Villages de Roumanie
L’occasion aussi d’apprendre bien des choses sur des savoir-faire ancestraux, l’architecture traditionnelle roumaine et la cuisine du terroir. Entourés de paysages à couper le souffle et qui ont donné naissance à bien des légendes, les villages roumains où nous allons faire étape attendent leurs hôtes à bras ouverts. Nous aurons pour guide Nicolae Marghiol, président de l’Association « Les plus beaux villages de Roumanie ». ‘Nous allons découvrir les maisons traditionnelles, les coutumes et traditions, la gastronomie locale à l’ancienne. C’est dans la France des années 1980 qu’a vu le jour la première association de ce type. D’autres pays en ont suivi l’exemple: l’Italie, l’Espagne, la Belgique, la Roumanie. Les critères pris en compte quand il s’agit de choisir les plus beaux villages des différentes zones à travers le pays relèvent des traditions, des coutumes et de la cuisine. Ces villages doivent être mis en valeur et promus. Il faut attirer des touristes, développer aussi le tourisme rural, mais aussi les activités agricoles et non – agricoles. Nous souhaitons garder les jeunes au village, pour empêcher sa disparition.
Daniel Onea, 29.10.2015, 13:53
L’occasion aussi d’apprendre bien des choses sur des savoir-faire ancestraux, l’architecture traditionnelle roumaine et la cuisine du terroir. Entourés de paysages à couper le souffle et qui ont donné naissance à bien des légendes, les villages roumains où nous allons faire étape attendent leurs hôtes à bras ouverts. Nous aurons pour guide Nicolae Marghiol, président de l’Association « Les plus beaux villages de Roumanie ». ‘Nous allons découvrir les maisons traditionnelles, les coutumes et traditions, la gastronomie locale à l’ancienne. C’est dans la France des années 1980 qu’a vu le jour la première association de ce type. D’autres pays en ont suivi l’exemple: l’Italie, l’Espagne, la Belgique, la Roumanie. Les critères pris en compte quand il s’agit de choisir les plus beaux villages des différentes zones à travers le pays relèvent des traditions, des coutumes et de la cuisine. Ces villages doivent être mis en valeur et promus. Il faut attirer des touristes, développer aussi le tourisme rural, mais aussi les activités agricoles et non – agricoles. Nous souhaitons garder les jeunes au village, pour empêcher sa disparition.
Le village se doit de conserver son authenticité, se tenir à l’écart des influences modernistes, souligne Nicolae Marghiol, président de l’Association « Les plus beaux villages de Roumanie ». C’est justement le côté authenticité qui attire les touristes étrangers, y compris les têtes couronnées, dont le prince Charles de Galles. Beauté de la nature, riche biodiversité, traditions et coutumes encore vivantes, voilà ce qu’ils y recherchent et ce que la Roumanie est à même de leur offrir. Comment débuterait une telle visite à travers la campagne roumaine ? : Tout d’abord, je viendrais chercher mon hôte à l’aéroport. Et je l’emmènerais en carriole. Je lui apprendrais même à en mener une, car nous dispensons des cours en ce sens. Au bout de quelques jours, le futur charretier se verra délivrer une attestation, comme quoi il sait désormais prendre soin de son cheval, l’atteler et conduire la carriole. Nous irons à la découverte des villages typiques des différentes régions de la Roumanie : la Valachie, la Transylvanie, la Bucovine et le Maramures. Une fois là, le visiteur se familiarisera avec l’architecture paysanne, avec les coutumes et traditions locales et la cuisine du terroir. Il pourra même mettre la main à la pâte pour cuisiner des plats. Nous emprunterons les sentiers de montagne pour cueillir des fruits des bois. Bref, sachant que les touristes étrangers recherchent la simplicité, nous tâchons d’en assouvir le désir.
Nous déroulons présentement plusieurs projets qui visent à l’aménagement des musées, précise encore notre interlocuteur, qui ne manque pas de souligner combien importante est la préservation de l’architecture et de la mémoire des lieux. Nous promouvons un tourisme de niche. Les touristes prennent contact avec nous sur le site Internet ou par l’intermédiaire des ambassades. Leurs impressions sont variées. Comme vous le savez peu-être, pour avoir du succès, toute destination touristique doit vendre une histoire, une légende aussi. Chez nous, la légende est vivante. Nous n’avons pas à faire croire aux gens que la nature, ça existe chez nous. Les fruits sont naturels à 100 % et vous convient à les cueillir. En général notre image n’est pas des meilleures à l’étranger, mais lorsque les touristes nous rendent visite et qu’ils découvrent la richesse de nos traditions et coutumes et la beauté de la nature, ils ne cachent pas leur étonnement. D’ici dix ans, nous pourrions devenir la destination la plus importante en Europe en matière de tourisme rural. Les villages de Cârlibaba, Drăguş et de Polovragi, situés dans trois comtés différents du pays, sont reconnus par la Commission européenne comme autant de destinations du tourisme d’excellence. Ces trois localités sont réputées pour leurs traditions et pensions, pour la conservation de leur architecture, des danses et des costumes traditionnels. Les contrée de Buzău ou de Alba Iulia, par exemple, doivent leur renommée à la façon dont elles ont su garder vivant ce précieux héritage du passé.
Le village de Ciocăneşti compte parmi les premiers dans la plupart des classements. Il a même été déclaré comme village – musée, noua a fait savoir Marilena Niculiţă, directrice du Musée national des œufs peints. : Cette commune est unique en Roumanie, peut-être même en Europe, grâce à ses maisons aux façades décorées de motifs traditionnels, qu’on retrouve aussi sur les costumes traditionnels et sur les œufs peints. Ciocăneşti a remporté le premier prix au concours national intitulé « Les plus beaux villages ». Nous avons de très beaux endroits en hauteur, sur la montagne de Suhard. Les touristes qui nous rendent visite en hiver ont l’embarras du choix: patinoire, piste de ski, feu de camp, randonnées en traîneau à cheval et la liste pourrait continuer. Nous avons 15 pensions touristiques homologuées, avec plus de 300 places. Des gîtes ruraux, il y en a aussi aux alentours de Ciocăneşti, à Cârlibaba, Vatra Dornei et Câmpulung. Bref, tout le monde trouvera où se loger..
Sis au pied des montagne, au milieu d’un paysage idyllique, en Transylvanie, le village de Sibiel est célèbre pour ses icônes sur verre, rassemblées dans le musée qu’abrite l’ancienne maison paroissiale de l’église de la Sainte Trinité, laquelle est à son tour considérée comme un véritable symbole de l’endroit. Valerica Niţescu, muséographe, nous en parle : L’église a été érigée en 1765 et décorée de fresques dix ans plus tard. A un moment donné, comme la peinture avait noirci sous l’effet de la fumée des bougies et de la poussière et que les villageois souhaitaient avoir une église lumineuse, ils ont fait recouvrir les peintures murales de cinq couches de lait de chaux. En 1965, deux spécialistes allaient enlever la chaux, laquelle avait très bien conservé la peinture originelle. C’est le prêtre Oancea qui a eu l’idée d’introduire le village de Sibiel dans le circuit touristique. En rendant visite à ses paroissiens lors des différentes fêtes, il avait constaté que leurs maisons recelaient de vieux objets, dont tissus, icônes ou meubles. En 1969, il leur a proposé d’en faire don au musée du village qu’il envisageait de créer
Voilà chers amis, pour ces quelques destinations de séjour au cœur de la nature pas comme les autres.