Le Courrier des auditeurs du 09.02.2018
Valentina répond à vos messages...
Valentina Beleavski, 09.02.2018, 14:35
Je commence ce Courrier par quelques brèves réponses à plusieurs auditeurs. Bernard Launay et Michel Minouflet de France s’intéressent aux sports d’hiver en Roumanie. Ce jeudi nous avons prévu justement une édition de notre Radio Tour sur les pistes de ski de Roumanie. Au cas où l’avez raté à l’antenne, entrez sur notre site Internet à la Rubrique Radio Tour.
De même, Jacques Augustin de France aimerait savoir si en Roumanie les jeunes pratiquent le théâtre à l’école quand ils sont adolescents ou plus tôt. La réponse est oui, mais il s’agit d’initiatives individuelles. L’art de l’acteur ne figure pas parmi les disciplines du programme scolaire roumain. On monte des pièces de théâtre dans les collèges et les lycées sur l’initiative des professeurs. Les profs de langues étrangères s’en occupent souvent. Ou bien des cours optionnels de théâtre peuvent être proposés par l’école, mais ce sont des activités extracurriculaires. En revanche il existe plein d’ateliers de théâtre pour les enfants à commencer par l’âge le plus tendre, à partir de 2 ou trois ans par exemple, jusqu’à l’adolescence. Ils ont organisés par des compagnies de théâtre privées, par des artistes, sous forme d’ateliers hebdomadaires. En fait, vu que les parents de Roumanie ont tendance à inscrire leurs enfants à toute sorte de cours – langues étrangères, développement intellectuel, cours de natation, d’équitation, de tennis, activités artistiques et artisanales – les cours de théâtre sont très courants aussi. L’idée, c’est d’encourager les petits à s’exprimer, à surmonter leur timidité, à accepter le travail en équipe, à développer leur patience et leur respect des autres. Bref : des cours de théâtre pour enfants – il y en a plein en Roumanie, à Bucarest et dans les grandes villes notamment, mais le plus souvent ce sont des cours privés.
Passons maintenant au courrier électronique. Daniel Thielin de France affirmait dans un email : « Je reste à l’écoute de vos programmes même si je ne vous écris pas souvent par manque de temps et de courage… Je profite de ma participation au concours du Radio Club du Perche pour correspondre avec beaucoup de stations francophones et cela me fait bien plaisir. Amitiés de Lorraine à toute votre sympathique équipe du Service Français de RRI. » Justement, chers amis, à propos du concours du RCP, j’aimerais bien savoir qui a gagné cette compétition. Alors, c’est qui le grand gagnant ? Ecrivez-nous !
Pour sa part, Gilles Gautier de France aime bien la musique diffusée sur les ondes de RRI, il nous dit : « Toujours agréable d’entendre vos musiques et chants folkloriques, il y a une ambiance… un rythme, les instruments, c’est un régal. Je me souviens une année à la Fête de Lucé un groupe de l’Est, de Roumanie je crois, était venu chanter. Avec mon épouse, on s’était régalé, il n’y a pas d’autres termes ». Très contente de l’entendre ! J’avoue qu’avant de travailler à la Radio, je n’accordais pas trop d’importance à la musique traditionnelle. C’est ici, à RRI, que j’ai appris à la connaître et à l’aimer, à faire la distinction entre la musique folklorique authentique et… commerciale disons, car elle existe aussi. Personnellement, j’aime surtout les morceaux instrumentaux, ce sont les différents instruments musicaux que je préfère écouter: en plus, ils sont très divers.
Depuis le Japon, Osamu Aikawa nous écrivait il y a un certain temps déjà : « L’été chaud est toujours là à Tokyo, et l’automne frais semble être loin. Mes vacances étaient d’environ deux semaines et je suis allé dans la région de Tokai. Moi et ma femme y avons vécu depuis dix-sept ans. La région de Tokai est notre lieu commémoratif. Je suis allé là pour organiser mes sentiments. Un grand merci pour votre gentillesse ». Cher ami, merci de continuer à nous écouter et à nous écrire. Merci de nous faire part de détails si personnels de votre vie. C’est très touchant de voir à quel point l’amour pour son partenaire de vie peut être grand et infini… Rencontrer l’âme sœur de sa vie est quelque chose dont tout le monde rêve. C’est déjà difficile à trouver, c’est encore plus difficile à la garder toute une vie et bien au-delà. Vous êtes un bel exemple de dévouement total pour la personne aimée, une chose de plus en plus rare de nos jours. Merci !
Et à propos de sentiments immortels, Amady Faye du Sénégal nous rappelait à un moment donné la Tasse d’été, une ancienne émission en direct sur RRI en français qui vous faisait voyager à travers la Roumanie pour découvrir des endroits inédits. Dans un autre email, notre ami sénégalais ajoute : « Je vous remercie pour votre réponse dans le Courrier des auditeurs, sur ma suggestion d’agréables Tasses d’été dans la période estivale. Bien sûr que je vous écoute tout au long de vos déplacements dans le cadre de RRI spécial à Cluj Napoca, Timisoara, Targu Mures, Iasi et d’autres villes de Roumanie. Je sais que vous avez évolué entre temps, mais comme vous le dites si bien: les Tasses d’été ont été une très belle expérience pour nous tous ! La Tasse d’été vit toujours dans mon cœur et je suis certain qu’elle vit de la même manière dans le cœur de tout auditeur de RRI. Chez nous, on dit: les belles choses ne disparaissent jamais. Vous voyez qu’en faisant la suggestion, j’immortalise de la plus belle manière l’émission. Votre réponse nous fait revivre ces formidables moments radiophoniques et à l’ensemble des auditeurs nostalgiques de la Tasse d’été de se régaler comme si l’émission venait à passer une fois de plus à l’antenne ». Tout à fait. Et voilà, une fois de plus, en lisant votre message, je voyais déjà dans ma tête Ileana, Andrei ou Ioana dans le studio et Ligia sur le terrain aux côtés de ses invités, et moi-même aux côtés des techniciens, leur disant quelle musique passer à quel moment, quel coup de fil, quel reportage enregistré, quel jingle. C’était un exemple parfait de travail d’équipe : chacun de nous y contribuait à sa façon. Vous avez parfaitement raison, cher Amady, certains souvenirs restent à jamais dans nos cœurs.
Retour en France, pour saluer Jean-Michel Aubier qui affirme : « Quelle surprise d’apprendre que RRI mettait en place une émission expérimentale en hébreu sur ondes courtes. A l’heure où ce sont plutôt les réductions qui ont le vent en poupe…. Reste à savoir si ce programme saura trouver son auditoire ». Effectivement, avec les fréquences d’hiver, RRI a lancé aussi une émission en hébreu et une page Internet lui a été consacrée aux côtés des autres langues de RRI. Et M Aubier poursuit : « Autre surprise, le nouvel habillage sonore de RRI et une voix peu familière, peut-être le remplaçant d’Andrei Popov ? » Non, ce n’est pas son remplaçant, c’est Virgile Prod’homme, lecteur de français à l’Université de Bucarest. Il ne fait pas partie de l’équipe du Service Français, mais il nous a parlé à l’antenne des projets de son Lectorat et nous restons en contact pour différentes collaborations. Il a accepté notre proposition et il nous a prêté sa voix pour le nouvel habillage sonore, que nous avons voulu plus dynamique, plus unitaire, plus moderne. Nous espérons qu’il vous plaît.
Je voudrais citer aussi un passage d’un email envoyé par Michel Minouflet de France. Il nous dit : « En écoutant vos « Courriers des auditeurs», je constate que vous avez toujours autant auditeurs qui écoutent vos émissions, font des commentaires et des suggestions intéressantes, c’est dire que « Radio Roumanie internationale » est une radio qui n’est pas comme les autres ». Merci beaucoup ! Le nombre d’auditeurs n’a pas diminué, bien au contraire, nous avons depuis quelques années déjà une catégorie à part d’auditeurs sur les réseaux sociaux – des expats établis en Roumanie et des Roumains établis en France. Ils n’écrivent pas d’emails, ni de lettres, mais ils sont très actifs sur nos profils Facebook et commentent nos articles. En fait, nous avons 4 catégories très distinctes d’auditeurs. Ceux qui continuent à nous écrire des lettres manuscrites, ceux qui nous contactent par email, ceux qui utilisent notre site Internet pour nous envoyer leurs rapports d’écoute et ceux qui nous suivent sur Facebook. Ces catégories ne se mélangent pas, d’ailleurs. Nos auditeurs ont opté pour une manière ou une autre de nous contacter et ils lui restent fidèles. Aujourd’hui par exemple, j’ai répondu à ceux qui nous ont envoyé des emails. Puis, ce sera le tour des lettres manuscrites, alors que pour les réseaux sociaux – là, il faut réagir sur place et tout de suite si possible. C’est ça, la spécificité de la communication sur ces réseaux : le public réagit immédiatement à tel ou tel article et il s’attend à une réponse immédiate. La communication du 21e siècle, c’est la communication en temps réel.
Avant de terminer, je remercie pour leurs rapports d’écoute : Mme Samrita Sukla et M S.S. Bhattacharyya d’Inde, Dmitriy Kutuzov de Russie, M Plagnieux de France, René Grondin de l’Ile de la Réunion et Timm Breyel de Malaisie.