Touriste dans la contrée de Bistriţa-Năsăud
Nous nous dirigeons aujourd’hui vers le Nord de la Roumanie, pour une halte dans le comté de Bistriţa Năsăud. L’éventail de son offre touristique est très large ; depuis les séjours détente aux vacances actives, y on trouve des destinations pour tous les goûts et tous les porte-monnaies. Dans cette contrée, les coutumes anciennes et les métiers traditionnels se sont bien conservés ; vous pouvez donc participer à différents événements culturels organisés dans les villages et acheter des objets artisanaux authentiques.
Daniel Onea, 28.06.2018, 13:11
Nous nous dirigeons aujourd’hui vers le Nord de la Roumanie, pour une halte dans le comté de Bistriţa Năsăud. L’éventail de son offre touristique est très large ; depuis les séjours détente aux vacances actives, y on trouve des destinations pour tous les goûts et tous les porte-monnaies. Dans cette contrée, les coutumes anciennes et les métiers traditionnels se sont bien conservés ; vous pouvez donc participer à différents événements culturels organisés dans les villages et acheter des objets artisanaux authentiques.
Le comté de Bistriţa-Năsăud est situé dans le nord de la Roumanie, là où les Carpates Orientales rencontrent le plateau transylvain. Le chef-lieu du compté est la ville de Bistriţa, ancien bourg allemand et important site historique, dont la première attestation documentaire remonte à 1264. Bistriţa est le point de départ pour des randonnées en montagne.
Cette zone des Carpates Orientales est très recherchée par les touristes – affirme Claudia Andron, présidente de l’Association de promotion « Touriste à Bistriţa Năsăud » : « Bistriţa Năsăud est une destination touristique récente, car cette région n’a pas été promue jusqu’ici. Il y a quelques années, notre association a mis sur pied une stratégie dont nous récoltons déjà les fruits. Les touristes ont commencé à nous rechercher et, pour mieux nous connaître, nous leur adressons le message : « Découvrez Bistriţa-Năsăud ». Si les touristes se rendent au Maramureş en quête de traditions et en Bucovine pour visiter les monastères, chez nous, ils trouveront un peu de tout. On y pratique le tourisme rural et écologique, œcuménique, culturel et historique. Et nous avons même ce qu’on appelle « la mer dans la montagne » : Colibiţa – un immense lac de retenue qui suscite, depuis deux ans, l’intérêt des touristes. Nous y avons investi pour construire des espaces d’hébergement. Si vous souhaitez voir cette « mer dans la montagne », nous vous conseillons de réserver votre séjour à l’avance. »
Colibiţa se trouve à une quarantaine de km de la ville de Bistriţa et à 17 km du col de Tihuţa, connu grâce à la légende de Dracula. C’est un endroit isolé au cœur de la montagne, où les gens mènent une vie tranquille, en s’occupant de l’élevage et de l’agriculture.Andreea Spînu, agent touristique à Bistriţa Bârgăului : « En fait, c’est une dépression au milieu de laquelle se trouve un lac de retenue, qui constitue la principale attraction de la zone. Cette dépression est située dans l’Est du comté de Bistriţa Năsăud, entre le Massif de Bârgău et les Monts Călimani. Environ 2% du Parc National Călimani se trouve sur le territoire de notre commune. Les touristes y viennent surtout pour la détente. Ils peuvent y faire des randonnées, de l’équitation, des promenades en calèche en été et en traîneau en hiver. L’air y est très pur et la flore et la faune sont très riches. Le lieu se prête également au tourisme d’aventure : canoë, rafting, parapente, alpinisme, escalade, chasse et j’en passe. »
Ceux qui souhaitent passer quelques jours dans une maison traditionnelle, entourés d’objets spécifiques de la zone, rappelant l’ambiance dans laquelle vivaient nos grands-parents, se trouvent au bon endroit.
Andreea Spînu : « Il y a plusieurs maisons qui accueillent des touristes ; les propriétaires peuvent entraîner les vacanciers dans les activités quotidiennes, si ça leur fait plaisir. A Colibiţa, dans certaines maisons paysannes se trouvent des objets traditionnels – décoratifs ou utilitaires. En hiver, chaque maison devient un centre artisanal. Les femmes, n’ayant plus de travail dehors, se mettent à tisser. On peut visiter les moulins à eau et les tourbillons où on fait la lessive, la peausserie et, bien sûr, acheter des costumes traditionnels ou des objets en bois spécifiques de la zone. »
Claudia Andron, présidente de l’Association de promotion « Touriste à Bistriţa Năsăud, nous parle des costumes traditionnels de la zone, travaillés avec minutie : « Si vous faites un séjour dans la contrée de Năsăud, vous devez absolument visiter la fameuse créatrice Virginia Linul. Là, c’est le pays du costume traditionnel. Vous y découvrirez des dizaines de femmes qui travaillent encore des costumes traditionnels comme on le faisait jadis. Les broderies sont cousues main et des perles de verre sont utilisées pour réaliser les motifs décoratifs traditionnels. Dans la contrée de Năsăud, vous pouvez également voir à quoi ressemble un tourbillon, qui est un véritable lave linge naturel. Les tourbillons y sont encore utilisés de nos jours. »
A part les richesses naturelles, les coutumes et les métiers traditionnels, ce comté offre également aux touristes de nombreux événements prévus tout au long de l’année.
Claudia Andron : « A Bistriţa-Năsăud on peut parler d’une véritable effervescence culturelle. Les événements y sont nombreux. Nous avons un festival d’humour – La Pomme d’Or, organisé depuis une vingtaine d’année ; Nunta Zamfirei est un festival de folklore qui réunit des ensembles de musique et de danses traditionnelles du monde entier. A Bistriţa on peut assister à des concerts, dont certains sont accueillis par la synagogue de la ville. Durant la dernière semaine du mois de juillet, dans la contrée du compte Dracula a lieu le Festival de l’Ail. Chez nous, les gens sont très accueillants et les prix sont inférieurs à ceux pratiqués dans d’autres régions du pays. Grâce à l’hospitalité des habitants, les touristes se sentent vraiment en vacances. La cuisine est excellente et l’on y mange une nourriture saine. Nous avons d’ailleurs mis en œuvre un projet – « Fabriqué à Bistriţia-Năsăud » – pour encourager la production d’aliments naturels. »
Autant de raisons de ne pas rater un séjour dans cette région du nord de la Roumanie. L’offre touristique est riche et les tarifs sont accessibles. Les prix d’une nuitée dans une pension trois marguerites à Colibiţa commencent à partir de 10 euros – parking inclus. (Trad. : Dominique)