Le courrier des auditeurs 25.08.2017
Valentina répond à vos messages...
Valentina Beleavski, 25.08.2017, 13:20
Très heureuse de vous retrouver sur les ondes après 3 semaines de vacances. Des
vacances qui sont passées trop vite mais qui m’ont vraiment aidée à recharger
mes batteries. Pour cette première partie de mes vacances j’ai choisi comme
d’habitude les montagnes, les montagnes roumaines, plus précisément et je suis
partie à la découverte d’endroits que je ne connaissais pas. Nous avons traversé
les monts Fagaras, par la célèbre route Transfagarasan, avec ses sommets
impressionnants, sa cascade et son lac de Bâlea. Nous avons profité de la
petite halte faite à la chute d’eau pour acheter des produits traditionnels -
des saucissons fumés, du fromage fumé, des oignons et de la palinca. Puis, nous
avons passé deux jours à Sibiu, une ville que nous aimons beaucoup, si bien que
nous ne la ratons presque jamais ! Mais cette fois-ci nous avons exploré
ses environs : la petite ville d’Avrig, qui recèle un très beau domaine de
Samuel von Brukenthal, ancien gouverneur de Transylvanie. Un ensemble
architectural en style baroque construit à la fin du 18e siècle,
comportant des jardins et deux palais, ayant servi de résidence d’été du
gouverneur. C’est à une petite vingtaine de km de Sibiu. Un endroit où on peut
loger pour découvrir la zone ou bien déjeuner. Mais le principal objectif de ce
voyage était de visiter les églises en pierre datant des 13 – 14e
siècles de la région de Hateg, dans le centre – ouest du pays. Après Sibiu,
nous nous sommes donc arrêtés dans la ville de Hateg, qui nous a servi de point
de départ. Cela faisait longtemps déjà que je voulais visiter l’église en
pierre de Densus. Un petit village quasi oublié de cette zone qui recèle un véritable
joyau d’architecture – l’église de Densus. En y arrivant on a l’impression de
se trouver dans un autre monde. C’est tellement différent des églises
fortifiées saxonnes que je connaissais très bien ou de toute autre construction
de ce genre. C’est une église fascinante surtout par son âge. C’est une des
églises de rite byzantin les plus anciennes de Roumanie. Elle fut construite au
13e siècle sur les ruines d’une construction datant de l’antiquité
en pierres romaines provenant des ruines de la forteresse Ulpia Traiana
Sarmizegetusa, la capitale de la Dacie romaine. D’autres constructions y ont
été ajoutées aux 14e et 15e siècles. D’où son aspect un
peu bizarre, inhabituel, un mélange de styles. La partie qui ressemble à un
clocher est en fait une tour. Les fresques intérieures sont très importantes.
Selon une inscription se trouvant à l’intérieur de l’église, les peintures
murales datent de 1443 et appartiennent à plusieurs artistes, dont Stefan, un
des premiers peintres roumains connus. Depuis 1991, l’église Saint Nicolas de
Densus figure sur la liste des monuments proposés pour figurer au patrimoine
mondial de l’UNESCO. Un endroit hors du temps. Je vous le recommande de tout
cœur.
Et maintenant, je m’empresse de lire
les lettres de nos auditeurs.
Bernard Launay
de France nous a envoyé plusieurs rapports d’écoute via notre site Internet.
Dans un de ces rapports il nous dit avoir suivi « le compte-rendu des
7èmes rencontres européennes de Transylvanie, organisées par l’Ambassade de
France ». Au menu : « Comment traiter les déserts médicaux en
Roumanie : travail en réseau, mobilité intra européenne… Les soins au
plus proche des patients (aide et soins à domicile) Quelle implication des
pouvoirs locaux dans les politiques de santé au niveau rural ». Cela
détermine notre auditeur à ajouter que : « Le problème des
déserts médicaux est très marqué en France aussi. Les aides ou les avantages
octroyés par l’Etat n’ont pas encore permis de désenclaver certaines régions
(centre de la France…). J’ai pu regarder quelques reportages sur la
télévision française, qui montraient comment des médecins roumains s’étaient
installés dans de petits villages et étaient parvenus à s’intégrer à la
population. Cela montre un bel exemple d’entraide européenne si
l’on peut dire ! » conclut Bernard Launay de France. Oui, tout à fait.
D’une part, c’est un bel exemple de la mobilité que l’UE souhaite promouvoir.
D’autre part, malheureusement, l’exode des médecins est un phénomène qui touche
la Roumanie depuis pas mal d’années déjà. C’est déjà un aspect très grave. Les
statistiques font état de quelque 14.000 médecins à avoir quitté le pays ces
dernières années. Qui pourrait les remplacer ? Si travailler dans un
village de France peut s’avérer l’idéal pour un docteur roumain qui fuit sa
capitale poussiéreuse à la recherche d’un endroit plus sain pour sa famille et
d’un salaire digne de son métier, imaginez qu’il existe en Roumanie des
villages sans médecins. Des villages habités par enfants et des personnes âgées
qui, en cas d’urgence, n’ont même pas un moyen de transport pour se déplacer à
l’hôpital. Souvent dans ces villages isolés même la connexion de téléphonie
mobile est très faible et il est très difficile même d’appeler un médecin par
téléphone. Par contre, chacun d’entre nous a le droit de chercher son bonheur
comme il l’entend. Comme d’habitude, c’est une question d’approche.
Et maintenant, voici un email envoyé
par André Biot de Belgique :
« J’espère que tout le monde se porte bien au Service français de Radio
Roumanie Internationale. Je ne vous écris pas très souvent, mais cela ne veut
pas dire que je vous oublie, la preuve avec ces 50 rapports d’écoute. Vos
émissions sont toujours très intéressantes, et c’est une bonne idée de votre
part d’avoir réparti certaines rubriques à des heures d’écoute
différentes. En général, c’est à 10h00 UTC que je vous écoute le plus, mais, et
je suppose que certains auditeurs vous en auront fait la remarque, pour le
moment les fréquences de 15130 et 15400 Khz ne donnent pas de très bons
résultats. Si on comprend bien pendant 10 minutes sur une de ces 2 fréquences,
on ne comprend pas bien sur l’autre et vice versa.
Donc, c’est une très bonne chose que de pouvoir vous réécouter sur
Internet », écrit encore André Biot. Entre temps, les ennuis techniques
ont été surmontés et j’espère que l’écoute se passe sans problèmes. Sinon, il y
a toujours Internet, comme l’affirme aussi notre ami. Quant aux 50 rapports
d’écoute attachés à ces messages, je les ai déjà confirmés par des cartes
QSL. Une enveloppe de RRI devrait sous peu se retrouver dans votre boîte
postale ! A très bientôt !
La réception était aussi difficile au
Sénégal, selon notre cher Amady Faye
qui affirme dans un email : « Je vous signale que ce dimanche, j’ai
acheté un nouveau poste de radio chez les vendeurs du marché central de Fatick.
Si la réception des émissions de chaînes en FM est acceptable, celle en AM est
très mauvaise. En AM, je ne parviens pas encore à capter les belles émissions
de la radio amie. Les rares stations de radio que je parviens à capter émettent
des émissions en arabe et la qualité de réception est très mauvaise avec des
bruits sonores et sifflements aigus ». Bon, cela se passait il y a un
moment. Merci à tous ceux qui nous signalent ces problèmes : il est important
de les connaître pour pouvoir trouver une solution. Dans le même email Amady
Faye ajoute : « Je vous remercie encore pour l’accusé réception de
mon courriel – réaction sur le RRI Spécial d’Andrei consacré aux lectorats des
Universités de Sibiu et Bucarest, mais aussi sur la rubrique couleurs musicales
– sonorités francophones, dans le courrier des auditeurs. Et vous le dites bien
« Notre cher Andrei surprend toujours l’actualité sous ses angles les plus
divers ».» (fin de citation) Merci, cher Amady, de vos mots, si chaleureux
à chaque fois. A très bientôt sur les ondes de RRI !
« Bonjour chers amis, un petit
coucou de l’Ile de la Réunion dans l’Océan Indien. Je suis toujours à l’écoute
de RRI, même si je n’écris pas souvent. Un petit rapport d’écoute en espérant
recevoir la QSL. Merci ». C’est un message envoyé par René Grondin, un ami de longue date de RRI. Un message accompagné
de 3 rapports d’écoute envoyés en complétant le formulaire se trouvant sur
notre site Internet. Dans un email M Grondin précise également : « Je vous
prie de continuer à nous émerveiller par la qualité de vos émissions. Bravo
encore vous êtes une des stations ondes courtes au top pour moi. J’espère un
jour venir vous voir à Bucarest ». Nous serons très heureux de vous accueillir !
Je remercie également Gilles Gautier
de France, Dmitriy Kutuzov et Andy Martynyuk de Russie, Farid Boumechaal
d’Algérie pour leurs rapports d’écoute que j’ai déjà confirmés par des cartes
QSL.
Avant de terminer, je vous rappelle
chers amis que nous avons un nouveau concours consacré au Festival
international George Enescu qui se déroulera au mois de septembre à Bucarest et
dans 7 autres grandes villes de
Roumanie. C’est une bonne occasion pour nos auditeurs, amateurs de musique, de
se doter de quelques CDs de musique symphonique. Pour plus de détails, entrez
sur notre site Internet et écoutez nos émissions.