Visite à Brasov
En 2016, les hôtels et les pensions de Braşov ont accueilli plus d’un million de touristes, chiffre en progression de près de 10% par rapport à l’année précédente, selon la Direction départementale de statistique de Braşov. Le nombre de touristes étrangers a progressé de 12,6%, la plupart provenant d’Allemagne, d’Israël, de Pologne et d’Italie. A part la mer, cette ville peut tout offrir du point de vue touristique – estime Cecilia Doiciu, représentante de la municipalité : « Il y a des sites historiques à visiter, mais aussi des opportunités pour les passionnés du sport, aussi bien en hiver qu’en été. Braşov est la destination idéale pour les personnes qui souhaitent passer des vacances actives ou enrichir leurs connaissances. En 1235, Braşov était connu dans les documents de l’époque sous le noms de Corona, la Cité de la Couronne. Pendant cette période historique, Braşov était décrit comme un centre commercial important. De nos jours, il est devenu une ville touristique. »
Daniel Onea, 26.01.2017, 16:50
En 2016, les hôtels et les pensions de Braşov ont accueilli plus d’un million de touristes, chiffre en progression de près de 10% par rapport à l’année précédente, selon la Direction départementale de statistique de Braşov. Le nombre de touristes étrangers a progressé de 12,6%, la plupart provenant d’Allemagne, d’Israël, de Pologne et d’Italie. A part la mer, cette ville peut tout offrir du point de vue touristique – estime Cecilia Doiciu, représentante de la municipalité : « Il y a des sites historiques à visiter, mais aussi des opportunités pour les passionnés du sport, aussi bien en hiver qu’en été. Braşov est la destination idéale pour les personnes qui souhaitent passer des vacances actives ou enrichir leurs connaissances. En 1235, Braşov était connu dans les documents de l’époque sous le noms de Corona, la Cité de la Couronne. Pendant cette période historique, Braşov était décrit comme un centre commercial important. De nos jours, il est devenu une ville touristique. »
La ville de Braşov offre un modèle de coexistence pacifique des habitants de différentes ethnies, les Saxons et les Magyars représentant les minorités les plus nombreuses. Ionuţ Gliga, directeur exécutif de l’Association pour la promotion et le développement du tourisme dans le département de Braşov : « L’influence des différentes ethnies dans l’histoire et la vie de la ville est à remarquer à tout pas. On la retrouve dans son architecture, dans ses coutumes et traditions, dans sa gastronomie. Ce mélange d’éléments est très intéressant et unique à sa façon. »
La première attestation documentaire de la ville date de 1235. Le Musée d’histoire de Braşov, abrité par l’ancienne Maison du Conseil, située au centre ville, réunit une intéressante collection d’objets et de documents anciens sur l’existence et l’évolution de cette cité médiévale. Le Musée n’est pourtant pas le seul à en receler. La ville entière est un musée vivant. Cecilia Doiciu, représentante de la municipalité, explique : « Il s’agit des murs de l’ancienne citadelle, de ses tours et bastions de défense, érigés aux 13e – 14e siècle. Le Bastion des Tisserands compte parmi les constructions de ce genre les mieux conservées dans cette région de l’Europe. S’y ajoutent la Tour Blanche et la Tour Noire. « Derrière les Murs » est une zone moins connue des touristes. Elle s’étend le long du Canal Graft et elle est magnifique, chargée d’histoire. C’est là que se trouvent la Porte Şchei et la Porte Ecaterina, sur laquelle on peut voir les armoiries de la ville, symbole de Braşov de nos jours encore. N’oublions pas, non plus, la Rue de la corde, la plus étroite du sud-est de l’Europe, qui relie deux rues fréquentées de la ville. Et nous voilà arrivés devant la silhouette imposante de l’Eglise Noire. Monument d’architecture néo-gothique, elle recèle les plus grands orgues du sud-est de l’Europe et la plus riche et précieuse collection de tapis datant des 11e-14e siècles. »
La ville de Braşov offre à ses visiteurs de nombreux loisirs et un riche agenda culturel. Elle vous attend également avec un grand nombre d’hôtels et de pensions, où vous pouvez trouver un hébergement en toute saison. Ionuţ Gliga, directeur exécutif de l’Association pour la promotion et le développement du tourisme dans le comté de Braşov, précise : « Vous pouvez loger dans un hôtel ou une pension de 3, 4 ou 5 étoiles, dans un bungalow ou louer un appartement. A Braşov il y a de nombreux restaurants offrant une cuisine traditionnelle roumaine ou internationale, des bistros et des cafés qui, à part une large variété de boissons à prix accessible, vous offrent gratuitement l’accès à un réseau WI-FI. Vous pouvez faire un tour guidé de la ville, pour visiter l’ancienne citadelle de Braşov. Cela vous permettra de découvrir l’Eglise Saint Barthélemy, datant du 13e siècle, qui est l’édifice le plus ancien de la ville, ou l’Eglise Saint Nicolas et le musée de la première école roumaine. Vous pouvez faire une randonnée jusqu’aux Pierres de Salomon ou sur la colline Tâmpa, au pied de laquelle est située la ville ou encore le long de l’ancienne route menant à Poiana Braşov. De nombreux musées – d’histoire, d’art, d’ethnographie, de civilisation urbaine – étalent devant les visiteurs leur patrimoine inédit. L’agenda culturel de la ville est très riche aussi : y figurent de nombreux spectacles de théâtre et d’opéra, ainsi que des concerts. »
Une fois arrivés à Braşov, les touristes trouveront toutes les informations dont ils ont besoin, ainsi que des guides pour visiter la ville et ses alentours. Ionuţ Gliga : «La documentation touristique est surtout en anglais. Les centres d’information et les sites touristiques disposent pourtant aussi de matériel en allemand, français, italien et espagnol. Il y a également un réseau de guides qui parlent l’anglais, l’allemand, le français et même le japonais, la ville de Braşov étant jumelée à la ville nippone de Musashino. Les après-midis, à 18 h, on peut bénéficier d’un tour gratuit proposé par des bénévoles. »
Les touristes recherchent et apprécient beaucoup les objets artisanaux. Il n’est pas difficile d’en trouver à Braşov. Ionuţ Gliga vous offre quelques conseils : « De tels souvenirs – tapis faits main, objets en céramique, masques traditionnels – on peut en trouver sur la principale avenue de la ville, rue de la République ou à proximité des sites touristiques. Une association des créateurs d’art traditionnel et contemporain a été créée à Braşov, qui dispose d’un espace d’exposition – où ils travaillent aussi d’ailleurs. Les visiteurs peuvent donc les voir à l’œuvre. Les produits sont authentiques et les prix – accessibles. »Voilà donc des points de repères pour des vacances réussies à Braşov, au centre de la Roumanie. (Aut. : Daniel Onea ; Trad. : Dominique)