Le Courrier des auditeurs du 10.12.2021
Valentina répond à vos messages...
Valentina Beleavski, 10.12.2021, 13:03
Bonjour à
toutes et à tous ! Comment allez-vous ? En Roumanie c’est déjà
l’agitation des fêtes de fin d’année. Le trafic est bondé quelle que soit
l’heure, nombre de restrictions viennent d’être levées, la pandémie ralentit et
bien que l’on soit conscients que nous sommes à quelques mois de distance en
matière de pandémie par rapport aux autres payx qui se confrontent déjà à la 5e
vague, nous, on vient de sortir de la 4e et on veut en profiter. Et
justement, les lumières de fête ont été allumées ces jours-ci en Roumanie et
les marchés de Noël commencent à ouvrir un peu partout. Et j’en profite pour
vous parler de quelques marchés de Noël intéressants de Roumanie. Je ne
commencerai pas par Bucarest, mais par Oradea, car cette ville est la vedette de
nos cartes QSL de cette année et la carte de décembre vous montrera justement
le marché de Noël d’Oradea. Alors, veuillez bien m’y accompagner !
Qsl décembre 2021 – Le Marché de Noël d’Oradea
En décembre, la Place de l’Union
d’Oradea se remplit de magie : parfum de cannelle, son de clochettes,
chants de joie – c’est le marché de Noël, un des événements les plus connus de
la ville. Les traditions, les concerts sur scène, les gourmandises n’y manquent
pas non plus, alors que sous des milliers de petites lumières, les décorations
en tout genre et les produits faits à la main font la joie des petits et des
grands. Les enfants y sont invités pour profiter de la patinoire, du carrousel et
autres activités intéressantes. Les gourmands sont bien servis eux aussi :
qu’ils préfèrent le sucré ou le salé, le piquant ou le pimenté, il y a des
produits délicieux pour tous les goûts ! Enfin, les habitants de la ville,
accompagnés par Père Noël lui-même, vous recevront les bras ouverts et feront
de leur mieux pour rendre votre visité au Marché de Noël d’Oradea un des plus
beaux moments de votre journée. Bref, à Noël la magnifique ambiance de fête s’empare
de la belle ville d’Oradea !
Et maintenant faisons vite le tour
d’autres marchés de Noël de Roumanie. Tout d’abord à Bucarest il y en a plein,
certains plus grands, d’autres plus petits. A part les marchés privés, le
marché traditionnel, organisé par la municipalité, arrive cette année à sa 14e
édition. Organisé Place de l’Université, il peut accueillir un millier de
personnes tout au plus au même moment, en raison de la pandémie. Qui plus est,
l’accès y est permis uniquement en présentant le certificat vert numérique,
donc pour le visiter il faut être vacciné contre le coronavirus, avoir eu la
maladie ces 6 derniers mois ou avoir un test PCR négatif très récent. Le tarif
d’entrée varie cette fois-ci : le billet acheté en ligne coûte 5 lei (1
euro), alors que le billet acheté sur place coûte 7 lei (1,4 euros). Mais la
bonne nouvelle c’est que c’est gratuit pour les enfants âgés de moins de 12
ans. La pièce de résistance du marché de Noël de Bucarest est son sapin géant,
haut de 15 m et réalisé en bois et orné de décorations en bois sculpté, donc
c’est un sapin réutilisable, durable et écologique. Aux dires des
organisateurs, Père Noël y sera présent à compter du 17 décembre, donc il faut
vite écrire sa liste de cadeaux. Le reste on le sait déjà : vin chaud,
desserts traditionnels, pain
d’épice, cozonac, jouets, décorations, costumes traditionnels – tout cela est à
découvrir et à redécouvrir sur ce marché. S’y ajoute un endroit spécial appelé
Urban Christmas Market et destiné aux créateurs et maîtres artisans en tout
genre, ainsi que le Classical Christmas Market, soit le premier marché de Noël
de Roumanie mettant en valeur la musique classique des fêtes d’hiver et ouvert
sur l’esplanade de l’Opéra national de Bucarest. A part ces grands marchés du
centre-ville, il y en a d’autres, plus petits, ouverts dans les différents
quartiers de la capitale, garnis aussi de patinoires.
Un autre
marché de Noël à ne pas rater est celui de Sibiu, superbe ville transylvaine
sise au cœur même de la Roumanie. En fait, les marchés de Sibiu comptent parmi
les plus beaux d’Europe. A la différence des années précédentes, cette fois-ci,
pandémie oblige, le marché est organisé dans un périmètre clos, du coup il est
possible d’avoir une évidence du nombre des visiteurs. A Sibiu aussi, on peut
visiter le marché de Noël uniquement en présentant le pass sanitaire. Son
principal point d’attraction, c’est la Grande Roue, installé sur la Grande
Place et qui offre un superbe panorama de la ville. La patinoire n’y manque pas
non plus. A noter que le concept de ce marché de Noël a été lancé en 2007,
lorsque Sibiu était Capitale européenne de la culture.
Les autres
villes de Roumanie organisent des marchés de Noël tout aussi intéressants mais
plus petits. Alors où que vous soyez – à Timisoara, Baia Mare, Suceava ou
Oradea, vous allez profiter pleinement de la belle atmosphère des fêtes
d’hiver.-
Passons
maintenant aux messages de nos amis.
Maguy Roy du Radio DX Club
d’Auvergne et francophonie nous envoie un email très intéressant qui dit :
« Sans doute, comme nous, êtes-vous dans la crainte d’une nouvelle
vague pandémique. Comment allez-vous ? quelle est la situation sanitaire
en Roumanie ? La vaccination est-elle en progression ? En France, plus de 70%
de la population a reçu au moins 2 doses et certains (dont je fais partie) ont
eu la 3e dose. Les prochains jours vont être difficiles surtout à l’approche
des fêtes. Il va bien falloir se faire à l’idée que ce n’est pas fini et que
nous devrons vivre avec le virus. Efforçons-nous de prendre les
dispositions adéquates et nécessaires pour y faire face et gardons l’espoir en
des jours meilleurs ».
Bon comme je le
disais tout à l’heure, la Roumanie est quelque mois en arrière par rapport à
l’Europe Occidentale en matière de vagues pandémiques. Chez nous la 4e
vague touche à sa fin, on a environ un millier de nouveaux cas par jour, par
rapport à 16 000 cas par jour en octobre. Donc on va beaucoup mieux, et la
prochaine vague semble encore loin de nous. Du coup, la vaccination ralentit
elle aussi, malgré les restrictions imposées aux non vaccinés. Les cours des
écoles se déroulent en présentiel. Après les deux semaines de vacances
d’automne, ce la fait déjà un mois que les enfants sont de nouveau en classe et
les cours à distance sont plutôt des cas isolés. Je pense que les Roumains ont
déjà accepté qu’il faudra vivre avec le virus, d’où la chute de l’intérêt pour
la vaccination. D’ailleurs, accepter son sort, se résigner, c’est dans le sang
des Roumains, même les ouvrages littéraires en parlent.
Mais revenons
au message de Maguy Roy de France qui poursuit : « C’est toujours
avec grand plaisir que j’écoute vos émissions, que je les découvre sur votre
site (quand il fonctionne ce qui demeure très très aléatoire en journée. C’est
mieux le matin tôt ou le soir très tard). J’ai beaucoup aimé
l’entretien du 01.11.21 d’ Ioana Stancescu avec Elena Diaconu
de la librairie de Kyralina sur Romain Dutter, auteur de la BD Good Bye
Ceausescu tant pour son analyse des 6 chapitres, que pour les
caractéristiques de l’illustration de Thomas Bouqué et Bona avec le fond de
couleurs différentes. Cela donne envie de découvrir cette BD pleine d’humour et
dépaysante…. MERCI de nous avoir partagé ce Coup de coeur du
libraire ! »
Chère amie,
merci à vous d’avoir suivi avec tant d’intérêt cette chronique. Et permettez-moi
de citer l’article que vous avez préparé à ce sujet pour le Bulletin du Radio
DX :
« Ce « Coup de cœur du libraire
» d’Elena Diaconu, de la librairie Kyralina au micro de Ioana Stăncescu présente
la BD de Romain Dutter, illustrée par Bougé et Bona, sur la Roumanie
d’aujourd’hui, 30 ans après l’assassinat du couple Ceausescu avec cette
question : « Vivre dans un pays post-communiste, c’est quoi? » Au fil de
ses rencontres dans tout le pays, Romain Dutter évoque la politique, la
religion, la situation des minorités Roms… Il donne la parole aux Roumains
dans un souci de connaissance, de découverte, confrontant les avis, mettant à
mal les idées reçues, en ayant une démarche culturelle, laissant transparaître
avec humour, sa curiosité et son intérêt pour la Roumanie. Les 6 chapitres de
la BD ont un fond dominant de couleurs différentes : orange pour Bucarest, kaki
pour l’époque communiste… Les dessins fourmillent de détails mêlant les
souvenirs de cette époque et les changements intervenus dans la société, sans
oublier des extraits musicaux traduits en français. Elena Diaconu qualifie cet
album de « dépaysant, instructif, drôle… » Cette BD peut-elle faire changer
notre vision de la Roumanie ? Le mieux est encore de la découvrir ! »
Et Maguy Roy termine son email de la
manière suivante : « Je vous joins (…) mon rapport
d’écoute pour lequel il me serait très agréable de recevoir une QSL (même
électronique) à insérer dans le prochain Numéro. D’avance, je vous
remercie ainsi que pour votre émission du 7 novembre pour la Journée de
l’Auditeur. Prenez bien soin de vous et de vos proches. Bon courage en toute
amitié. » conclut Maguy Roy
Chère amie merci à vous de parler de
notre radio. Une QSL vous parviendra pour ce rapport d’écoute. Bonne fin
d’année et à bientôt sur les ondes ! —