Le courrier des auditeurs 19.05.2017
Valentina répond à vos messages...
Valentina Beleavski, 19.05.2017, 14:13
Bonjour à toutes et à tous ! Il est à nouveau temps de lire les lettres de nos auditeurs. Et aujourd’hui j’aimerais m’attarder sur plusieurs les lettres classiques, envoyées par la poste par les amis de RRI. Je me souviens bien des années où la majorité du courrier était sur papier, où nous recevions beaucoup plus de lettres écrites que d’emails. Aujourd’hui les choses ont beaucoup changé. Non seulement le nombre des lettres classiques ne cesse de diminuer, mais désormais, même les emails ont un concurrent : les réseaux sociaux. Eh oui, Facebook a volé la vedette à l’émail. Et c’est normal, en fin de compte. Il est beaucoup plus facile de laisser un commentaire en-dessous d’un article qui a suscité notre intérêt d’une manière ou d’une autre. Il est plus facile même d’envoyer un message sur le profil des réseaux sociaux, que d’entrer dans sa boîte postale pour écrire un mail. En plus, moi j’aime bien aussi ces nouveaux moyens de communication en ligne parce qu’il est possible de mieux connaître ses interlocuteurs : voir sa photo, communiquer plus vite. Et ce n’est pas tout. L’essentiel de tous ces changements c’est que désormais la communication se fait en temps réel. Notre métier de journaliste ne se limite plus à la réalisation de reportages, émissions en direct, interviews etc, il est devenu un métier du domaine multi – média. Les réseaux sociaux imposent de nouvelles règles de communication : il faut répondre en temps réel aux commentaires et aux messages des auditeurs et internautes, il faut poster nos articles non seulement sur notre site Internet, mais aussi sur les réseaux sociaux, il est recommandé d’avoir des débats en ligne en temps réel avec les auditeurs pendant une émission en direct et la liste se poursuit. Le tout pour nous rapprocher de vous, nos auditeurs, notre public. Ce qui est un avantage pour toutes les parties impliquées. Et en fait, ce ne sont pas les créateurs des réseaux sociaux qui ont imaginé toutes ces règles, ce sont les usagers qui demandent une interaction rapide, voire immédiate. Voilà donc, Internet a complètement changé nos vies. Et, à mon avis, c’est très intéressant, car nous vivons actuellement une période de transition : le courrier postal n’a pas complètement disparu, les emails non plus. A l’heure où l’on parle on pourrait dire que chaque génération a son propre moyen de communication. Et c’est tout à fait fascinant.
Voilà donc, j’arrête de bavarder, pour lire des lettres. Je l’ai déjà dit et je le répèterai, j’admire énormément la patience et l’application avec lesquelles vous nous écrivez des pages entières à la main, des tableaux remplis soigneusement des détails des émissions que vous avez suivies. C’est le cas de Félix Guilbaud de France par exemple. Il nous a envoyé un rapport d’écoute, précisant : « très, très bonne réception, superbe ! » Notre ami ajoute : « Je suis à la recherche d’un récepteur, je ne sais pas s’il existe toujours en Roumanie. Personnellement, j’en possédais un, malheureusement, il est en panne et plus réparable. Je ne sais pas ce que vous en pensez », écrit Félix Guilbaud. Plus concrètement, il s’agit d’un récepteur SALUTE 001, à ce que j’aie compris un appareil très utilisé dans les années 80. Personnellement je n’ai pas pu trouver beaucoup d’informations à ce sujet, mais peut-être que nos amis du club Radio Fil pourront vous en dire davantage. Alors M Philippe Marsan ? Pourriez-vous aider Félix Guilbaud à trouver un récepteur SALUTE 001 ? Ou du moins nous dire si on en trouve toujours quelque part ou non ? Merci beaucoup !
Frédéric Bolle du Radio DX Club d’Auvergne nous a envoyé il y a un certain temps une très belle carte postale pour nous dire : « Nous avons le plaisir de vous faire parvenir notre bulletin de liaison où nous avons consacré une page à votre radio et son concours RadiRo 2016 ». Merci, chers amis, d’avoir fait la promotion de notre station et de notre concours ! C’est une très belle surprise. Comme vous avez pu le constater, pour l’instant nous ne déroulons plus de concours, pour des raisons … budgétaires. Mais nous espérons que cette période ne va plus durer trop longtemps, pour pouvoir récompenser à nouveau nos amis les plus fidèles !
Nous restons en France pour saluer notre cher Paul Jamet. J’ai devant moi une enveloppe remplie de rapports d’écoute et un petit message qui dit : « Quant au contenus, toujours très intéressants, il manque peut-être le matin une revue de presse. Ne serait-ce qu’une fois par semaine, à l’image de la sélection hebdomadaire du journal « Le Monde », que vous devez connaître je pense. Il s’agit d’une sélection des meilleurs articles du quotidien. Pourquoi pas une sélection des meilleurs articles de la presse roumaine ? Vos confrères de Radio Vatican, le dimanche à 18h08, après le journal, diffusent une rétrospective très intéressante. Voilà. A vous d’en décider ou pas » ». Cher ami, merci pour vos nombreux rapports d’écoute et pour vos suggestions. Permettez-moi de vous expliquer pourquoi il n’y a pas de revue de presse dans notre émission matinale. La première raison est très simple : nous ne pouvons pas diffuser le matin la revue de presse du jour précédent, car les sujets risquent la plupart de fois de ne plus être d’actualité. Deuxième raison objective : l’émission passe à 8h du matin, heure de Bucarest. Alors, pour diffuser une revue de presse à 8, il faut être à la radio à 6 heures du matin pour lire les journaux et écrire. Ce qui n’est pas faisable, nous ne sommes pas si nombreux que ça pour avoir des personnes qui travaillent si tôt dans la matinée, car on ne peut pas se dispenser d’elles dans l’après – midi. Troisième raison : si tôt le matin, même les journaux en ligne ne sont pas encore mis à jour. On constate souvent que les nouveaux articles sont postés après 10h. Voilà donc, pourquoi il n’y a pas de revue de presse dans l’émission matinale. C’est vrai que vous nous proposez quelque chose de différent, un best of des sujets de la presse écrite roumaine. C’est une idée intéressante. Je ne peux rien vous promettre, sauf que nous allons y réfléchir. Mais je vous remercie pour la suggestion, car on ne sait jamais où l’on peut trouver une bonne idée !
Gilles Gautier de France nous invite une fois de plus à la rencontre des amis de la Radio, organisée par le Radio Club du Perche, les 3 et 4 juin prochain. Cher amis, nous sommes très touchés par votre initiative. Malheureusement, vu cette histoire du budget de la radio, dont nous avons déjà parlé à plusieurs reprises dans le courrier des auditeurs, il nous sera impossible de vous rejoindre. Les déplacements sont gelés pour l’instant (un instant qui dure depuis plus de 6 mois déjà). Mais nous penserons très fort à vous et nous espérons que vous allez nous raconter tout sur les Journées des amis de la Radio 2017. Merci de votre compréhension et bonne rencontre !
Une longue et belle lettre nous a été envoyée par Jean Marc Olry de France. Notre ami nous fait plusieurs vœux : « souhaitons que votre station continue à nous informer, nous enseigner, nous distraire et que les incertitudes s’estompent et cessent de vous inquiéter. Souhaitons que parallèlement au web, vous puissiez continuer à émettre sur les ondes courtes ! (…) Je suis resté quotidiennement avec vous également grâce aux leçons (de roumain). En effet, l’enregistrement des cours de Dominique m’accompagne toujours en voiture sur le trajet domicile – travail. Encore une fois merci pour vos émissions et pour vos attentions sympathiques », conclut M Olry. Cher ami, merci de rester un inconditionnel de RRI et surtout du cours de roumain de Dominique. Et merci de tout cœur pour la carte de veux très spéciale que vous avez choisie en pensant à Daria, ma fille, et à Luca le fils d’Alexandru. C’est vraiment très touchant ! Les enfants sont vraiment les pierres précieuses de notre vie !
« Chers amis, que de radios voudraient avoir la qualité de RRI ! Bravo et merci ! » s’exclame Jean Barbat de France. Et il ajoute : « je ne peux pas vous demander de faire mieux en 2017 car c’est impossible !» M. Barbat, vous êtes trop gentil. En fait, il faut toujours essayer de faire mieux, car, bien qu’il soit difficile d’arriver au sommet, il est encore plus difficile d’y rester ! Nous devons répondre aux exigences de nos auditeurs. Nous ferons tout le possible de vous rendre tous fiers de nous. Merci beaucoup de votre confiance !
Et les louanges se poursuivent : « Merci de continuer à transmettre en ondes courtes en français. C’est un service malheureusement en voie de disparition, mais essentiel au rayonnement en France (sans jeu de mots) de votre magnifique pays», écrit Fabrice Meynckens de France.
J’avoue que c’est là une des raisons pour lesquelles j’adore faire le Courrier des auditeurs : pour lire des lettres comme celles que je viens de citer. Non pas pour recevoir des louanges, mais pour me rappeler que nos paroles ne se perdent pas sur des ondes invisibles ou sur des pages Internet interminables. Pour savoir que nos paroles arrivent dans des foyers, chez des familles, chez des personnes concrètes, qui nous écoutent, nous écrivent, nous posent des questions. Souvent, nous nous laissons accaparer par le travail à faire, nous interagissons tout le temps nos invités, mais la vérité c’est que notre principal objectif c’est d’arriver à nos auditeurs, dans vos cœurs. Nos invités, eux aussi, ils s’adressent à vous. Par conséquent, vos messages sont extrêmement importants pour nous. C’est vous qui mesurez en fait la qualité de notre travail. Voilà pourquoi, c’est un énorme plaisir pour moi que de pouvoir prendre ce temps de vous répondre, accorder à chacun d’entre vous quelques minutes de ma journée. Merci !