Ski en Roumanie
Les pistes de ski y sont nombreuses et les attractions touristiques très séduisantes. Le tout, en profitant pleinement des paysages incroyables qu’offrent les Carpates de Roumanie.Pour les touristes étrangers, la Roumanie peut présenter des intérêts, surtout lorsque l’on sait où se rendre, explique Adrian Voican, manager d’une agence de tourisme. Nous n’avons pas les sommets les plus élevés d’Europe, mais nous avons un autre atout majeur : les prix des logements et de la nourriture défient toute concurrence : « Je porte tout particulièrement la Vallée de la Prahova dans mon cœur, d’autant plus qu’il nous tarde que l’aéroport de Brasov ouvre ses portes, afin que les touristes puissent venir visiter la ville en atterrissant directement ici. Nous inaugurons trois nouvelles pistes cet hiver, ce qui porte nos infrastructures à 30 km de pistes, contre 22 auparavant. Mentionnons aussi que le domaine skiable se trouve entre 860 et 2 000 mètres d’altitude. Ce qui signifie que même en l’absence de neige à basse altitude, les visiteurs ont de fortes chances d’en trouver au sommet. Nous sommes aussi équipés de canons à neige. La mairie de Sania a aussi réussi a acquérir des télésièges ainsi que d’anciennes télécabines et, bientôt, nous auront un passe ski universel valable dans toute la station. »
Daniel Onea, 12.01.2023, 12:45
Les pistes de ski y sont nombreuses et les attractions touristiques très séduisantes. Le tout, en profitant pleinement des paysages incroyables qu’offrent les Carpates de Roumanie.Pour les touristes étrangers, la Roumanie peut présenter des intérêts, surtout lorsque l’on sait où se rendre, explique Adrian Voican, manager d’une agence de tourisme. Nous n’avons pas les sommets les plus élevés d’Europe, mais nous avons un autre atout majeur : les prix des logements et de la nourriture défient toute concurrence : « Je porte tout particulièrement la Vallée de la Prahova dans mon cœur, d’autant plus qu’il nous tarde que l’aéroport de Brasov ouvre ses portes, afin que les touristes puissent venir visiter la ville en atterrissant directement ici. Nous inaugurons trois nouvelles pistes cet hiver, ce qui porte nos infrastructures à 30 km de pistes, contre 22 auparavant. Mentionnons aussi que le domaine skiable se trouve entre 860 et 2 000 mètres d’altitude. Ce qui signifie que même en l’absence de neige à basse altitude, les visiteurs ont de fortes chances d’en trouver au sommet. Nous sommes aussi équipés de canons à neige. La mairie de Sania a aussi réussi a acquérir des télésièges ainsi que d’anciennes télécabines et, bientôt, nous auront un passe ski universel valable dans toute la station. »
Evidemment, cela ne fait pas Sinaia la seule destination, même si elle a reçu le prix de la station de ski la plus attractive, « le World Ski Awards », le seul prix qui récompenses et promeut l’excellence dans le domaine des sports d’hiver. Adrian Voican : « Même la station de Poiana Brașov n’a rien a envié à Sinaia. Ici, le domaine skiable s’étend sur 24 km, et les habitants prétendent qu’il est le plus étendu du pays. Dans le sud-ouest, se trouve aussi la station de Straja. Là-bas, les habitants disent la même chose de leur propre station qui accueille la piste la plus longue du pays avec 8,6 km. C’est très bien qu’il existe une telle compétition entre les différentes stations. Covasna regroupe quant à elle 4 pistes. Mais il s’agit aussi d’une station thermale, dont l’activité vient compléter les activités sportives proposées en hiver. Il en est de même à Sovata, où les autorités locales ont investis, grâce aux subventions européennes ou à d’autres sources de financements, afin d’attirer les touristes été comme hiver. »
« Learn to ski in Romania » Cela pourrait être le slogan pour attirer les touristes étrangers, estime Adrian Voican, manager d’une agence de tourisme. Pour les parents qui souhaitent voir leurs enfants apprendre à skier, la Roumanie est la destination idéale : « Il existe de nombreuses pistes de ski. Pas besoin qu’elles soient particulièrement longues, 500 ou 1000 mètres suffisent. On peut apprendre à skier sur les pistes des domaines de Cazacu, Sorica, Azuga, on encore Kalinderu à Bușteni. Pas besoin que les pistes soient immenses, très large, ni à une très haute altitude. Il suffit d’avoir de bonnes infrastructures, que les enfants se sentent en sécurité, qu’il y ait de la neige, et le tout à des prix accessibles, avec des moniteurs, et nous en avons de très bon ici, ainsi que des espaces de locations de matériels. Ce concept de « Venez apprendre à skier en Roumanie » peut plaire à beaucoup de vacanciers. Nous promouvons la Roumanie à l’étranger depuis longtemps déjà. Nous avons surtout des partenariat en France, en Belgique, en Espagne, en Italie, en Allemagne, au Royaume Uni et même aux Etats-Unis, afin d’attirer les touristes étrangers. »
Dans le domaine du tourisme d’activité, la Roumanie est, au-delà de la randonnée estivale, une destination privilégiée pour le ski de fond comme nous l’explique Cosmin Andron, alpiniste et guide touristique : « Concernant les touristes étrangers venu profiter des sports d’hiver en Roumanie, la plupart viennent pour faire du ski de fond. Bien souvent, les destinations les plus prisées pour cette activité sont Munții Rodnei, au nord du massif de Bucegi, Făgăraș, Retezat, ainsi que Parâng, Meridionali și Apuseni. Nous accueillons principalement des touristes venus des pays de l’Est comme la Pologne, la République Tchèque ou la Slovaquie. Mais nous commençons aussi à voir beaucoup d’Autrichiens, de Britanniques et de Français. En général, ces touristes là aiment alterner entre journée de ski et journée de repos. En effet, très peut de touristes se concentrent exclusivement sur le ski, pour la simple et bonne raison que la Roumanie n’offre pas des circuits touristiques d’une grande complexité technique. C’est pourquoi les visiteurs recherchent un peu d’exotisme et souhaitent faire d’autres activités, pas forcément sportives. Par exemple, beaucoup souhaitent découvrir l’agrotourisme dans le Maramureș (nord), ou visiter les châteaux de Peleș et de Bran dans le sud des Carpates. En fonction de leur destination, ils consacrent au moins une journée à une autre activité. »
La Roumanie est une destination bon marché, si l’on ne tient pas compte du prix des téléphériques ou des télésièges. Cosmin Andron : « On peut venir en Roumanie avec les compagnies aérienne low-cost. Pour quelqu’un qui envisage une semaine de ski de fond ou de freeride à Bucegi, Făgăraș ou encore Retezat, il est possible d’atterrir à Bucarest ou à Sibiu. Ceux qui veulent venir par le nord, pour découvrir les monts Rodnei, les monts du Maramureș ou les monts Apuseni, peuvent atterrir à Cluj ou Târgu Mureș. Ensuite, l’hébergement se fait généralement en chambres d’hôtes, dont les prix restent compétitifs par rapport à ceux d’Europe de l’Ouest. En outre, certains endroits sont accessibles par des téléphériques qui ne peuvent être utilisés qu’une seule fois sur une période de quatre ou cinq jours. C’est le ca par exemple, à Bâlea, dans les montagnes Făgăraș. D’autres sont accessibles seulement en voiture. La Roumanie n’est donc pas exclusivement une destination pour le ski alpin. Il y a tant d’autres choses à découvrir. Mes collègues et moi vous encourageons donc à faire le voyage, car c’est ça le vrai voyage : découvrir des gens, des lieux, des coutumes. C’est une autre façon de faire du tourisme. »
De nombreux évènements ont aussi lieu à proximité des pistes de ski. Parmi eux, l’un des évènements les plus attendus de l’année 2023 et une première pour les pays d’Europe centrale et de l’est. Les organisateurs de la première édition de « Massif », du 3 au 5 mars, promettent un équilibre parfait combinant sports d’hiver et festival de musique.