Le courrier des auditeurs du 01.12.2023
Alex répond à vos questions et messages...
Alex Diaconescu, 01.12.2023, 12:02
La fête nationale de la Roumanie
C’est
une édition de fête puisque ce weekend nous célébrons la fête nationale de la
Roumanie. Le 1er décembre marque en quelque sorte le début de la
période de fêtes d’hiver. On pourrait dire qu’elle commence maintenant par la
fête de la « Grande Union » et qu’elle s’achève à la fin janvier,
lorsqu’on marque la « Petite union ». Et comme c’est souvent le cas,
ces derniers temps, les Roumains bénéficient d’un petit pont de plusieurs jours
puisque le 30 novembre est aussi un jour férié, car c’est la Saint Andrée, le
Saint qui selon les légendes aurait apporté le Christianisme dans ces terres.
Vient s’enchainer le 1er décembre, la Fête nationale de la Roumanie,
qui célèbre la Grande Union de 1918, lorsque la Transylvanie a rejoint le
Royaume de Roumanie pour achever l’unification de toutes les terres habitées
par des Roumains. Ce qui en a résulté a été la Grande Roumanie. Et comme chaque
année, le pont constitué à l’occasion de la fête nationale est une excellente
opportunité de sortir de la ville, d’aller à la montagne, de se promener, de
faire des escapades dans des villes touristiques de Roumanie, mais aussi de
l’étranger. Sinon, le 1er décembre, les citadins envahissent les
boulevards, se rendent au centre-ville pour assister au défilé militaire, avant
de se rendre aux fêtes en plein air et aux concerts prévus par les
municipalités.
Le cassoulet d’haricots blancs au jarret de porc fumé ou aux saucisses – un plat incontournable du er Décembre
Le côté gastronomique n’y manque pas non plus. D’ailleurs, le
plat phare de la fête nationale est le cassoulet d’haricots blancs au jarret de
porc fumé ou aux saucisses. Mais comment ça se fait que le cassoulet domine le
menu des Roumains le 1er décembre ? Eh bien, sachez que c’est
une tradition assez récente. Ce fut une chaîne de télévision privée qui, durant
les années ’90, a promu ce plat normalement associé aux cuisines de campagne de
l’armée, dans les éditions spéciales de ses émissions consacrées à la fête
nationale. Ils ont pensé peut-être que c’était tout à fait normal de gouter un
peu du menu des soldats qui venaient de défiler dans les grandes villes à
l’occasion de la fête nationale. De toute façon, l’idée n’est pas du tout
mauvaise, puisqu’un cassoulet bien chaud et un petit verre de tsuica, cela peut
nous réchauffer si on choisit de patienter pendant plusieurs heures afin de
suivre le défilé sur place. Et voilà, le grand inconvénient d’une fête
nationale organisée durant la saison froide : il n’y a pas trop de possibilités
d’organiser des événements en plein air. Ce qui plus est, parfois, le défilé
militaire est dépourvu de son élément aérien, à cause de la météo
défavorable. De toute façon, le cassoulet roumain, vous pouvez toujours le
préparer puisque la recette est à retrouver sur notre site – rri.ro – dans la
section « Le plat du jour ».
QSLs
L’année 2023 presque touche à sa fin et nous vous
remercions toutes et tous d’avoir passé encore une année à nos côtés. Vous êtes
tous restés des amis fidèles de RRI, vous avez continué d’écouter nos
émissions, de lire nos articles et de nous envoyer des rapports d’écoute, même
en l’absence des cartes QSL. Encore une fois mille mercis à tous ! Et puisque
nous sommes au sujet des QSL, je précise aussi qu’elles seront bientôt postées
sur notre site aussi et que nous allons vous les présenter dans le cadre du
Courrier des auditeurs. En 2023, nos QSL sont consacrées à Timisoara,
puisqu’elle est Capitale européenne de la culture et que tous les projecteurs
sont sur elle cette année.
QSL mai 2023 – La cathédrale Saint-Georges de Timisoara
Connu sous le nom du Dôme de la ville, la Cathédrale
catholique Saint Georges domine la Place de l’Union de Timisoara. Sa
construction, on la doit à l’empereur Charles VI et elle a commencé en 1736.
Deux ans plus tard, les travaux ont été suspendus en raison de l’épidémie de
peste et ils n’ont repris qu’en 1740 pour s’achever en 1754. Bâti en style
baroque, le monument est prévu de deux tours-clochers de petite hauteur.
L’autel principal de dimensions considérables est décoré d’une peinture
représentant Saint Georges et le Dragon réalisée en 1754 par Michelangelo
Unterberger, directeur de l’Académie viennoise des Beaux-arts. Les neuf autels
ont été peints en 1772 par le peintre viennois Johann Nepomuk Schöpf. L’orgue a
été construit en 1907 et il a remplacé un autre plus ancien, datant du XVIIIème
siècle. Sur les sept cloches de la cathédrale, la plus ancienne date de 1762,
tandis que les six autres ont été remplacées en 1990. Dans la crypte construite
sous la cathédrale, il y a les tombeaux de plusieurs archevêques, nobles et
anciens commandants de la cité de Timisoara. Voilà pour la QSL de mai.
QSL juin 2023 – Le Palais Episcopal de Timisoara
Bâti en 1745 en style baroque, il fut modifié en 1905, suite aux
interventions de l’architecte Laszlo Szekely qui a introduit un nouveau style
des façades, néoclassique, spécifique pour la fin du 19e siècle, aux
influences néo byzantines. Le monument est situé place de l’Union à Timisoara,
et il est un bâtiment symbole pour l’histoire de la ville de des minorités de
la région. Le palais épiscopal fait partie du quartier serbe de la Place de
l’Union, connu aussi sous le nom du Carré Serbe. Le projet de restauration du
Palais épiscopal a été ciblé sur deux interventions. Primo, la restauration et
la conservation des façades et secundo, l’aménagement d’un musée de l’Evêché.
Les deux ont eu comme objectif de renforcer la valeur de patrimoine d’un des
bâtiments néo byzantins les plus intéressants de la région. Les collections
d’objets de culte du musée contiennent des icônes sur bois et sur toile,
provenant d’églises et de monastères serbes, des portraits d’évêques orthodoxes
serbes, de vieux livres et des pièces en argent, présentés d’une manière chronologique dans le
cadre de six salles d’exposition.
Je
vous rappelle que cette année, elles vous parviendront uniquement en format
pdf, par email. Alors nous prions tous ceux qui nous ont écrit notamment des
lettres classiques de bien vouloir nous transmettre leurs adresses email, pour
recevoir la confirmation de leurs rapports de cette année. Merci d’avance à
toutes et à tous !
Alain Carlier, France
Et je passe maintenant à vos messages et questions. Je
commence par le mail de notre auditeur de France Alain Carlier. Vous nous nous
envoyez un rapport d’écoute pour lequel nous vous remercions, un rapport pas
comme les autres puisqu’il est accompagné d’un lien nous permettant d’écouter
ce que vous avec enregistré.
« Cela fait longtemps que je n’ai pas utilisé
mon récepteur DRM, les stations émettant dans ce mode étant devenues très peu
nombreuses avec le temps en Europe. Il m’arrive d’écouter sur Internet
(et, beaucoup plus rarement, sur mon smartphone), mais je reste néanmoins un
partisan du bon vieux récepteur radio qui me semble « plus convivial », avec
des émissions aux heures précises, comme un rendez-vous avec les présentateurs
lointains. Continuez avec vos belles émissions toujours intéressantes. »
Merci beaucoup M
Carlier de votre message et de votre fidélité.
Maguy Roy, France
Je passe maintenant au mail de Maguy Roy également de
France, à Clermond-Ferrand.
« Ce temps où les conflits se
multiplient et s’intensifient en Palestine, en Ukraine et partout dans le monde
… ce temps où les élections locales, nationales voient l’arrivée au pouvoir
de personnalités et de partis nationalistes, xénophobes, peu enclins à rassembler et fédérer…
eurosceptiques sur notre continent alors que la période n’est plus à
l’isolement mais au contraire à se
serrer les coudes dans un monde en profonde mutation. Bref, ce ne sont que
quelques considérations personnelles mais… quel monde laisserons-nous aux
générations futures ? »
Vous avez raison, personnellement, moi aussi, je
suis très inquiet au sujet des élections qui se dérouleront l’année prochaine
dans une multitude de pays. C’est une situation inédite qui arrive dans un
contexte particulièrement difficile avec un contexte international tellement
difficile.
Je remercie aussi tous ceux et toutes celles qui
nous ont renvoyé des rapports d’écoute parmi lesquels Muhammad Aqeel Bashir, du
Pakistan, Jean Dénommée du Canada, Daniel Klotz de France, Bernard Grondin, qui
nous a écouté sur l’île de Réunion dans l’Océan Indien et Stefano Moroni
d’Italie. Merci beaucoup à tous de votre implication. Et sur ce, notre courrier
des auditeurs touche à sa fin. A bientôt !