connaissances
assurément ». Merci beaucoup et j’ajouterais même avec plaisir, c’est
bien à cela que sert cette rubrique. D’autant que vos questions, je trouve,
sont toujours très pertinentes, et sont tout aussi intéressantes pour nous. Par
exemple, bien que je sache la Roumanie grandement investie au sein de l’OTAN,
je ne connais pas la situation en détail. C’est donc aussi l’occasion pour nous
de nous renseigner ou d’approfondir, grâce à vos interrogations, certains
sujets. Et je sais qu’Alex se penche avec beaucoup d’intérêt sur ces questions
qui l’intéressent aussi beaucoup, contrairement à moi qui suis d’un peu moins
près les informations relatives à la Défense, même s’il est aujourd’hui
difficile d’y échapper, on en parle beaucoup avec la guerre en Ukraine voisine.

Par
ailleurs, vous nous interrogez dans l’un de vos derniers messages sur la
production et l’exportation de vin en Roumanie. Et bien chers auditeurs, si
vous ne le saviez pas, la Roumanie est un pays producteur de vin. De très bons
vins d’ailleurs, que j’ai régulièrement le plaisir de déguster, avec parcimonie
bien entendu. La viticulture a toujours existé dans cette région d’Europe où le
climat est favorable à la vigne. D’ailleurs, même en ville, de nombreuses
maisons disposent d’une cour dans laquelle pousse de la vine et il est très
fréquent de voir en Roumanie des gens produire leur propre vin maison. Par
ailleurs, de façon plus officielle, la Roumanie distingue huit régions
viticoles et il existe, comme en France, plusieurs types de cépages (sauvignon,
merlot, chardonnay, etc.). Sachez qu’entre 2021 et 2022, la Roumanie a exporté
près de 30 000 hectolitres de vin à l’étranger, pour une valeur de 34 millions
d’euros. Et il semblerait que la tendance soit à la hausse, même si les
chiffres de 2022-2023 n’ont pas encore été communiqués. Quoi qu’il en soit, on
trouve aujourd’hui en Roumanie d’excellents vins. En 2018, je suis moi-même allée
visiter, avec des amis, un domaine situé à 2h de route au nord de Bucarest.
Nous avons visité l’exploitation et ses locaux et bien entendu dégusté du vin. C’était
une expérience très sympathique que j’espère avoir l’occasion de réitérer, car
j’aimerais en apprendre davantage sur les vins roumains. Le bio commence aussi
à se développer progressivement. Je ne sais pas ce qu’il en est de la
biodynamie. Quoi qu’il en soit le secteur se porte bien et les exportations
continuent d’augmenter. Je viens d’ailleurs de lire à ce sujet que le plus gros
client de la Roumanie à l’heure actuelle était le Royaume Uni. De mon côté, je
ne peux que vous encourager à goûter un savoureux Feteasca neagra. Pour ma
part, j’apprécie particulièrement les vins tanniques, et il se trouve que c’est
le cas de beaucoup de vins ici en Roumanie. Alors surtout n’hésitez pas à venir
faire le tour des domaines viticoles roumains. Il y a de quoi faire !

Bonjour et merci à Monsieur Nouari Naghmouchi qui nous écoute en Algérie et qui nous écrit « Le seul
pays qui arrêtera la guerre en Ukraine est l’Algérie, le président Algérien
entamera une visite en Mai en Russie. L’Algérie a de bonnes relations avec la
Russie et avec l’Ukraine et surtout a de bonne diplomatie et a réussi à
résoudre le problème des otages Américains en Iran et le président lui même qui
a déclaré que ce problème de guerre sera prise en charge par l’Algérie, ce que
souhaiteraient le monde entier. »
Espérons en effet que les tentatives d’apaiser le conflit finissent par mettre
fin à ce conflit qui dure depuis bien trop longtemps.

Nous envoyons aussi
nos remerciements à monsieur Joël Touchard de France qui nous a fait parvenir
son super rapport d’écoute ! Merci pour votre fidélité et votre
soutien. Nous espérons que nos émissions vous plaisent.

Bien le bonjour et
surtout merci à Monsieur Idriss Bououdina qui nous a envoyé son rapport
d’écoute depuis les Etats-Unis. Vous êtes d’ailleurs le premier auditeur (du
moins pour moi depuis que je fais cette chronique) que je lis qui vient des
Etats-Unis.

Nos amitiés à Dahmani
Rachid d’Algérie. Monsieur Dahmani qui nous écrit dans son message : « je tiens à remercier le RRI et je suis très heureux de participer avec toute la vitalité et l’activité, grâce à ce programme, je connais beaucoup de Romania. Je suis un auditeur de RRI, j’écoute avec beaucoup d’intérêt vos émissions sur les ondes courtes ou sur votre site web, en raison de l’apport important d’articles et de la variété de l’information sur la vie en Roumanie ». Merci pour ces gentils retours qui nous
encouragent à poursuivre notre travail. C’est agréable de savoir que beaucoup
de gens continuent à nous écouter sur les ondes courtes partout dans le monde.
Même si cela fait déjà des décennies, cela continue de m’impressionner. Il y a
tant à dire et découvrir sur la Roumanie que nous avons encore de quoi faire
pour vous éblouir au cours des prochaines années !

Enfin, je ne peux
décemment pas achever cette chronique du courrier des auditeurs sans remercier
chaleureusement Paul Jamet qui nous a fait parvenir sa série de rapports
d’écoute et qui nous a envoyé un lien vers un documentaire Arte évoquant la
situation des enfants de familles défavorisées en Roumanie. Merci d’avoir
partagé avec nous cette vidéo. En effet, la situation en Roumanie est très
difficile pour certaines familles. Le désengagement de l’Etat se fait sentir à
tous les niveaux, et ce sont bien souvent les ONG comme Save the Children qui
doivent compenser et venir en aide au plus démunis. Les inégalités, comme dans
de nombreux pays, ne font que se creuser. Il existe par exemple d’importants
écarts entre les villes et les campagnes. Par ailleurs, votre vidéo évoque le
manque de moyens de certaines familles qui ne parviennent pas à scolariser leurs
enfants. Or l’éducation est encore en Roumanie l’un des principaux moyens
d’ascension sociale. Le manque d’accès aux écoles ou les difficultés à
scolariser les enfants engendrent donc un cercle vicieux qui maintient
certaines familles, voire des communautés entières, dans la pauvreté. Et
malheureusement, malgré le travail formidable des ONG, force est de constater
que cela ne suffit pas toujours à palier le manque d’intervention de la part de
l’Etat roumain.

Voilà
chers auditeurs, c’est ainsi que s’achève cette nouvelle édition du courrier
des auditeurs. Je vous souhaite à tous et à toutes un excellent week-end et
vous dit à très bientôt !