Le Courrier des auditeurs du 06.07.2018
Ligia répond à vos messages
România Internațional, 11.07.2018, 14:01
Chers amis, ravie de vous retrouver sur les ondes après mon retour de vacances. J’espère que tout va bien pour vous et je vous en souhaite de bonnes si vous les prenez maintenant.
Par ici, notre serveur principal a pris ses vacances sans nous avertir, à la fin de la semaine dernière. Nous en sommes désolés. Nos ingénieurs travaillent pour remédier à la situation, nous ne savons pas combien cela va durer. Merci à ceux qui nous ont signalé cette défaillance technique, dont M Nouari Naghmouchi, d’Algérie, M Jean Rivera, de France, et Jean-Michel Aubier, toujours de France, qui nous disait dans un de ses nombreux messages : « Je ne suis pas certain que vous recevrez ce mail tout de suite, car votre site Internet est en rade depuis samedi. Il avait commencé à donner des signes de faiblesse vendredi… » En fait, Jean-Michel et chers amis, c’est le principal serveur de Radio Roumanie qui est en panne ; de ce fait, nous ne recevons de messages que sur notre adresse Yahoo, et pas sur fran@rri.ro. Nous vous invitons à utiliser notre adresse Yahoo service_francais_rri@yahoo.fr pour communiquer avec nous, du moins pendant un certain temps. « Les flux audio sont également KO, ajoutait notre auditeur. Il est arrivé dans le passé que lon puisse quand même vous écouter en live alors que le portail de la radio était hors service, mais là, cest KO également. Jespère que cela ne va pas durer car je nai pas très envie de vous écouter sur ondes courtes… » Nous aussi ! Nous ne disposons pas d’estimation sur la durée de cet état de choses. Jean-Michel, merci d’avoir posté des explications sur les groupes dont tu es membre pour que nos auditeurs soient au courant. « Je vous souhaite une excellente semaine et un bon mois de juillet », nous disait encore Jean-Michel. Merci bien, pareillement à toi. Chers amis, merci de vous reporter sur les bonnes vieilles ondes courtes le temps que cela prendra. Vous retrouverez certains articles aussi sur nos profils Facebook.
Comme vous le savez, le Courrier commence par une ou plusieurs réponses. Une exception, pour une fois. M Jean-Marc Olry, de France, bonjour. J’ai pour vous une information susceptible de vous intéresser. Savez-vous sur quoi porte la nouvelle exposition ouverte ces jours-ci au Musée national d’art de la Roumanie ? « Métamorphoses. Camées, gemmes et bijoux de la collection du MNAR », tel est son titre. Organisée en coopération avec le Centre gemmologique roumain, elle réunit une centaine de pièces représentatives — notamment des bagues, mais aussi des sceaux, des boucles d’oreilles et des bracelets — décorés de gemmes-intailles, de camées et de pierres précieuses de différentes époques historiques, des pièces qui n’ont pas été exposées jusqu’ici. La sélection est fondée sur l’idée de transformation : les pierres sont physiquement, fonctionnellement métamorphosées par leur traitement artistique, qui opère aussi un changement de signification.
Carmen Tănăsoiu, commissaire de l’exposition :« C’est presque la moitié de la collection du musée qui est exposée. C’est une collection très précieuse, par le niveau artistique et l’histoire de chaque objet, par la qualité du matériel précieux, du métal précieux et des pierres précieuses en égale mesure. Ce n’est peut-être pas la plus grande, car je pense que la plus grande collection de pièces de bijoux avec des gemmes et des camées est celle de l’Académie roumaine. Nous sommes d’abord partis de l’idée de procéder à une expertise de ces pièces — le métal d’un côté et les pierres de l’autre. A peu près la moitié de la collection provient d’un fonds que nous devons au colonel Dimitrie Pappazoglu, un pionnier de l’archéologie roumaine. »
Une des pièces spectaculaires de l’exposition, c’est un sceau dont la pierre sigillaire a pour manche une petite statuette d’un marin qui s’appuie sur une ancre et un fût. Le sceau appartient à la famille de barons Nicolics de Rudna (aujourd’hui un village de 700 habitants à une quarantaine de km de Timişoara (ouest) ; le manoir de la famille Nicolics existe encore de nos jours, c’est un monument historique). L’idée de l’exposition, c’est l’interprétation : les gemmes et les camées antiques reçoivent des montures modernes, donc l’aura de noblesse et de valeur rattachée à l’ancienneté se reflète sur les interprétations ultérieures. Artistes bijoutiers et commanditaires contribuent à ce dialogue toujours vivant de la mode avec le passé.
Carmen Tănăsoiu, commissaire de l’exposition « Métamorphoses. Camées, gemmes et bijoux de la collection du MNAR », précise :« Beaucoup d’entre nous savent que dans l’antiquité, porter ce genre de bijoux, avec des gemmes et des camées, avait une certaine signification, qui relevait de la mythologie des temps en question. Au fil du temps, à la Renaissance, puis à l’aube de l’époque pré-moderne, et ultérieurement pendant l’époque moderne et contemporaine, les mêmes sont devenus des sources d’inspiration pour de nouveaux bijoux, ils ont reçu d’autres significations pour ceux qui les ont portés. C’est pourquoi souvent, aux XVIIIe-XIXe siècles, les gemmes et les camées antiques reçoivent des montures modernes, qui leur confèrent, évidemment, d’autres connotations. Et je mentionnerais là quelques pièces de résistance incluses dans l’exposition, il s’agit de deux bagues de l’époque hellénistique. L’une d’entre elles a reçu une monture moderne, l’autre conserve sa monture antique. Je mentionnerais aussi une bague de l’antiquité, du Ier siècle, qui préserve sa monture, avec une inscription de l’empereur Titus Vespasianus Augustus. Elle a un gemme représentant la déesse de la Victoire. »
L’architecte Andrei Mulțescu, auteur de la scénographie de l’exposition, nous a parlé de la manière de réinterpréter des bijoux à ancienneté millénaire en fonction de la manière de les exposer : « Les bijoux présupposent, tout premièrement, un éclairage spécial, une présentation plus spéciale, parce que ce sont des objets de petites dimensions et ils doivent être visibles sans que le visiteur fasse des efforts. Il m’a également semblé que ces bijoux seraient mis en valeur par des systèmes spéciaux, modernes d’exposition. Bien entendu, il a fallu faire une sorte de compromis entre l’idée d’exposition de bijoux d’art et celle d’un magasin de bijoux. »
L’exposition « Métamorphoses. Camées, gemmes et bijoux de la collection du MNAR » est ouverte jusqu’à la fin septembre. Voilà, M Olry.
Merci à M Paul Jamet, de France, qui nous a fait l’amitié de nous téléphoner. C’était sympathique de vous entendre, M Jamet, même très brièvement, car nous préparions — en petit comité — l’émission de midi et attendions la visite imminente de Mme l’ambassadrice de France. A très bientôt !
Passons maintenant à la lecture de vos lettres et autres messages. M Michel Beine, de Belgique, que nous remercions de ses très nombreux rapports d’écoute, se réjouissait de ce que nos cartes QSL soient très belles, « elles enrichissent ma collection », disait-il. Et d’enchaîner : « Dans l’ensemble, la réception affiche d’excellents SINPO. J’apprécie beaucoup vos superbes émissions : le Courrier des auditeurs, la musique folklorique, Planète et Terre verte, RRI Spécial, Le Son des mots, les infos quotidiennes etc. Félicitations à vous, Valentina, et vos collègues du Service français de RRI ! », ajoutait M Michel Beine de Belgique. Merci beaucoup !
Intéressant, le dernier numéro d’Antennes que tu nous as envoyé, Gilles Gautier, de France ; merci à toi. Nous retrouvons entre autres un classement RCP des écouteurs les plus cités dans les Courriers des auditeurs : Jacques Augustin, Roger Roussel, Paul Jamet, Jean Barbat et Gilles Gautier sont les cinq premiers classés ; nous les félicitons, ils sont tous nos auditeurs.
Voilà, ce Courrier est maintenant terminé. Merci de votre attention, et à très bientôt sur RRI !
