La Journée mondiale de la radio 2023
Radio et paix. Voici vos contributions.
Valentina Beleavski, 13.02.2023, 19:26
La Journée mondiale de la radio (JMR) est
célébrée le 13 février de chaque année. Cette date fait suite à une
proclamation en 2011 par les États membres de l’UNESCO, et approuvée par
l’Assemblée générale des Nations unies le 14 janvier 2013 en tant que journée
internationale.
Le thème de la 12e édition de la Journée mondiale
de la radio est Radio et
paix.
Les raisons en sont multiples. La guerre, en tant
qu’antonyme de la paix, signifie un conflit armé entre des pays ou des groupes
au sein d’un pays, mais peut également se traduire par un conflit de récits
médiatiques. Le récit peut accroître les tensions ou maintenir les conditions
de la paix dans un contexte donné. (…) En informant le grand public, les
stations de radio façonnent l’opinion publique et créent un récit qui peut influencer
les situations et les processus décisionnels nationaux et internationaux. (…)
La radio peut effectivement alimenter les conflits, mais en réalité, la radio
professionnelle modère les conflits et/ou les tensions, empêchant leur escalade
ou amenant des pourparlers de réconciliation et de reconstruction.
C’est dans ce contexte que RRI vous a invités à vous
exprimer sur le rôle de la radio en tant que voix de la paix. Et vous n’avez
pas hésité à répondre. Voici donc quelques-unes des plus intéressantes
participations à cette édition.
Pour
commencer, nous donnons la parole à Christian Ghibaudo de France, qui se
souvient des grands conflits du dernier siècle et des temps que nous vivons
aujourd’hui pour constater que « dans les zones de conflit la radio a
maintenant un rôle pacificateur ». Argumentation à l’appui.
Avec le retour de la guerre en Europe suite à l’agression de
l’Ukraine par la voisine Russie, on reparle de l’utilisation du média
radio. L’écoute de la radio étant plus
facile que celle de la télévision ou de l’utilisation d’Internet. En l’absence d’électricité ou de réseaux, pas
facile d’être informé. C’est pour cela que l’Ukraine a réactivé certains
émetteurs ondes moyennes pour informer ses populations prises en otage par le
conflit. De l’autre côté, suite aux
sanctions européennes et l’arrêt de diffusion par satellite de certains médias
russes, la Russie a aussi réactivé certains émetteurs pour informer sa diaspora
en Europe.
Depuis le début de la deuxième Guerre Mondiale on a pu voir
que la radio (majoritairement détenue par les Gouvernements belligérants) a
surtout été un moyen de propagande. Par
exemple en France il y avait Radio Paris au service de l’occupant Nazi. De l’autre côté il y avait Radio Londres qui
donnait d’autres nouvelles et apportaient l’espoir aux gens vivant en zones
occupées. Là dans ce cas-là déjà la
radio était au service de la Paix.
Après la Guerre, avec les millions de réfugiés et de
déplacés, la radio a pris un rôle plus humanitaire, avec le Comité
Internationale de la Croix Rouge qui prenait l’antenne sur plusieurs stations à
travers l’Europe. Et cela pendant une
bonne décennie.
Depuis, partout dans le monde, ou il y avait des conflits
par exemple en ex-Yougoslavie et en Afrique de nombreuses radios humanitaires
ont été en ondes, et certaines le sont toujours en Afrique centrale
essentiellement. Comme Radio Okapi en
RDC, R. Ndele Luka en Centrafrique. Avec bien sur toujours des émissions qui
ont pour but, la réconciliation entre les peuples. Malheureusement il y a eu l’aventure tragique
de Radio Milles Collines au Rwanda qui a amené le génocide millions
d’habitants. Là c’était une mauvaise
utilisation du média radio, comme cela pouvait se faire il y a des décennies en
arrière.
Mais en règle générale de nos jours dans les zones de
conflits, la radio a maintenant un rôle de pacificateur pour essayer de
résoudre les conflits ou du moins apporter un peu d’impartialité dans les
informations. Dans le conflit entre
l’Ukraine et la Russie, bien sur il y a toujours les radios que j’appelle de
« propagande » comme Radio Russie ou Spoutnik d’un côté et aussi
Radio Liberty (que j’ai toujours considéré comme un moyen de propagande
américaine actuel). Même si pendant la
période communiste, RFE ou RL étaient des bouffées de démocratie pour les
habitants de l’Europe Centrale, comme la Roumanie. A côté de cela, plusieurs organisations
humanitaires ou des journalistes indépendants, ont mis en place des radios
(j’espère provisoires) pour informer les plus honnêtement possible, les
populations russes et ukrainiennes. Stations de radios qui majoritairement
utilisent les vieilles ondes courtes pour atteindre plus facilement les
populations.
Pour conclure, je suis d’accord avec vous, la radio a un
grand rôle dans le maintien de la Paix.
Et donc : Vive la radio.
Depuis la
Suède, Christer Brunstrom souligne l’importance vitale des chaines publiques
indépendantes de radio dans l’actuel contexte géopolitique :
« L’attaque
russe contre l’Ukraine se poursuit depuis près d’une année. Personne n’a pensé
réellement qu’une telle situation était possible en Europe. Les chaines
publiques indépendantes ont assuré une couverture excellente des évènements en
Ukraine mais il est certain qu’un radiodiffuseur placé directement sous le
contrôle du gouvernement peut être utilisé pour promouvoir les intérêts d’un
groupe restreint de personnes comme c’est le cas de la Russie. Une chaine de
radio peut perdre son indépendance éditoriale très facilement et peut devenir
le haut parleur d’un régime dictatorial. De tels cas sont assez nombreux. Non
seulement un radiodiffuseur peut être réduit à l’expression des opinions et à
la promotion des politiques d’une dictature, mais les journalistes qui
souhaitent présenter la vérité doivent le plus probablement trouver un autre
emploi. Dans le cas de la Russie, toute critique des politiques
gouvernementales et l’attaque sur l’Ukraine peut mener à la privation de
liberté. La simple mention du mot guerre peut avoir le même effet. C’est
pourquoi l’accès aux postes publics de radio, hormis tout contrôle
gouvernemental a une importance vitale. Leurs programmes offriront au public
l’information nécessaire sur ce qui se passe réellement dans le monde,
contribuant ainsi à la création d’un environnement de la paix et de la
stabilité. Les journalistes et les reporters font déjà un travail excellent,
relatant sur ce qui se passe dans le monde aujourd’hui et ont besoin tous de
notre soutien parce que dans certains cas il peut être difficile et même
dangereux à cause de forces qui souhaitent empêcher la présentation factuelle
et indépendante. »
Comme
nombre de nos auditeurs, Nouari Naghmouchi d’Algérie constate à quel point les
médias sont importants par ces temps de conflit, et notamment les radios qui
émettent sur les ondes courtes:
La guerre froide recommence, alors la bonne vieille radio de propagande et
d’information ajuste ses services en Europe de l’Est et dans la Fédération de
Russie. Les géants médiatiques mondiaux ont modifié leurs programmations et leurs
équipes pour suivre le conflit dans l’Ukraine envahie, mais aussi pour diffuser
des informations vers le pays agresseur. La censure s’étend au pays de Vladimir
Poutine comme jamais depuis la chute de l’Empire soviétique il y a trente
ans. De plus, l’écoute des ondes courtes reste très difficile à détecter,
ce qui rend ce moyen médiatique encore plus attrayant dans des zones frappées
par la censure et la surveillance. C’était vrai pendant la Deuxième Guerre
mondiale, c’était vrai pendant la guerre froide et c’est encore le cas
maintenant.
La radio
est un outil puissant pour célébrer l’humanité dans toute sa diversité et offre
une plateforme pour le discours démocratique, est d’avis Guido Panebianco d’Italie :
« La
radio est certainement un moyen qui unit la diversité. Les chaines
internationales particulièrement jouent un rôle important en ce sens,
puisqu’ils racontent la réalité de leur propre pays à un public diversifié et
transmettent à travers le monde, en plusieurs langues étrangères, des messages
qui expriment la paix, tel que fait Radio Roumanie Internationale
quotidiennement. Et surtout grâce à Internet, aujourd’hui il est plus facile de
faire de la radio et d’être écoutée et de découvrir différentes chaines qui par
exemples transmettent en ondes courtes en différentes langues. A la radio
travaillent des personnes passionnées par ce moyen de communication qui dans
les Etats démocratiques font la promotion de la paix et de l’entente entre les
peuples et les nations du monde. Puis, la radio ne te laisse jamais seul. De
mon point de vue, la solitude est le véritable malheur du monde et la radio
nous enseigne comment nous rapporter aux autres, ce qui signifie socialisation,
dialogue, collaboration et souvent source de paix. Bonne fête et une
merveilleuse journée mondiale de la radio à l’équipe de Radio Roumanie
Internationale.
Depuis, la
France, Maguy Roy évoque plusieurs exemples de radios qui se donnent pour
mission d’œuvrer au service de la paix dans les zones de conflits.
La période actuelle démontre bien que ce média peut être vecteur
de haine ou de paix. Les conflits qui ensanglantent le monde sont amplifiés par
les échos des ondes radiophoniques nationalistes, soumises à la censure, source
de propagande, de désinformation.
Quelques exemples significatifs : les radios russes dans la guerre
en Ukraine, la radio des Mille Collines lors du génocide rwandais….
La radio reste toujours le moyen de diffusion le plus économique
et le plus adapté aux périodes de conflit, elle peut toucher les personnes sous
les bombes, démunies, déplacés, réfugiées. Les Ondes Courtes permettent
d’atteindre des publics dans des zones difficiles d’accès, partout dans le
monde.
La radio indépendante est un media essentiel vers la transition
et le maintien de la paix, en diffusant des reportages objectifs, analysant, clarifiant
les causes, les situations. Les professionnels de la radio contribuent à la prévention
des conflits, à la consolidation de la paix grâce à des choix clairs hors
influence commerciale, politique ou idéologique, en suivant une ligne
rédactionnelle impartiale afin de ne pas encourager la violence, la vengeance
mais au contraire la paix et la démocratie.
Ainsi, l’ONU et l’UNESCO en particulier, accompagnent des médias
de pays victimes de violences en mettant en place des « Radios
communautaires » avec des émissions en langues et dialectes locaux comme au
Nord Cameroun (en peul, en kanur..), dans les Balkans (en serbe, croate et
bosniaque) avec l’aide de la Fondation Hirondelle…. Sont élaborés
des programmes locaux sur la construction de la paix, la médiation, la
prévention et la résolution des conflits, l’éducation à la non-violence, le dialogue et la réconciliation
interculturelle et interreligieuse.
En Afghanistan, Radio For Peace International (RFPI) diffuse durant
30 mn, 3 fois par semaine, des émissions OC en farsi, traitant de l’actualité
selon trois axes : flashs infos de journalistes femmes encore dans le
pays, éducation avec cours de mathématiques tous niveaux,
santé mentale avec des programmes de soutien psychologique.
En Ukraine, RFPI diffuse en Ondes Courtes, quotidiennement, en
russe et en ukrainien, des informations factuelles pour lutter contre la
propagande, la désinformation et protéger
les droits de l’homme.
Radio-Al-Salam, radio communautaire multiconfessionnelle,
contribue au dialogue entre les communautés du Nord de l’Irak, en kurde et en
arabe, avec le soutien notamment de « Radios Sans Frontières » et de
l’œuvre d’Orient.
Ces radios (et bien d’autres) diffusent des messages de paix, de
dialogue entre pays, communautés, religions, dans le but d’une réconciliation
et du mieux vivre ensemble. La connaissance des faits en toute indépendance, les
informations pertinentes soutiennent la paix et la démocratie.
« La radio est le
compagnon consolateur du plus défavorisé
des hommes » disait l’Abbé Pierre.
Puisse-t-il en être ainsi ! Longue vie aux radios
« voix de la Paix » !
Effectivement,
la radio peut créer des ponts par le dialogue. Cet avis est partagé par Timothy
Brockett des Etats-Unis :
« Les
stations de radio qui émettent en ondes courtes offrent la chance unique d’impliquer
les auditeurs en dialogue, de créer des ponts censés faciliter de comprendre
d’autres cultures. Tout comme la lecture, l’écoute de la radio implique un seul
sens. C’est pourquoi, il est possible pour l’auditeur non distrait d’être
absorbé par l’émission. Si l’émission est éducative, culturelle ou reposant sur
le récit de certains faits, l’écouteur peut accorder 100% d’attention aux
programmes (…) Les stations de radio en ondes courtes peuvent élargir les
horizons des gens à travers le monde. Les appareils radio sont relativement pas
chers et les émissions peuvent franchir tout endroit au monde. Les émissions
puissantes traversent les frontières
internationales facilement. La radio offre souvent une voix différente de celle
que l’auditeur peut entendre dans la communauté locale. Cela peut mener à une
compréhension plus profonde de certains pays et cultures lointaines. Une
meilleure compréhension et les nouvelles idées qui sont écoutées constituent un
fondement pour l’antonyme de la guerre : la paix. »
C’est la
connaissance qui favorise la fraternité et l’entente et implicitement la paix,
c’est le principal message qu’a voulu nous transmettre Philippe Marsan de
France pour la JMR.
On parle beaucoup de la radio, des radios, mais cela serait judicieux
d’évoquer les radio écouteurs, les auditeurs des ondes, des clubs de Radio
notamment des ondes courtes. Celles ci, ceux ci entretiennent avec les radios
du monde des liens privilégiés dans un esprit d’amitié, de fraternité, de paix.
Ainsi à travers les ondes, auditeurs, journalistes allons nous mieux nous
connaitre, nous découvrir, communiquer, aller les uns vers les autres,
s’apprécier. Dès 1966, j’ai commencé à écouter les ondes courtes en bricolant et
réparant des anciens récepteurs de radio des années 40/60. Cela m’a permis de
découvrir les ondes courtes, des radios lointaines qui émettaient en français.
Ensuite par la poste, ce fut le plaisir d’expédier un courrier vers le lointain
en recevant un message amical accompagné d’une QSL.
Dans les années 80/2000, je repris les réceptions. Par exemple, je me
rappelle d’avoir transmis par la Poste à Radio Varsovie un message de
paix qui fut lu à l’antenne de la station. Ainsi des échanges ont été
aussi réalisés avec la Chine, la Russie, les Etats Unis, l’Albanie, l’Autriche,
la Corée du Sud. Aujourd’hui, c’est le bonheur de communiquer encore avec le
Vietnam, la Turquie, Taiwan, et surtout la Roumanie, où vous chers Amies et Amis
animant le courrier des auditeurs dans un esprit humaniste, dynamique ne peut
que nous faire aimer votre pays, votre peuple. C’est cela la fraternité
qui par la connaissance des autres nous permettra de nous respecter, nous
apprécier, nous épanouir dans un esprit de paix, vive la Radio !
En donnant
la parole à chaque groupe, à chaque partie impliquée dans un conflit, la radio
devient un médiateur des disputes. Construire des ponts, c’est un de ses rôles
essentiels, estime à son tour Pawel Nikodym de Pologne.
L’utilisation
des ondes électromagnétiques pour transmettre des sons à distance a été un
moyen extrémement efficace et bon marché pour disperser des informations. Les
messages radiophoniques assurent un grand confort de réception, puisque la vue
n’est pas sollicitée et donc, on peut écouter de la radio aussi bien au volan
ou en travaillant au champ. La parole reste un moyen efficace et agréable pour
renseigner l’opinion publique et la divertir. Les émissions, les débats et les
podcasts radiophoniques n’ont rien à envier à la télé, à la presse écrite ou à
l’Internet. Vivre en paix et en sécurité est un droit humain fondamental.
Malheureusement, ce droit est constamment foulé aux pieds. La radio peut donc
devenir un instrument efficace pour promouvoir la paix et combattre les infox.
Elle joue un rôle clé dans la médiation des conflits, elle peut aussi faire
baisser les tensions entre différents groupes rivaux, en donnant la parole à
chacune des parties impliquées. (…)
De son
côté, Paul Jamet de France nous rappelle que les médias sont souvent utilisés
pour propager non seulement la vérité, mais aussi des mensonges. Il nous donne
aussi des exemples où la radio a été un véritable outil de la paix.
Comme
l’a si bien dit Rudyard Kipling : « La première victime d’une guerre,
c’est la vérité ».Dès la naissance de la Radio, les
pays en guerre ont utilisé celle-ci pour propager leurs idées mais aussi leurs
mensonges. La désinformation est ainsi devenue une arme de guerre à tel point
que les citoyens des pays en guerre – y compris en guerre idéologique – sont
souvent traqués pour qu’ils ne se portent pas à l’écoute des radios ennemies. Mais au-delà du cercle des
belligérants, des pays tiers peuvent utiliser leurs moyens techniques pour
émettre vers les zones de conflits ; au cours des cent ans d’existence de la
Radio, les exemples sont nombreux. Le plus récent est celui du conflit
russo-ukrainien. Quelques jours après l’invasion russe en Ukraine, certaines
stations internationales ont repris leurs émissions en ondes courtes vers la
zone concernée avec pour objectif d’offrir un autre regard sur le conflit et de
lutter contre la désinformation. Enfin, La Radio n’est pas un média
coûteux tant pour ceux qui émettent que pour ceux qui écoutent. Contrairement aux
moyens de communication les plus récents utilisant Internet, la Radio conserve
un intérêt tout particulier en temps de guerre car il est très difficile d’en
limiter et d’en contrôler lécoute ! Les récepteurs sont devenus plus
performants, moins chers et ils se sont fortement miniaturisés et leur
utilisation n’est pas traçable.
En préparant cette contribution, j’ai découvert une radio qui
s’appelait « Radio de la Paix ». Elle émet en Côte d’Ivoire (..) Sa
devise est : « Se parler, s’écouter, se comprendre …
» Une devise qui
regroupe les étapes essentielles vers l’établissement de la paix. Chacune de
ces étapes a son importance et il faut souvent beaucoup de temps, d’échanges,
d’explications pour que le processus de paix soit compris et finalement accepté
par les parties concernées.
« La Radio
est un outil de paix » précise l’ONU. (…) Dans le cadre des missions de la paix
l’ONU crée des radios. Ces radios sont toujours en onde après la fin des
conflits et bien souvent elles restent en tête des audiences dans les zones
concernées.Dans ce monde
turbulent et complexe qui est le nôtre, la Radio joue un rôle essentiel pour
préserver la paix. Les informations fausses et trompeuses qui se propagent par
Internet via les réseaux sociaux offrent à la Radio la possibilité d’asseoir sa
notoriété en respectant les normes journalistiques de l’ONU, c’est-à-dire en
faisant preuve d’objectivité, de neutralité, d’impartialité, d’exactitude et de
fiabilité.
En conclusion : Écoutons la Radio, le meilleur chemin vers la paix.
Et si les
temps s’avèrent trop durs et que la réalité est trop difficile à suivre, alors
peut-être que c’est aussi le rôle des médias de nous faire penser à autre
chose. C’est ce que nous propose Roseanna Lakeland de Grande Bretagne, dans un
message lu par Ioana Stancescu.
Je
pense que les chaînes de radio, notamment celles qui émettent sur les ondes
courtes, jouent un rôle particulièrement important dans la lutte pour la paix
au monde. Les citoyens des pays impliqués dans le conflit peuvent écouter la radio,
ne serait-ce que pour détourner un peu leur regard des horreurs qu’ils sont en
train de vivre et oublier le stress.
La radio
met les gens en dialogue. Ce dialogue est le premier pas vers la compréhension,
qui favorise l’entente et donc la paix aussi. Qui plus est, les ondes courtes
ont prouvé encore une fois leur efficacité, arrivant plus facilement dans les
zones de conflit pour disséminer la vérité. Bref la radio crée des ponts entre
les hommes et les femmes du monde entier le souvent au nom de la paix. Et cette
JMR l’a prouvé, car tous nos auditeurs ont compris le rôle pacificateur de la
radio. Un grand merci à toutes et à tous pour vos participations ! Vive la
paix, vive la radio !