Le Courrier des auditeurs du 11.12.2020
Valentina répond à vos messages...
Valentina Beleavski, 11.12.2020, 14:58
Bonjour à
toutes et à tous ! Comment allez-vous ? Comment s’annoncent les fêtes
d’hiver chez vous ? Quels plans pour cette année tellement atypique ?
Quels vœux pour la nouvelle année ? Moi j’ose pas y penser pour l’instant,
tellement les choses sont imprévisibles ces jours-ci. Mais j’aimerais donner la
parole à nos auditeurs qui nous ont écrit tout le long de cette année, malgré
toutes les difficultés qu’elle nous a apportées.
Et je
commence tout de suite en remerciant nos amis qui ont fait l’effort de nous
envoyer des lettres écrites. En cette période où les sorties en tout genre sont
déconseillées, tout comme le contact avec les autres, vous avez quand même fait
l’effort non seulement de nous écrire, mais aussi de vous rendre à la Poste
pour envoyer la lettre. Nous vous en remercions ! Je l’ai déjà dit, mais
je me permets de le répéter : ce geste est d’autant plus fort que les
enfants d’aujourd’hui ne savent même pas ce que c’est qu’une lettre et ne
comprennent pas pourquoi en envoyer si on a des applications et des emails pour
communiquer. Pour moi c’est très simple, parce qu’une lettre écrite est aussi
un beau souvernir de la personne qui l’envoie comme un petit cadeau.
Et je mentionne
donc quelques amis qui nous ont fait de tels cadeaux récemment : Bernard
Watelet, Hervé Duval et Jean Barbat, tous les trois de France.
Les cartes
postales ne manquent jamais des enveloppes envoyées par Bernard Watelet et j’en ai 3 devant moi en ce moment. « Bon
courage dans la lutte contre la Covid-19 » est-il écrit sur une de ces cartes
postales. Une autre est une invitation à goûter au crumble de Saint-Nectaire à
la poire (je vous dis un petit secret, j’ai gardé la carte pour préparer
cette recette) Enfin la 3e carte nous fait découvrir la belle nature
d’Auvergne avec le Cirque de la fontaine salée sous le Puy de Sancy. Quelle
beauté ! Qules paysages ! Ce fut un plaisir de découvrir ces cartes,
surtout pour moi qui adore la montagne ! Voici également quelque passages
de la lettre de Bernard Watelet : « Au cours du magazine Pro Memoria
j’ai suivi avec attention le résultat de l’enquête sur les recherches des camps
soviétiques où sont morts les prisonniers de guerre roumains. (…) Dans le
magazine « Gens d’aujourd’hui », très intéressante entrevue avec
Colette Duquesne, présidente de l’association Defense des enfants
International-France. (…) Dans « La Roumanie chez elles » j’ai
réécouté avec plaisir le reportage sur le cordonnier Grigore Lup, de Cluj
Napoca ayant fabriqué des chaussures pointure 75 pour respecter les
distanciations sociales. (…) Pour information, si Grigore Lup a fait l’objet
d’un article dans le New York Times , le mensuel « Le chasseur
français » en a fait mention dans son numéro d’août », précise notre
auditeur. Cher ami, vous m’avez rendue curieuse. Je savais que ce cordonnier
avait surpris beaucoup de monde avec son idée, mais je ne savais pas que cette
nouvelle a fait vraiment le tour du monde. J’ai donc cherché sur internet et j’ai
trouve l’article que le NY Times lui a conscaré, une vidéo en français sur
YouTube, un autre article de la RTBF et sur plein d’autres site en français.
C’est génial à mon avis ! Merci, Bernard Watelet, pour ces précisions,
pour les belles cartes postales et pour vos nombreux rapports d’écoute. Cela
fait du bien d’échanger, même à distance !
Jean Barbat de Beaumont, France
affirme dans sa lettre nous avoir suivis dans d’excellentes conditions :
« Super ! » s’exclame-t-il. Il a écouté entre autres notre
Encyclopédie sur les arcades des chanoines d’Oradea. « Comme toujours,
émission super. Merci » ; conclut notre ami. Cher Jean Barbat, merci
pour ce rapport. Nous avons noté votre question sur les voitures électriques de
Roumanie et nous y répondrons dans un de nos prochains courriers.
Par contre,
pour Hervé Duval la réception était plutôt moyenne, avec un SINPO de 3
partout selon son rapport d’écoute. Dans la même lettre, M Duval nous
transmettait son avis à propos du débat proposé pour la Journée de l’Auditeur.
Malheureusement, la lettre nous est parvenue après l’émission. C’est pourquoi
je cite maintenant la réponse d’Hervé Duval à la question « Quel est le
rôle d’une radio internationale en période de pandémie » : « c’est
d’informer de manière régulière afin que les écouteurs puissent avoir
l’information en temps convenable. La radio reste un excellent moyen
d’information en période de pandémie et pour la vie au quotidien », estime
encore Hervé Duval. Merci pour votre participation. Tout opinion est importante,
car le débat reste ouvert, même après l’émission. Nous espérons avoir réussi à
bien faire cette mission de vous tenir au courant de la situation en Roumanie
pendant cette période de crise sanitaire.
Jacques
Augustin de France nous envoie aussi un rapport d’écoute et parle d’un
« puissant signal favorisant une bonne écoute à 17h TU sur 7325 khz. Il
mentionne les programmes suivis : « Journal en français lu par Valentina avec Informations
sur l’aide contre la pandémie de coronavirus en Roumanie. Les Dossiers de l’actualité
: mobilisation dans les hôpitaux contre le covid19 (avec Ligia). La Roumanie chez
elle : culture d’arbustes en Roumanie (avec Ileana). Musique traditionnelle et
honneur à une chanteuse moldave avec diverses mélodies de Mariana Lungu (avec Alex)
Actualité culturelle et entretien avec une comédienne. La palme relative à
votre émission va incontestablement à la musique traditionnelle rendant hommage
à une chanteuse moldave Les chansons diffusées m’ont beaucoup touché. RRI est bien
la seule station valorisant la culture moldave et je vous en suis gré. Nous
apprenons et vivons un temps de détente ! Mais la Roumanie aide-t-elle beaucoup
la Moldavie pour son économie ? » nous demande encore Jacques Augustin de
France. Cher ami, la réponse est affirmative. La Roumanie a constamment aidé la
République de Moldova dans le passé et le fait toujours et elle continuera à le
faire. Nos deux pays sont liés par une langue commune et une histoire commune.
Bucarest a alloué maintes aides financières à Chisinau dans différentes
situations, pendant cette pandémie des médecins roumains ont été envoyés en
République de Moldova pour aider leurs confrères moldaves dans la lutte contre
le coronavirus. Qui plus est, Bucarest a toujours encouragé le parcours
européen du pays voisin. On n’a pas le temps d’entrer maintenant dans les
détails. En revanche je vous invite à nous suivre sur les ondes ou sur notre
page Internet, notamment les rubriques Les dossiers de l’actualité, Complément
d’actu ou encore Cette semaine en Roumanie. C’est là que nous parlons le plus
souvent des relations entre Bucarest et Chisinau.
Je salue maintenant Chris Malboeuf du Canada, qui nous a écoutés en novembre sur 7360 kHz à 6 h
TU. L’audio était excellent, précise notre auditeur. Voilà une bonne
nouvelle ! Merci beaucoup !
Je salue également Siddhartha Bhattacharjee d’Inde
que je remercie pour son rapport de novembre pour 7325 khz, 17h TU. Le signal
était bon ce jour-là, comme nous le signale notre ami. Il s’intéresse aussi aux
minorités ethniques de Roumanie. Eh bien, plusieurs ethnies vivent en harmonie
sur le territoire de notre pays. La minorité la plus nombreuse est celle
magyare. Elle habite principalement dans deux départements dans l’est de la
Transylvanie, Covasna et Harghita. Là on a souvent l’impression d’être dans un
autre pays quand on y voyage : presque tout le monde parle hongrois, les
panneaux sont bilingues. C’est une région à charme part, avec une architecture
spécifique, une gastronomie spécifique magyare et avec des traditions très
intéressantes. Lors du recensement de la population de 2011, les ethniques
magyars se chiffaient à près 1,23 million personnes, soit 6,1% de la population
de la Roumanie. D’autres ethnies vivent en Roumanie : quelque 600.000
Roms, près de 51.000 Ukrainiens, 36.000 Allemands, près de 28.000
Turcs, 23.000 Russes lipovènes. S’y ajoutent des tatares, serbes, slovaques,
bulgares, croates, grecs, et autres ethniques qui sont pourtant beaucoup moins
nombreux. Les Allemands sont à retrouver plutôt dans le centre, en
Transylvanie, dans les départements de Sibiu et Brasov dans dans les alentours.
Les Russes lipovènes et les Turcs vivent plutôt dans la région du delta du
Danube et en Dobroudja, dans le sud-est, alros que les Ukrainiens sont plus
nombreux, évidemment dans le nord, près de la frontière avec l’Ukraine. Sans
doute, Bucarest qui est la capitale attire les gens des 4 coins du pays. Voilà,
en bref sur les minorités de Roumanie.
Merci aussi pour leurs rapports d’écoute : Мyadel Alexander de Biélorussie et à Mouad Belgrid du Maroc. Ce
dernier nous a envoyé le message suivant : « C’est un grand honneur
pour moi de faire partie de votre généreuse famille. Je vous dis aussi que nous
recevons toujours Radio Romania en ondes courtes. De manière très claire et
audible, je suis content de vos programmes beaux et variés ».
N’oubliez pas
de nous evoyer au plus vite vos propositions pour la presonnalité de l’année
2020 !