Le courrier des auditeurs 14.02.2014
Ioana répond à vos messages....
Ioana Stăncescu, 14.02.2014, 13:55
Comment allez-vous ? J’espère que vous êtes nombreux à l’écoute de l’actuelle édition, puisque nous avons plein de choses à discuter. Commençons par vous rappeler que les amoureux de Roumanie ont marqué la Saint Valentin, une fête d’inspiration occidentale chère au cœur des Roumains après la chute du communisme. Si au début, les Roumains enthousiastes à célébrer la Saint Valentin étaient vraiment nombreux, cela fait déjà quelques années que leur nombre se restreint, tandis que les adversaires de cette fête importée sont de plus en plus nombreux et préfèrent célébrer la fête des amoureux à la roumaine, à savoir le Dragobete marqué dans le calendrier roumain le 24 février.
Voici ce que Valentina, notre collègue, vous disait il y a quelques années à propos de la Dragobete : dans la société traditionnelle roumaine, Dragobete, le fils de la vieille Dochia, était considéré comme une divinité mythologique semblable aux dieux antiques de l’amour — Eros et Cupidon.
Même si de nos jours les rites de cette ancienne fête ont été beaucoup simplifiés, voyons comment le Dragobete était célébré aux 18e — 19e siècles. Le matin du 24 février, les jeunes en habits de fête se réunissaient au centre du village ou devant l’église et partaient dans la forêt à la recherche de perce-neige et d’autres fleurs de printemps. De même, elles ramassaient de la neige et de l’eau sur les fraisiers des bois. Selon la légende, cette eau était née du sourire des fées et avait des propriétés magiques. Les filles s’en lavaient pour devenir plus belles et pour être toujours aimées. Ensuite, les jeunes se réunissaient autour des feux allumés au sommet des collines entourant le village.
La rentrée au village était toujours au centre de l’attention: c’était le moment où se définissaient les futurs couples. Ainsi, à midi, la course commençait: les jeunes filles descendaient la colline; chaque jeune homme courait après la fille qu’il aimait. S’il l’attrapait et découvrait qu’elle l’aimait à son tour, alors ils s’embrassaient devant tous les autres. Ce baiser symbolisait les fiançailles ludiques des deux amoureux pour au moins une année, mais la plupart des fois elles finissaient par un mariage. On croyait que les jeunes qui ne s’embrassaient pas ne pourraient plus tomber amoureux toute l’année.
Chers amis, dans les minutes suivantes, je voudrais reprendre au micro des informations à lire sur le site www.guideroumanie.com, concernant l’évolution de la peinture en terre roumaine, à la suggestion de notre auditeur belge, Michel Beine.
Découvrez la réponse ici:
http://www.rri.ro/fr_fr/michel_beine_belgique_levolution_de_la_peinture_en_terre_roumaine-13174
Mes amis, dans les minutes suivantes, je voudrais passer le bonjour de nous tous aux membres du Radio Club du Perche dont le président, M. Guy Le Louet nous a fait parvenir un nouveau numéro de la publication Antennes. Une revue fort intéressante, riche en informations et qui s’adresse notamment aux radio amateurs francophones. Pourquoi j’ai dit notamment? Parce qu’à la fin, en dernière page, il y a également une recette de cuisine de la région de Perche et de Sarthe. Donc, pour tous ceux d’entre vous passionnés des ondes courtes ou du ragoût de mouton, la publication Antennes de Perche est la lecture idéale! Merci une fois de plus à tous les amis de RRI du Radio Club du Perche! Bisous à vous de la part de nous tous!