Le Courrier des auditeurs du 06.08.2021
Valentina répond à vos messages...
Valentina Beleavski, 06.08.2021, 10:10
Bonjour à
toutes et à tous ! Comment allez-vous ? Nous voilà déjà au mois
d’août, le mois de la chaleur en Roumanie, un mois de vacances, un mois où les
rues de Bucarest sont quasi vides même en semaine. Tout le monde sait que
quelques semaines nous séparent encore du retour à la vie de tous les jours et
tout le monde en profite pour se reposer enocre un peu. Moi, j’ai pris le temps
de feuilleter quelques magazines envoyés par nos auditeurs, comme par exemple
le numéro de mars dernier de l’Eurélien, spécial parcs et jardins. Cela m’a
amené à vous parler dans les minutes suivantes du Jardin Botanique de Bucarest.
Le Jardin
Botanique de Bucarest porte depuis 1994 le nom de son fondateur, Dimitrie
Brandza. Situé dans le quartier de Cotroceni, il s’étale sur 17 hectares et
demi et accueille plus de 10 00 espèces de plantes. C’est un endroit unique
dans la capitale, par son histoire et par ses collections. En fait, c’est ici
que l’on trouve les serres les pus anciennes de Roumanie, construites en style
Victorien en 1891, d’après le modèle des serres de Liège en Belgique. On peut
visiter une partie de ces serres, tout comme le Musée botanique qui accueille
une collection unique de toiles représentant des plantes de la flore de la
Roumanie ou bien des espèces exotiques. Ces toiles ont été réalisées par la
peintre italienne Angiolina Santocono qui a travailé en Roumanie. Une zone à
part du Jardin Botanique de Bucarest s’appelle la zone de la Chute d’eau. Ici
on a un paysage qui nous fait penser aux montagnes, car il y a plusieurs
espèces de conifères, dont des arbres plantés il y a plus d’un siècle. C’est
toujours ici que l’on trouve les frênes et les chênes les plus anciens de
Bucarest, témoignant du fait que jadis, la végétation locale était spécifique
de la plaine de la rivière de Dambovita, une rivière qui traverse la capitale
roumaine. Les serres offrent aux visiteurs une expérience unique : ils
passent par une forêt de palmiers, pour arriver dans une zone de désert
parsemée de cactus et autres plantes similaires, pour arriver ensuite dans un
verger d’orangers et de citronniers et terminer cette visite dans une forêt de
fougères qui les emmènera dans une clairière aux orchidées. Sans doute, le
printemps est le moment le plus spectaculaire de l’année pour visiter le Jardin
Botanique de Bucarest, mais en fait l’endroit est intéressant à visiter quelle
que soit la saison. Par exemple, en hiver, même s’il n’y a pas de fleurs, on
peut apprendre des choses intéressantes sur les plantes alimentaires utilisées
en Europe avant la colonisation du Nouveau monde. Puis, le printemps venu, le
Jardin est une véritable explosion de couleurs et de parfums. Voilà, en deux
mots à quoi ressemble le Jardin Botanique de Bucarest. Si vous êtes de passage
par la capitale roumaine, réservez-lui un peu de votre temps. Ce sera une belle
escapade dans la nature !
Passons
maintenant à vos messages. Je feuillette aujourd’hui quelques lettres reçues
par la poste. Je salue Philippe Marsan
de France pour lui remercier pour sa carte postale faisant suite à notre email
et affirmant « Vos messages m’ont fait chaud au cœur ». Merci, pour ce
joli souvenir de vous.
Je
remercie également Hervé Duval de France pour les rapports d’écoute
envoyés ces derniers mois. Et je ne saurais oublier non plus Roger Roussel du Canada qui nous
encourage, comme d’habitude à continuer notre « excellent travail »
et nous envoie, à part des rapports d’écoute mensuels, de petits souvenirs de son
pays et même de belles cartes postales.
Chers
amis, nous avons bien reçu tous vos rapports, nous parcourons toutes les
lettres qui arrivent à la rédaction, que ce soit par voie électronique ou par
la poste. Nous allons commencer à distribuer aussi les QSL de cette année et
nous savons très bien à quel point elles sont importantes pour vous. Nous vous
prions en même temps, de bien vouloir nous excuser pour ce retard. Notre équipe
a beaucoup diminué par rapport aux années précédentes, alors que le travail à
faire pour préparer les émissions s’est multiplié. La charge quotidienne de chacun
d’entre nous a triplé et tout cela par-dessus la pandémie qui nous a obligés de
repenser notre travail. Je vous prie d’avance, de nous excuser pour le retard.
Toutes les cartes QSL vous parviendront à un moment donné, je vous assure, tous
les messages bénéficieront d’une réponse sur les ondes ou par email. On fait de
notre mieux mais c’est plus difficile quand on est à moitié de l’équipe que
nous avions il y a quelques années.
J’ouvre
maintenant une enveloppe envoyée par Bernard
Watelet de France, avec à l’intérieur plusieurs rapports d’écoute et une
superbe carte postale intitulée « Quelque part sur terre… », nous montrant
la Vallée de la Maronne, en Auvergne, une vue du haut des montagnes. Quelle
beauté ! Bernard Watelt écrit « Dans le magazine Visitez la
Roumanie j’ai bien aimé l’histoire et la visite de la mine de sel de Turda.
Agréable quart d’heure de chansons traditionnelles au cours du programme
musical, particulièrement les titre intitulés : « Je t’ai aimé »
et « Tu as collé à mon âme ». Dans l’Encyclopédie de RRi, j’ai écouté
avec intérêt l’histoire de l’escadron sanitaire appelé « L’escadrille
blanche », composé uniquement de femmes, très mal récompensées à ce que j’ai lu
en 2016 dans un article de presse sur ce sujet dans la revue Courrier
international, traduit en français d’un texte en langue roumaine écrit par Cosmin
Zamfirache paru dans Adevarul. Puis, au cours du programme Radio Tour,
intéressant panorama de diverses activités touristiques dans le département de
Harghita. Dans le Plat du jour, appétissante recette de la fricassée de
volailles aux champignons de Paris. Dans Pro Memoria, j’ai suivi avec attention
cet épisode de la Seconde Guerre Mondiale, le bombardement anglo-américain des
installations pétrolières de Ploiesti, en 1943. Au cours du programme Planète
verte, c’est avec intérêt que j’ai écouté le reportage sur le recyclage des
lampes et des équipements d’éclairage organisé par des associations.» Cher Bernard
Watelet, merci pour ces impressions. Nous sommes ravis de pouvoir vous offrir
des informations intéressantes sur la Roumanie. A très bientôt !
Madame Françoise Hacart de France nous a
envoyé plusieurs rapports d’écoute pour cette année, une jolie carte postale de
l’Ecluse des Augustins à Douai et un petit mot de sa part. Merci d’être à
l’écoute de RRI, chère amie !
Pablo Salgado de Suisse
nous a envoyé plusieurs rapports d’écoute pour des émissions transmises via notre
émetteur de Tiganesti, lors desquelles il a pu écouter, entre autres, le
journal, l’Encyclopédie de RRI consacrée au philosophe et écrivain Emil Cioran,
le Radio Tour sur les Monts Apuseni ou encore notre chronique de Jazz, pour ne
donner que quelques exemples. Merci beaucoup, nous allons confirmer dès que
possible vos rapports par des cartes QSL. A très bientôt !
Merci
également à Daniel Klotz de
Marseille, en France, pour son rapport de réception.
Et avec,
malheureusement, un grand retard, je remercie Maguy Roy au nom de toute l’équipe pour ses messages personnalisés
envoyés par la poste pour chacun d’entre nous, nous encourageant à garder notre
espoir et notre courage en cette nouvelle année de pandémie et à continuer de
« faire découvrir à nos auditeurs les richesses de la Roumanie, à partager
et à tisser des liens entre RRI et le Radio DX Club d’Auvergne ». C’est
vraiment touchant d’avoir pris le temps de nous écrire à tous un message. Nous
en sommes honorés et nous garderons vos cartes de veux comme un très spécial
souvenir. Merci de tout cœur !
Et je
termine ce Courrier en feuilletant une autre revue envoyée par Gilles Gautier de France : les
Antennes du Perche, le bimestriel du Radio Club du Perche. C’est un magazine né
de la grande passion de nos amis, car il contient plein d’articles intéressants
pour les passionnés de radio, d’OC et d’antennes : des réflexions sur le
choix des récepteurs portables OC pour le DX, des infos sur des qsl des
différentes radios internationales, avec la présentation d’une QSL de RRI de
l’année dernière, des explications sur l’azimut, un élément très important dans
les transmissions, présentation de plusieurs récepteurs ou encore toute la
vérité sur le DAB + et sur les zones de silence en OC. Bref, un magazine bien
fourni, qui fait sans doute la joie des connaisseurs.
Merci à
tous, pour vos magazines, même si nous sommes un peu en retard avec les
réponses, c’est un plaisir de les recevoir et de les lire. Cela témoigne de
votre passion pour la radio qui vient compléter notre mission de journalistes
d’une radio internationale.