Le courrier des auditeurs du 06.10.2023
Ioana répond à vos lettres et à vos messages
Ioana Stăncescu, 06.10.2023, 10:55
Madame, Monsieur, bonjour ou bonsoir où que vous soyez. Je suis
ravie de revenir au micro du courrier pour répondre à vos lettres et à vos
messages. Comment allez-vous ? Qu’est-ce que vous avez fait de beau
dernièrement ? Je voudrais commencer par passer le bonjour de nous tous à
notre auditeur Jean Marc Olry qui nous a envoyé un mail bien fourni et un
nouveau rapport d’écoute. Merci à vous, cher ami ! Nous attendons toujours
les nouvelles cartes QSL, espérons entrer dans leur possession avant la fin de
l’année. Je suis désolée d’apprendre que les soucis techniques perdurent. Vous
n’êtes pas le seul à les signaler. M. Paul Jamet nous l’a dit aussi. C’est très
compliqué ce qui se passe et très malheureux et la situation ne semble pas
s’améliorer. Pour parler des choses plus sympas, moi aussi, je faisais des
collections de timbres quand j’étais gamine. Et puis, tout comme vous, je
voyageais les yeux ouverts sur la carte de l’Europe et du monde, puisque les
frontières roumaines étaient fermées à l’époque communiste et donc, impossible
de les franchir pour partir à la découverte du monde. Parfois, j’ai des
discussions avec ma fille et elle est impressionnée par mes connaissances en
géographie. Je connais pleins noms de capitales, de montagnes, de lacs, parce
qu’à la différence de l’actuelle génération, la mienne ne pouvait voyager que
dans l’imaginaire. Je me rappelle à quel point j’ai dévoré « Sans
famille » de Hector Malot, tout simplement pour les voyages entrepris par
Rémy et Vitalis. Voilà pourquoi, tout comme vous, moi aussi je suis une friande
des voyages depuis que cela est devenue possible. J’ai voyagé la première fois
à 14 ans, en France, juste après la chute du communisme et depuis, je ne
m’arrête pas. Je ressens comme une nécessité d’avoir toujours un plan de voyage
dans le proche avenir. Prochaine sortie en dehors des frontières roumaines sera
en février, à Prague, quand, avec mes deux meilleures copines, nous allons
faire les Depeche Mode en concert. Donc moi, je dirais que oui, il faut voyager
pour être heureux.
Pour revenir à votre mail, sachez que nous sommes fort contents
que le nouveau format du Courrier des auditeurs vous plaise, avec ce relais à
quatre qui nous permet de nous adresser à tour de rôle aux auditeurs. A propos
d’Arnaud Nebbache et de sa BD « Brancusi contre les Etats-Unis »,
j’ai appris qu’il sera présent au prochain Salon du livre de Bucarest prévu
pour le mois de novembre. J’espère donc l’avoir au micro de RRI. Cher
Jean-Marc, puisque vous précisez avoir visité en juin, à Paris, une belle
exposition sur les bijoux Art Nouveau, j’ai décidé de m’attarder dans les
minutes suivantes sur la Semaine de la joaillerie qui se déroule du 4 au 8
octobre, à Bucarest. Patronnée par l’Association Assemblage, l’événement en est
à sa IVème édition. Plus de 230 créateurs de bijoux, associations et écoles de
joaillerie de plus de 30 pays du monde invitent le public à choisir parmi une
sélection de bijoux d’artistes de Roumanie, Grande Bretagne, Etats-Unis,
Israël, Ukraine, Australie, France, Kuweit, République Tchèque, Lituanie,
Italie, Grèce, Mexique, Belgique et d’autres. L’édition de cette année a déjà
comporté deux autres expositions, une à l’agenda du programme Timisoara
capitale culturelle européenne 2023 et l’autre à Chisinau, mis en place au
Musée national d’Histoire de la Moldavie.
Inaugurée le 4 octobre, l’exposition centrale est complétée par
huit autres expositions collectives: Slovenian Jewelry Week, Plus One
Collective, Legnica Silver Festival en Pologne, ArtsThread en collaboration
avec Gucci, One and Three Collective, Precious Collective et The Sense of
Beauty Gallery. Cette année, le public s’est vu proposer plusieurs ateliers et
conférences présentées par des professeurs, des artistes, des commissaires
d’exposition du monde entier. L’édition de cette année de la Semaine de la
joaillerie de Roumanie se déroule dans quatre endroits de Bucarest dont le
Musée de la Littérature roumaine et le
Musée de Cotroceni. Un jury international réunissant différents experts auprès,
entre autres, de la Fédération européenne de joaillerie de Bruxelles ou du
Musée des bijoux d’Athènes est censé primer les meilleures créations parmi les
objets exposés. Plus de 65 artistes contemporains participent à la Foire de la
joaillerie de Roumanie.
Maintenant, une question s’impose: est-ce que les Roumains
s’intéressent-ils aux bijoux ? Il faut dire que la pandémie a sévèrement
frappé ce domaine qui en 2020, a chuté de 34%. Avant cette période, les
Roumains préféraient des bijoux plus chers et plus précieux, tandis qu’en 2020,
ils ont choisi plutôt des bijoux en argent. En revanche, le romantisme est
resté toujours en vigueur et les Roumains ont continué à offrir des bagues de
fiançailles avec diamant à leurs biens aimés. Malgré les années de crise provoquée
par la pandémie et malgré l’insécurité financière qui leur a suivie, les
joailleries et les magasins de bijoux de Roumanie ont continué à vendre. Un
aspect intéressant à signaler est le nombre à la hausse des collectionneurs et
des amateurs d’objets de luxe qui investissent en montres de luxe et en bijoux.
En février 2021, le cours de l’or a approché un maximum historique de 2000
dollars l’once. Vu que la valeur de l’or est constamment stable, il est certain
qu’investir dans ce produit financier est avantageux. En tenant compte du taux
d’inflation qui est de 6,1 % au milieu de l’année 2022, il peut être judicieux de
placer son épargne dans l’or. Pour revenir au marché de la joaillerie, disons
que les années de pandémie ont donné un nouveau souffle aux bijoux
personnalisés. Colliers, bracelets, boucles d’oreille, médaillons, les Roumains
ont commencé à en acheter, notamment en ligne. Surtout qu’à la différence du
marché des objets de luxe, ce domaine est plutôt accessible. Après une période
de stagnation au début de la pandémie quand les Roumains ont préféré la
prudence financière, le marché des bijoux s’est petit à petit revigoré,
notamment grâce au commerce sur Internet. En fait, le confinement n’a fait
qu’encourager les ventes en ligne, y compris de bijoux.
Restons toujours en France pour un petit clin d’œil amical à
Philippe Marsan de Biganos. Comment allez-vous ? En Roumanie, le mois de
septembre nous a apporté des températures estivales. Nous avons eu 30 degrés à
midi et un très beau soleil. Je sais que pour certains de nos auditeurs de
l’Europe occidentale de telles températures risquent de poser des problèmes,
mais nous, on a l’habitude des étés chauds. Sinon, je profite de l’occasion
pour remercier M. Paul Jamet, au nom de tous mes collègues pour avoir rendu
hommage sur le site du Radio club du Perche aux radios internationales ayant
réalisé des interviews en honneur des 40 ans du radio club. Parmi ces radios il
y a aussi RRI qui se retrouve dans une sélecte compagnie, avec Radio Slovaquie,
Radio Taiwan, Radio Corée du sud et Radio Vietnam. Une super initiative que
nous saluons chaleureusement. Cher Philippe Marsan, je vous souhaite un excellent weekend-end
à l’écoute de nos émissions.
Dirigeons-nous à l’autre bout du monde, plus précisément en Inde
pour passer le bonjour de nous tous à Siddhartha Bhattacharjee qui nous a
envoyé un nouveau rapport d’écoute. Comme je viens de le préciser déjà, nous
n’avons pas encore la nouvelle série de cartes QSL. Il faut donc attendre avant
de pouvoir confirmer ce rapport très bien concocté. Merci de votre
compréhension et à la prochaine ! Je vous propose de retourner en France,
du côté de Marseille pour dire le bonjour à M. Daniel Klotz qui lui aussi,
attend une carte de confirmation QSL. Pour des soucis de budget, cette année,
RRI a du mal à renouveler ses stocks de cartes QSL. Nous espérons que la
situation trouve une solution, mais on ne sait pas vous dire quand. Sinon,
votre rapport d’écoute est parfait, merci de l’avoir rédigé et merci d’écouter
nos programmes. Bonne continuation !
Passons la frontière avec la Belgique pour un clin d’œil amical
à Marc Soens qui nous a envoyé un nouveau rapport d’écoute sur notre émission
de midi. Notre auditeur a suivi le Journal, suivi par l’actualité consacrée en
ce jour là à la migration illégale et aux efforts de la Roumanie d’intégrer
l’Espace Schengen. Une petite pause musique avant de continuer l’émission par
un aperçu sur les festivals de musique organisés sur la côté de la mer Noire.
Nous avons eu par la suite un dossier sur la lutte contre la désertification,
suivi par un petit quart d’heure de musique folklorique et une édition, en
reprise, du cours de roumain de Dominique, « Le roumain mot à mot ».
A la fin, une petite recette du terroir avec chef Alex. Merci bien, cher Marc
Soens, pour tous ces détails de votre écoute. Votre carte QSL est méritée
pleinement. A bientôt de vous lire !
Madame, Monsieur, c’est tout pour aujourd’hui. Prochain
rendez-vous avec moi, Ioana, au micro du courrier, début novembre. En
attendant, prenez soin de vous et restez à l’écoute de RRI !