Les gagnants du jeu-concours « Alba Iulia – la ville de l’Union » racontent leur séjour
Les gagnants de notre jeu-concours « Alba Iulia – la ville de l’Union », Jonas Sell et Sabrina Friesenborg d’Allemagne, se sont vu offrir, du 10 au 18 septembre, un séjour dans une région roumaine qui leur était presqu’inconnue, mais qui leur a réservé d’agréables surprises. La première est arrivée au moment où ils ont appris qu’ils avaient gagné le concours organisé par RRI à l’occasion du centenaire de la Grande Union de 1918.
Ana Nedelea, 25.10.2018, 18:48
Les gagnants de notre jeu-concours « Alba Iulia – la ville de l’Union », Jonas Sell et Sabrina Friesenborg d’Allemagne, se sont vu offrir, du 10 au 18 septembre, un séjour dans une région roumaine qui leur était presqu’inconnue, mais qui leur a réservé d’agréables surprises. La première est arrivée au moment où ils ont appris qu’ils avaient gagné le concours organisé par RRI à l’occasion du centenaire de la Grande Union de 1918.
Comment Jonas Sell en est-il arrivé à participer à ce jeu-concours ? Il nous le dit lui-même : « Ce jeu-concours a été diffusé pendant plusieurs semaines et il a capté de plus en plus mon attention. Un jour, j’ai complété les réponses et je les ai expédiées. Je me suis dis : « On va voir !» Après, j’ai reçu un e-mail m’annonçant que j’avais gagné. »
Jonas Sell a découvert sa passion pour la radio il y a longtemps. Tout a commencé avec un petit appareil acheté sur eBay, pour écouter les radios locales.
Comment en est-il arrivé à écouter les émissions en allemand de Radio Roumanie Internationale ? Joans Sell : « En utilisant ce petit appareil, j’ai constaté que ses performances techniques étaient meilleures que je ne l’avais soupçonné et j’ai commencé à écouter les ondes courtes. Je suis resté plus longtemps sur RRI parce que son indicatif me faisait dresser l’oreille et je l’ai retenu. Ensuite, peu à peu, j’ai commencé à écouter de plus en plus cette radio. »
Le jeu-concours organisé par RRI a offert à Jonas Sell et à Sabrina Friesenborg la chance de connaître la Roumanie autrement que par la voie des ondes. Ils sont venus l’esprit ouvert, prêts à explorer l’inconnu. Ce qui les a impressionnés le plus, à Arieșeni, ce fut, tout d’abord, la nature.
Quelle étaient leur attentes ? Sabrina Friesenborg : « Je n’ai eu aucune attente. Je voulais voir. Et il faut dire que c’est très beau. On est entouré de nature, il y a la montagne, on peut faire des randonnées. J’ai vu une petite chute d’eau et j’ai pris de très belles photos. Ces deux journées ont été magnifiques. »
C’est le ravin de Ruginoasa ainsi que les grottes de la zone d’Arieșeni et les mines d’or de Roșia Montană qui ont le plus impressionné nos hôtes. Jonas Sell : « La nature est impressionnante, il y a des forêts, des collines et des montagnes à perte de vue. On peut s’y promener pendant des heures sans rencontrer âme qui vive. Ce sont des lieux peu fréquentés. Nous avons été très impressionnés par la mine d’or datant de l’époque romaine. Nous avions déjà vu des mines de charbon ou d’autres minerais, mais une mine d’or, c’était pour la première fois. Je ne m’attendais pas à y trouver une mine de l’époque romaine. »
Sabrina Friesenborg : « Je dois préciser que nous venons de la Ruhr, une région riche en exploitations minières, depuis les anciennes, jusqu’à celle très moderne et très profonde de Bochum. Cela a été d’autant plus intéressant, que ce que nous avons vu et appris complétaient nos connaissances sur les mines. Là, c’était tout à fait différent. »
En Roumanie, la nature n’a pas été la seule à émerveiller Jonas Sell et Sabrina Friesenborg. Ils ont également été très impressionnés par la maison-musée d’Avram Iancu, héros de la lutte pour les droits des Roumains de Transylvanie. Là, ils ont appris une partie de l’histoire roumaine inconnue en Allemagne, notamment la révolution roumaine de 1848 en Transylvanie. L’histoire a impressionné nos hôtes à Alba Iulia aussi, ville de l’Union.
Jonas Sell : « La forteresse, emblème de la ville, est tout à fait impressionnante et très bien mise en valeur, étant entourée de parcs. S’y ajoutent des attractions touristiques, par exemple la relève de la garde, constituée de gens en uniformes d’époque, qui traversent la ville, faisant revivre les temps anciens. »
Paysages à couper le souffle, histoire, plats savoureux… voilà la promesse d’un séjour dont on se souviendra longtemps après. On ne peut pas en dire autant de l’infrastructure de transport de Roumanie, hélas, ce dont nos hôtes n’ont pas manqué de s’apercevoir. Ils ont notamment parlé de la nécessité de meilleures liaisons entre l’aéroport de Cluj et les villes situées à proximité.
Jonas Sell : « Quand on ne fait pas le voyage dans sa propre voiture, on doit calculer son temps. Les distances ne sont pas très grandes, pourtant on met beaucoup de temps à les parcourir, car il n’y a pas de routes rapides. Il faut emprunter des routes de campagne, qui sillonnent à travers les collines et on ne peut pas rouler vite. C’est un facteur à ne pas ignorer. »
Ce petit bémol n’a pourtant pas jeté de l’ombre sur le séjour de Jonas Sell et de Sabrina Friesenborg. Un séjour qui leur a donné l’envie de revenir en Roumanie. Jonas Sell : « La Roumanie, telle que nous l’avons connue, est un beau pays, les gens sont accueillants, la nature est très belle. Ça vaut la peine de visiter même les petites villes et les villages. Bref, je garde de bons souvenirs. On découvre une meilleure image que celle que mes concitoyens allemands se sont forgée, à partir de préjugés. » (Trad. : Dominique)