Les collines de la Transylvanie
Il existe, en Roumanie, de nombreuses destinations idéales pour l’écotourisme. La région appelée « Les collines de la Transylvanie », située au sud de cette province historique du pays, est très attractive de ce point de vue. A vélo, à pied ou à cheval, vous aurez l’occasion d’explorer une région où la nature offre un véritable spectacle, où les châteaux et les villages aux églises fortifiées ont de merveilleuses histoires à raconter. Il existe également de nombreux centres de gastronomie locale, où le visiteur est convié à goûter aux plats cuisinés à l’ancienne.
Daniel Onea, 03.12.2020, 11:58
Il existe, en Roumanie, de nombreuses destinations idéales pour l’écotourisme. La région appelée « Les collines de la Transylvanie », située au sud de cette province historique du pays, est très attractive de ce point de vue. A vélo, à pied ou à cheval, vous aurez l’occasion d’explorer une région où la nature offre un véritable spectacle, où les châteaux et les villages aux églises fortifiées ont de merveilleuses histoires à raconter. Il existe également de nombreux centres de gastronomie locale, où le visiteur est convié à goûter aux plats cuisinés à l’ancienne.
Cristina Iliescu, manager de la destination « Les Collines de la Transylvanie », détaille son offre spéciale de vacances. « L’endroit le plus connu de notre destination écotouristique, c’est la région des villages saxons, réputés pour leurs églises fortifiées. Certains visiteurs associent notre destination à l’aire protégée qui abrite des milliers d’espèces d’oiseaux, d’autres au nom du prince Charles de Galles, qui possède des propriétés dans cette contrée. Nous l’appelons la zone des villages et des petites villes situés au cœur de la Roumanie, plus précisément dans les vallées des rivières Târnava Mare, Hârtibaciu et sur la rive droite de l’Olt, entre Sighişoara, Mediaş, Sibiu, Făgăraş, Rupea, Sighişoara. Nous promouvons intensément le côté écotourisme et avons fait les démarches nécessaires auprès du ministère de tutelle pour obtenir la certification en ce sens. Cela signifie un tourisme culturel et éco-responsable, respectueux de la nature et des communautés locales, du lien qui existe entre les deux. De ce point de vue, je crois que nous pouvons donner l’exemple. Dans le paysage mosaïque de la région, l’homme et la nature ont vécu en étroite communion au long de tant de siècles d’histoire. »
Voyons maintenant quelles sont les activités que l’on peut faire dans ce pays de conte de fées ? Cristina Iliescu explique : « Pour ce qui est des activités principales, sachez qu’en plus des sentiers de randonnée et des itinéraires à parcourir à vélo ou à cheval, nous recommandons vivement l’observation de la nature, des oiseaux, vu qu’il s’agit de l’aire protégée la plus étendue du pays. Les sentiers totalisent 600 km, peut-être même plus depuis la finalisation des travaux pour le tronçon Terra Saxonum des itinéraires de randonnée aménagés et balisés connus sous le nom de Via Transilvanica. Ces trajets touristiques sont accessibles à pied, à vélo ou à cheval. Les autres types de tourisme que l’on peut pratiquer sont le tourisme culturel, le tourisme rural, l’agritourisme. Le tourisme gastronomique commence lui aussi à se développer. C’est ici qu’est né le concept de « brunch » en Roumanie. Le Transylvanian Brunch combine la dégustation de produits locaux et la visite des lieux que les touristes sont venus découvrir. »
Dans une région si riche en histoire, en traditions et en légendes, on ne saurait oublier de mentionner les artisans qui ont hâte de montrer aux touristes les objets sortis de leurs mains, précise Cristina Iliescu, manager de la destination touristique « Les Collines de la Transylvanie » : « Le village de Mălâncrav est un très bon exemple en ce sens. Et puis, dans le village de Viscri, certains vieux métiers sont toujours pratiqués comme celui de forgeron, de verrier ou de briquetier. On peut y visiter par exemple l’atelier où le verre est fait à la main, comme autrefois. La plupart des maîtres artisans de l’endroit sont tisseurs ou vanniers. Certains métiers traditionnels disparaissent lentement. Heureusement qu’il y a des gens qui les revitalisent. Un de ces métiers anciens qui se meurent, c’est le feutrage. C’est à Copșa Mare que l’on peut toujours rencontrer un maître feutrier. Il existe également des métiers plus récents, comme la sculpture sur cire. »
La destination « Les Collines de la Transylvanie » propose aussi un riche calendrier d’événements. Pendant cette période, en raison de l’obligation de respecter la distanciation sociale, on a été contraints d’annuler la plupart des événements. Certains d’entre eux ont pourtant été organisés, précise Cristina Iliescu, qui explique : « C’est grâce au fait que notre région est très étendue, ce qui, par ces temps de pandémie, représente un avantage. Avec un nombre restreint de participants, on peut toujours organiser de nombreux événements dans les villages. On peut, par exemple, se promener dans les villages de Meșendorf ou de Hoghilag pour sentir les tubéreuses ou pour assister à un concert de musique classique. Les concerts Sonoro, qui ont eu lieu cette année, seront certainement organisés l’année prochaine aussi. Un autre exemple serait le Festival Icon Arts. Nous organisons une école d’été pour les étudiants des académies de musique, à la fin de laquelle est prévue une semaine entière de concerts dans des endroits inédits, tels une église fortifiée ou la cour d’un gîte rural. Des événements comme ceux-ci permettent de préserver la distanciation sociale, car ils se déroulent à l’extérieur. Malheureusement, certains événements d’envergure n’ont pas pu se tenir cette année, mais nous espérons que la situation sera tout autre l’été prochain. Nous avons aussi la semaine Haferland, qui met en valeur la culture saxonne de Transylvanie. Il ne faut pas oublier de mentionner les compétitions cyclistes et les pièces de théâtre montées dans des granges. C’est dire que la gamme d’événements est très large. »
Les retours sont généralement positifs, affirme notre interlocutrice : « Nous proposons des questionnaires aux touristes pour établir des statistiques. Ceux qui nous rendent visite pour la première fois se disent extrêmement surpris, car ils s’attendaient à une destination presque exotique. Ils sont fascinés non seulement par le paysage, mais aussi par la gastronomie, le calme et notamment la sécurité. Ce dernier aspect, ils l’apprécient d’autant plus que des histoires circulent en Europe occidentale sur la sécurité en Roumanie. Je n’ai pas rencontré de visiteurs qui ne se soient pas déclarés ravis des expériences vécues lors du séjour dans notre destination touristique. »
Dans les années à venir, de nombreuses expériences uniques viendront s’ajouter à cette offre touristique, précise Cristina Iliescu, manager de la destination « Les Collines de la Transylvanie » : « Nous avons toujours en vue de nouveaux projets. Il y en a un, actuellement, que nous apprécions fortement. Intitulé Edu Labs, ce projet est mené par la Fondation New Horizons et vise à attirer les jeunes vers des micro-spécialisations dans le domaine du tourisme, dont celui de guides spécialisés. Nous sommes très contents d’avoir réussi à y intéresser les jeunes, même avec l’aide des partenaires, ainsi que la communauté locale qui mérite bien une promotion accrue. Vous pouvez nous rejoindre sur le site colinele-transilvaniei.ro et sur les réseaux sociaux. »
Une raison de plus de choisir la destination « Les Collines de la Transylvanie », c’est que le comté de Sibiu a déclaré 2021 « Année de la randonnée ». (Trad. Mariana Tudose)