Le courrier des auditeurs 29.09.2017
Ligia répond à vos messages...
România Internațional, 29.09.2017, 17:45
Chers amis, c’est l’automne, la saison du moût en Roumanie, qui précède celle du vin ; je voudrais vous entretenir d’un aspect relevant des mentalités des Roumains à l’égard du breuvage de Bacchus. Et je vous signale à la fin de ce Courrier, une annonce susceptible de vous intéresser. Vous serez étonnés d’apprendre quel type de vin les Roumains apprécient. Ils prônent la suprématie qualitative du vin fait maison, à la campagne, au détriment des vins produits selon les normes internationales. Ceci est en fait un mythe, pourtant, c’est le vin que les Roumains recherchent. En fait, c’est la quantité qui prime, et non pas la qualité. Ils préfèrent boire beaucoup au lieu de prendre moins, mais un vin de qualité, et donnent la primauté au vin blanc, en grande quantité, sec et frais, et surtout, bon marché. En fait, en Roumanie on consomme surtout du vin demi-sec et demi-doux. Les gens sont disposés plutôt à payer davantage pour le litre de diesel que pour le litre de vin. Le marché de la restauration est en dégringolade, suite au manque de personnel avec une formation adéquate. Les cuisiniers recherchent des emplois à l’étranger, et les serveurs considèrent ce travail comme un job de transition. Ce n’est pas dans les mentalités de prendre un repas au restaurant, même si vous pouvez constater que les restos ne sont pas vides. Pourtant, cela ne peut pas changer la tendance des ventes de vin au restaurant. Les Roumains qui voyagent à l’étranger reviennent avec des idées sur la qualité que le vin doit avoir et donnent la préférence au vin plus cher, mis en bouteilles. Les jeunes accordent un statut plus important au vin ; il devient un marqueur du succès social et de l’évolution sophistiquée de la vie privée. Le vin roumain ne s’exporte pas beaucoup, malheureusement. A de petites exceptions près, celui de Cramele Recaş et de Cramele Halewood, notamment. En cause – l’absence d’une image du pays et d’une information des consommateurs étrangers sur la Roumanie, et l’absence d’efforts de la part des producteurs roumains, mais aussi le fait que les pays producteurs de vin tels que l’Australie, le Chili, l’Afrique du Sud ont de meilleurs prix de revient. Cependant, lorsque les étrangers arrivent sur place, ils apprécient les vins roumains. A la vôtre !
M Paul Jamet, de France, merci pour votre courrier volumineux, plein de rapports d’écoute. Intéressante, et vaste, votre question sur les bibliothèques. A bientôt !
Notre périple en zigzaguant à travers le monde ne fait que commencer. Il me fait grand plaisir. Je suis toujours ouverte quand il s’agit de découvrir de nouveaux horizons. Juste le temps d’admirer les très jolis timbres sur deux lettres de M Roger Roussel, du Canada. Merci bien pour les bulletins de réception si détaillés, et à la prochaine.
Retour en Europe, et plus précisément en France, où nous écoute M René Aulnette. Merci de nous avoir téléphoné; notre auditeur espère que notre radio n’arrête pas la diffusion en OC. Nous espérons que tout se passe bien.
La France est à côté de la Belgique, où M Michel Beine nous écoute assidûment. Merci pour les innombrables rapports d’écoute, et pour les très intéressantes questions proposés, toutes d’actualité.
Nous faisons maintenant un tour en Suède, pour saluer M Ingmar Larsson, mais sans nous attarder, car en Roumanie il fait déjà frais, mais alors dans le Nord du continent, qu’est-ce que cela doit être ! Merci pour votre bulletin de réception et pour votre lettre dans laquelle vous mentionniez Valentina, M Larsson ; elle vous envoie ses salutations. Vous nous disiez en anglais : « Je suis vraiment content d’avoir entendu cette émission en français de RRI. J’ai besoin de la QSL afférente. Le signal reçu était super, avec un SINPO de 5 partout. » M Larsson nous dit qu’il a 68 ans, se dit un enthousiaste des OC et un collectionneur sérieux de cartes QSL. Pour l’envoi des cartes QSL, nous attendons des renforts.
Et maintenant, notre annonce. Chers amis, RRI vous invite à participer à un nouveau concours doté de prix, «Maramureş – culture et traditions dans le cœur de l’Europe», consacré à l’un des départements les plus beaux et les plus visités de Roumanie, dans le nord du pays.
Sis dans le centre géographique de l’Europe, le Maramureş a toujours fasciné par la beauté des paysages et l’hospitalité de ses habitants. Le Maramureş est une contrée aux nombreuses attractions culturelles, historiques, ecclésiastiques, plein d’endroits de charme pour les randonnées ou le tourisme d’aventure. Les 8 églises en bois du patrimoine de l’UNESCO ne sont qu’une des attractions de cette terre. N’oublions pas non plus le Parc naturel des Monts Rodnei, Réserve de la Biosphère, l’insolite Cimetière joyeux de Săpânţa ou la Mocăniţa (train decauville) de la vallée de la rivière Vaser, peut-être la dernière voie ferrée forestière qui fonctionne avec des locomotives à vapeur. La construction de la voie ferrée a commencé en 1930, et sa longueur totale est d’une soixantaine de km. Une partie de ce trajet est touristique.
Le Cimetière joyeux date des années ’30 et c’est la création de l’artiste traditionnel Stan Ion Pătraş. Chaque croix est peinte d’habitude sur fond bleu, le « bleu de Săpânţa », et elle a une petite poésie écrite à la 1e personne. Chaque poème contient le nom de la personne décédée ainsi qu’un aspect essentiel de sa vie, souvent satirique.
La beauté des lieux et la manière d’être des gens, qui préservent les traditions authentiques, enchantent les étrangers. Ce n’est pas par hasard que le prince de Galles, Charles, a des propriétés dans le village de Breb.
A visiter la ville de Baia Mare, avec sa Tour d’Etienne emblématique ou Sighetu Marmaţiei, lieu de naissance du prix Nobel de la Paix Elie Wiesel, le visiteur est enchanté par le Maramureş.
Nous vous invitons à suivre les émissions de RRI, le site www.rri.ro et nos profils Facebook, Google+, LinkedIn, à répondre correctement, par écrit, à quelques questions, et vous pouvez gagner. Le concours dure jusqu’au 30 novembre 2017, le cachet de la poste faisant foi – respectivement jusqu’au 30 novembre à 24h00, heure roumaine, pour les envois en ligne.
Les prix et mentions du concours seront des objets de promotion culturelle du Maramureş. Le concours est organisé avec le Conseil départemental de Maramureş, la Mairie de Baia Mare, le Musée départemental d’art (Centre artistique de Baia Mare), la Filiale de Baia Mare de l’Union des artistes plasticiens, l’Evêché orthodoxe roumain du Maramureş et du Sătmar.
Et maintenant, les questions :
1. Dans quelle partie de la Roumanie est situé le département de Maramureş ?
2. Comment s’appelle un monument célèbre d’art funéraire, une des principales attractions de cette région ?
3. Combien d’églises en bois du Maramureş figurent sur la Liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO ?-Quel est le chef-lieu du département de Maramureş ?
4. Ecrivez-nous aussi ce qui vous a déterminés à participer à ce concours et surtout pourquoi vous écoutez les émissions de RRI ou les suivez en ligne.
Nos coordonnées, vous les connaissez bien:
– Radio Roumanie Internationale, Rédaction française, 60-64 rue du Général Berthelot, Boîte Postale 111, secteur 1, code postal 010165, Bucarest, Roumanie ;
– numéro de fax 00.40.21.319.05.62;
– email: service_francais_rri@yahoo.fr ou encore fran@rri.ro.
Nous attendons vos réponses jusqu’au 30 novembre 2017, le cachet de la poste faisant foi, respectivement jusqu’au 30 novembre, à 24h00, heure roumaine, pour les réponses en ligne. Vous pouvez trouver le règlement du jeu-concours sur le site de RRI et sur notre page Facebook.
Bonne chance à toutes et à tous !