Le compté de Prahova
Nous allons parler aujourd’hui d’une des zones touristiques les plus visitées de Roumanie, située dans le comté de Prahova. Il sera question de tourisme actif, de dégustations de vins, d’histoire, mais aussi de musées uniques. En cette année 2021, l’offre touristique de cette contrée est bien riche et s’adresse à toutes les catégories de visiteurs. Nous aurons pour guides Anda Popa, de l’Association pour la promotion et le développement du tourisme de Prahova, et Carmen Banu, conservatrice au Musée de l’horloge « Nicolae Simache », de Ploiești.
Daniel Onea, 25.03.2021, 08:22
Nous allons parler aujourd’hui d’une des zones touristiques les plus visitées de Roumanie, située dans le comté de Prahova. Il sera question de tourisme actif, de dégustations de vins, d’histoire, mais aussi de musées uniques. En cette année 2021, l’offre touristique de cette contrée est bien riche et s’adresse à toutes les catégories de visiteurs. Nous aurons pour guides Anda Popa, de l’Association pour la promotion et le développement du tourisme de Prahova, et Carmen Banu, conservatrice au Musée de l’horloge « Nicolae Simache », de Ploiești.
Le comté de Prahova a un relief varié: plaines, collines, montagnes, de quoi satisfaire les différentes préférences des touristes. Qu’il s’agisse de tourisme actif, culturel, d’affaires ou thermal, la destination est très complexe, explique Anda Popa, de l’Association pour la promotion et le développement du tourisme de Prahova: « À ceux qui ne sont pas encore arrivés dans notre région, je propose quelques repères. On est au nord de la capitale roumaine, Bucarest, à 40 minutes de route de l’aéroport international d’Otopeni. Le 45-e parallèle, qui traverse notre pays, passe par la zone collinaire de Dealu Mare, également connue comme la patrie du vin rouge. D’ailleurs, les touristes peuvent y déguster le « Feteasca Neagră », l’ambassadeur des vins roumains. Il faut savoir que nos vins ont les mêmes caractéristiques que ceux de la région de Bordeaux, en France. Nous vous invitons ensuite à visiter le château de Peleş, ancienne résidence d’été de la famille royale roumaine et un des dix plus beaux châteaux du monde, selon le quotidien Le Figaro. Vous pouvez également loger dans des villas construites par le même architecte qui a conçu les plans du château. Dans le massif Bucegi, on peut admirer le Sphynx et la Croix des héros, au sommet du mont Caraiman. En 2013, elle entrait dans le Livre des Records comme étant la plus haute croix du monde, érigée à plus de 2291 mètres d’altitude. Nous vous conseillons également de découvrir la mine de sel de Slănic, la plus grande d’Europe. C’est toujours là que l’on peut contempler le « ciel souterrain », dans le plus grand planétarium 4K de Roumanie. »
Dans la région de Dealu Mare, les visiteurs sont invités à des dégustations de vin. Les chambres d’hôtes de la région proposent aussi des services de location de vélos, idéals pour faire des randonnées aux alentours. Anda Popa détaille d’autres offres touristiques de la contrée de Prahova : « Si vous aimez le ski et que vous soyez débutant, on vous attend de décembre à mai dans la vallée de Prahova, dans l’une de nos trois stations: Sinaia, Buşteni ou Azuga. Ensuite, nous vous invitons à Floreşti, pour voir les ruines du Palais Cantacuzène, dont l’architecture rappelle celle du Petit Trianon, à Versailles. Enfin, vous êtes conviés à goûter à nos produits du terroir, tels que la cașcavea, une variété de fromage propre à notre région, le bulz, c’est-à-dire la polenta au fromage, le pastrami de mouton, l’eau-de-vie de prunes, le vin. « *
Chaque région a son cachet, mais la plus connue est sans aucun doute la Vallée de la Prahova, précise Anda Popa, de l’Association pour la promotion et le développement du tourisme de la contrée, qui continue à nous faire des suggestions: « Si vous venez de Bucarest, avant d’atteindre la vallée de la Prahova, prévoyez aussi des étapes, histoire de visiter le jardin botanique et le Zoo de Bucov, la boulangerie de Bărcănești, l’hippodrome de Ploiești, qui s’enorgueillit de plus de 60 ans de tradition dans l’organisation d’événements équestres. Une fois arrivés à Ploiesti, ne manquez pas de visiter les deux musées uniques en Roumanie: le Musée de l’horloge et le Musée de l’huile. Plus au nord, vous pouvez vous arrêter à l’Atelier des fleurs de Lipănești. Par ailleurs, le musée Nicolae Grigorescu et une collection de croquis du célèbre peintre roumain vous attendent dans la ville de Câmpina. Vous aurez également l’occasion d’acheter une blouse roumaine à Breaza ou de participer à des ateliers pour apprendre à fabriquer la vôtre. Enfin, si vous arrivez à Sinaia, nous vous invitons à découvrir l’exposition de trains miniatures. »
Nous ouvrons maintenant les portes de l’un des deux musées uniques de Ploiești. Avec près d’un millier d’objets exposés, le Musée de l’horloge présente la première montre de poche – « l’œuf de Nuremberg » – ou des montres ayant appartenu à des personnalités, dont le prince régnant Alexandru Ioan Cuza, l’homme politique Mihail Kogălniceanu, le tsar Alexandre II ou les montres des rois Carol Ier et Mihai Ier. Carmen Banu, conservatrice au Musée de l’horloge « Nicolae Simache » de Ploiești : « Fondé en 1963 par le professeur Nicoale Simache, le Musée de l’horloge est unique en Roumanie. Il illustre l’évolution de la mesure du temps sur une période de plus de 400 ans, du milieu du XVIe siècle à la première moitié du XXe. Le musée est accueilli par un bâtiment classé monument historique, construit à la fin du XIXe siècle. D’une grande diversité typologique et artistique, le patrimoine du musée comporte cadrans solaires, horloges d’intérieur et horloges de voyage, sabliers, curiosités horlogères, chronomètres de marine, avec un répertoire décoratif propre à l’époque de leur création. »
Les horloges musicales s’ajoutent à la liste des objets exposés. Malgré leur ancienneté, de plus de 150 ans, la plupart de ces pièces fonctionnent aujourd’hui encore. On ne saurait oublier de mentionner l’horloge astronomique construite par Jeremias Metzke. C’est la plus ancienne des trois horloges astronomiques les plus précieuses au monde d’un point de vue historique, précise Carmen Banu: « De nombreux objets attirent nos visiteurs. L’une des horloges les plus précieuses, qui suscitent l’intérêt des touristes, est celle fabriquée par Jeremias Metzker au milieu du XVIe siècle, plus précisément en 1562. C’est une horloge astronomique très complexe qui comporte aussi bien des cadrans pour marquer les heures que des cadrans astronomiques indiquant les dates du calendrier, les signes du zodiaque, les planètes que l’on connaissait à l’époque. On a donc affaire à une horloge très complexe même de nos jours. »
Pour plus de détails sur les objectifs touristiques du comté de Prahova ou pour des suggestions de programmes de vacances, entrez sur le site officiel de la destination, visitprahova.ro, géré par l’Association pour la promotion et le développement du tourisme de Prahova. (Trad. Mariana Tudose)