Les attractions dans le Parc naturel Apuseni
D’une superficie de 75 milles hectares, le Parc naturel Apuseni couvre pratiquement la plus grande superficie karstique des montagnes homonymes et de Roumanie. Une fois sur place, les visiteurs peuvent faire des randonnées, pratiquer du tourisme aussi bien d’aventure que culturel, et d’autres activités. A tout cela s’ajoutent une excellente cuisine du terroir et des offres d’hébergement des plus diverses pour faire de vos vacances des moments inoubliables au cœur de la nature. Pour mieux explorer le parc Apuseni, directeur Alin Moş explique :
« Le parc s’étend sur trois départements – Bihor, Cluj et Alba, et couvre pratiquement le relief karstique le plus vaste des Monts Apuseni et de Roumanie. La région occupe une grande partie des Monts de Bihor et elle est connue dans le monde entier pour ses formations karstiques dont la plus importante reste la grotte de Scărişoara. Celle-ci a la particularité d’abriter le plus grand glacier souterrain de Roumanie et certainement l’un des plus grands d’Europe. »
Ștefan Baciu, 18.06.2020, 00:01
D’une superficie de 75 milles hectares, le Parc naturel Apuseni couvre pratiquement la plus grande superficie karstique des montagnes homonymes et de Roumanie. Une fois sur place, les visiteurs peuvent faire des randonnées, pratiquer du tourisme aussi bien d’aventure que culturel, et d’autres activités. A tout cela s’ajoutent une excellente cuisine du terroir et des offres d’hébergement des plus diverses pour faire de vos vacances des moments inoubliables au cœur de la nature. Pour mieux explorer le parc Apuseni, directeur Alin Moş explique :
« Le parc s’étend sur trois départements – Bihor, Cluj et Alba, et couvre pratiquement le relief karstique le plus vaste des Monts Apuseni et de Roumanie. La région occupe une grande partie des Monts de Bihor et elle est connue dans le monde entier pour ses formations karstiques dont la plus importante reste la grotte de Scărişoara. Celle-ci a la particularité d’abriter le plus grand glacier souterrain de Roumanie et certainement l’un des plus grands d’Europe. »
Désignée dans un premier temps par la Régie Nationale des forêts à organiser des événements pour célébrer la Journée européenne des réserves naturelles, l’Administration du Parc naturel Apuseni a dû changer le programme des manifestations en raison de la pandémie. Pourtant, elle a continué à transmettre chaque semaine, des documents sur des thèmes précis tels l’eau, l’air, les paysages, les traditions et la biodiversité. Et puis, le 24 mai dernier, le Jour des réserves naturelles européennes, elle a lancé une carte interactive du parc. Certains endroits spectaculaires longeant les trajets balisés ont été mis en valeur par les rangers du Parc qui y ont aménagé des endroits où les touristes puissent mieux profiter de la beauté de la nature. Certains troncs d’arbres ont été transformés en bancs entourés de panneaux avec des informations explicatives.
Une démarche censée permettre aux visiteurs d’entrer en contact avec la nature, selon le directeur administratif du Parc, Alin Moş :« Toutes ces informations se retrouvent sur les panneaux touristiques mis en place dans des lieux spécialement aménagés afin de permettre aux visiteurs de se connecter à la nature. Sur chaque panneau, en plus du nom de l’endroit et de sa description, il y aura un message censé rendre la connexion avec la nature encore plus facile. En voici quelques exemples : « laisse tes pensées s’écouler au fil de l’eau et reste seul avec la nature ! ». Ou bien, un autre message, affiché dans un endroit spécialement aménagé pour accueillir une ou deux personnes entre les racines d’un grand hêtre, dit « reste dans les bras du vieil arbre et laisse-le te raconter l’histoire de la forêt ».
A l’heure où l’on parle, 39 endroits ont été déjà aménagés, mais leur nombre dépassera une centaine. Le Parc naturel Apuseni attend ses visiteurs pour des vacances écolo. Gabriel Bonaciu imagine de telles activités pour des séjours allant de 5 à 7 jours. Il nous invite à regarder les choses du point de vue de celui qui décide de passer ses vacances dans le Parc naturel Apuseni. « Le parcours des randonnés faciles vers Belvederile Padișului traverse des près alpins. Puis, des paysages à couper le souffle s’étalent devant les touristes qui gagnent les sommets des montagnes. Nous organisons aussi des excursions d’aventure dans les Gorges de Galbena et aux Cités de Ponor. Ce sont des circuits réservés aux personnes en pleine forme, car on y trouve des tronçons de via ferrata et des zones plutôt difficiles. Mais ceux qui nous rejoignent sont impressionnés par la nature sauvage et les chutes d’eau bruyantes, tout comme par les glaciers cachés depuis des millénaires sous les montagnes boisées. »
Un tel glacier peut être admiré dans la grotte appelée Le Feu Vivant (Focul viu), située à près de 1200 m d’altitude. Cette association paradoxale entre un glacier et un feu s’explique par le fait que les rayons du soleil se reflètent dans les groupes de stalagmites de la grotte, créant l’illusion de la lumière d’un feu. Ces randonnées en montagne sont aussi une bonne occasion de découvrir la cuisine locale et d’autres attractions culturelles de la zone. Gabriel Bonaciu, organisateur d’activités éco-touristiques dans le Parc naturel d’Apuseni, nous donne plus de détails : « Sur la via ferrata de l’itinéraire de Pietrele Negre (Les pierres noires), près du village de loisirs de Vârtop, nous présentons aux touristes des paysages magnifiques depuis les rochers abruptes. Les via ferrata sont une attraction touristique recherchée par ceux qui aiment l’alpinisme sur des trajets aménagés et par tous ceux qui souhaitent admirer la nature en toute sécurité, depuis les points les plus hauts. Puis, les randonnées à vélo emmènent les touristes vers des chutes d’eau et des sommets aux panoramas uniques, en empruntant des sentiers, en traversant des clairières et des forêts – un véritable régal pour les yeux et pour tous les sens. Chaque randonnée inclut des arrêts pour goûter à la cuisine locale, des plats offerts par les habitants de du coin. De même, des tours en kayak sont organisés sur les lacs de retenue des monts Apuseni, à Valea Drăganului ou à Fântânele. Les programmes comportent aussi des visites aux monastères orthodoxes en bois, vieux de plusieurs centaines d’années, l’occasion pour les touristes d’apprendre davantage sur l’histoire des lieux, sur la culture traditionnelle roumaine ou bien sur les techniques utilisées jadis dans la construction des édifices religieux. Par exemple, au département de Bihor, dans le village de Fânațe (commune de Câmpani), on peut voir une église en bois dont les murs extérieurs sont couverts de terre, d’après une technique traditionnelle, alors qu’à intérieur, sur les murs en bois, l’on a peint des scènes religieuses d’une très grande valeur artistique.»
Avant de finir notre balade à travers les merveilleuses montagnes d’Apuseni, précisons aussi que la première proposition de créer ce Parc naturel a été formulée en 1928 par le savant et explorateur roumain Emil Racoviţă. Pourtant, c’est à peine en l’an 2000, que le Parc Naturel d’Apuseni a vu officiellement le jour. En 2009, la Commission européenne l’a qualifié de destination européenne d’excellence, le rajoutant au projet EDEN. Celui-ci vise à accroître la visibilité des destinations non-traditionnelles, à mettre en valeur la diversité et la qualité de l’offre touristique européenne, ainsi qu’à soutenir le tourisme durable. (Trad. Ioana Stăncescu, Valentina Beleavski)