TIMISOARA – Capitale EARTH HOUR 2013
La ville de Timisoara a remporté le titre de Capitale EARTH HOUR 2013 lors d’une compétition entre les villes roumaines ayant assumé des projets ambitieux pour protéger l’environnement. Cette année, 13 villes étaient en lisse , les villes ayant obtenu les trois premières positions à la suite de l’évaluation des dossiers aux termes du règlement ont été admises à l’étape finale lors de laquelle les habitants des trois villes ont du faire la collecte de la plus grande quantité possible de bouteilles PET en une seule journée. La ville de Timisoara a bénéficié de la meilleure mobilisation ramassant 3,6 tonnes de PET. Les villes de Botosani et de Ploiesti ont suivi. Cette compétition a été organisée par WWF Roumanie dans le contexte de l’événement EARTH HOUR du 23 mars.
România Internațional, 29.03.2013, 13:57
La ville de Timisoara a remporté le titre de Capitale EARTH HOUR 2013 lors d’une compétition entre les villes roumaines ayant assumé des projets ambitieux pour protéger l’environnement. Cette année, 13 villes étaient en lisse , les villes ayant obtenu les trois premières positions à la suite de l’évaluation des dossiers aux termes du règlement ont été admises à l’étape finale lors de laquelle les habitants des trois villes ont du faire la collecte de la plus grande quantité possible de bouteilles PET en une seule journée. La ville de Timisoara a bénéficié de la meilleure mobilisation ramassant 3,6 tonnes de PET. Les villes de Botosani et de Ploiesti ont suivi. Cette compétition a été organisée par WWF Roumanie dans le contexte de l’événement EARTH HOUR du 23 mars.
Ce jour-ci, tout éclairage publique s’éteint pendant une heure afin de conscientiser les problèmes de l’environnement, comme explique le vice-maire de la ville de Timisoara, Dan Diaconu : « Parlant des déchets, nous avons eu à Timisoara, depuis 2007, la collecte séparée des déchets en deux parties : déchets humides et déchets secs. Ce système fonctionne bien et hormis l’implication des citoyens dans cette collecte sélective, la Société de Salubrité et la Mairie de Timisoara bénéficie d’une station moderne de récupération des déchets, une des rares de Roumanie, qui permet l’utilisation et le recyclage presque complet des déchets. Dans le même domaine, on vise en 2013 une importante direction de développement de l’infrastructure d’administration des déchets ce qui a mené à un investissement appelé Valorisation énergétique des combustibles alternatifs obtenus des déchets municipaux en réalisant une installation et son intégration dans la Centrale de Chauffage Centralisé du Sud de Timisoara. Il s’agit d’une centrale électrique et de chauffage dont le combustible est constitué par la fraction sèche des déchets collectés dans notre municipalité et qui a une grande importance tant dans le domaine de la gestion des déchets que dans la manière dont la population ressent le prix du chauffage et la forme de réalisation de l’énergie thermique et électrique. »
Les habitants de Timisoara ont également à leur disposition un service gratuit de collecte à domicile des déchets et équipements électriques de grandes dimensions. La mairie de Timisoara s’occupe des projets d’efficacité énergétique, de conservation de la biodiversité, d’éducation et communication, des projets qui lui ont aidé à accumuler le plus grand nombre de points dans la compétition de cette année, comme détaille Dan Diaconu : « Dans l’immédiat , nous allons implémenter des installations comportant des panneaux solaires pour préparer l’eau chaude ménagère dans la plupart des écoles et des institutions publiques, ce qui veut dire, pour nous, de se soucier de l’environnement. Au niveau des sources d’éclairage de Timisoara, on a remplace les lampes à vapeurs de mercure avec des lampes à vapeurs de sodium et des DEL. Pratiquement, les luminaires des rues ont été remplacés par les installations des plus performantes , ce qui a mené à une baisse de consommation d’énergie de quelques 30%. Dans la plupart des parcs de la ville les réverbères ont été remplacés par des cellules photo-voltaïques. En matière de stratégie locale en matière de changements climatiques, au delà d’une efficacité accrue de l’éclairage publique, nous nous orientons vers des sources d ‘énergie regénérable, et non pas seulement, car il y a autour de la ville de Timisoara nombre de parcs photo-voltaïques. »
Ces dernières années, les espaces verts de Roumanie ont rétréci sans cesse. La tendance est, au contraire, d’accroître ces superficies jusqu’à la moyenne européenne qui est de 26 mètres carrés d’espace vert par habitant. En dépit du fait que Timisoara est souvent surnommée « ville des parcs et des fleurs » la superficie verte n’est pas suffisante, comme explique Dan Diaconu : « Les espaces verts représentent un des points forts de notre ville car, actuellement, la superficie de nos espaces verts totalise à Timisoara quelques 550 hectares , sans prendre en compte la Forêt Verte comptant, également, comme partie de notre municipalité et qui est un terrain à végétation forestière. Nous n’avons pas encore atteint le niveau exigé par l’UE car nous n’avons que 18 mètres carrés de verdure par habitant, tout en conservant l’espoir d’y parvenir. Certes, on parle des zones vertes aménagées par la municipalité par-ce que nous ne disposons pas d’une statistique à 100% correcte à cet égard, sans compter sur le fait que la Forêt Verte autour de Timisoara, principal poumon de la ville, n’est pas prise en compte par cette statistique verte. Chez nous il n’y a pas de grand problème en matière d’espaces vertes. Nous disposons d’un beau nombre de parcs, raison pour laquelle notre ville a été baptisée la vile des parcs et des fleurs mais ce problème continue de nous préoccuper et, chaque année, nous essayons d’en élargir la superficie pour l’agrément et la promenade. Dans les 2 ou 3 années à venir, nous tentons d’achever la ceinture forestière de la municipalité de Timisoara entamée ces dernières années, qui se développe à présent par le boisement avec quelques dizaines de milliers d’arbustes et qui sera terminée le plus tôt possible. »
Chaque année, le mouvement EARTH HOUR initié et coordonné à l’échelon planétaire par WWF (World Wide Found for Nature) acquiert des proportions croissantes. Depuis sa première édition, en 2007, lors des la participation d’une seule ville- Sydney- et jusqu’à présent, plus de 6500 villes de 163 pays y ont participé. Presque deux milliards de personnes du monde entier veulent avoir une contribution concrète au salut de l’environnement. L’année dernière, lors de la première édition nationale de cette compétition, c’est la ville de Bistrita qui a remporté le titre officiel de capitale EARTH HOUR , suivie par les villes de Timisoara et de Iasi…(trad. Costin Grigore)