Une aventure spatiale
Un siècle avant que le premier homme ne pose le pied sur la Lune, l’écrivain français Jules Verne publiait, en 1865, son livre De la Terre à la Lune, qui raconte l’aventure de trois hommes envoyés sur la Lune dans un obus. C’est là une des histoires que l’on entend évoquer en passant le seuil de l’exposition « Space Adventure » — Aventure spatiale – de Bucarest. Une fois entrés, on tombe sur une découverte spatiale. On peut vivre la sensation d’un vol à bord d’une fusée en regardant par le pare-brise simulé d’un vaisseau spatial ce que verraient les astronautes partis à la conquête de l’espace. A l’exposition de Bucarest on peut voir la maquette de la fusée de Jules Verne et des images des films réalisés à partir de ses livres. C’est que certains scénarios des missions imaginées par Jules Verne ressemblent de façon étonnante aux activités déroulées par la NASA dans le cadre du programme Apollo, comme le montre l’exposition. On découvre les pionniers de l’exploration de l’univers, l’écrivain Herbert George Wells et l’inventeur Herman Oberth. On découvre aussi le Russe Konstantin Eduardovitch Tsiolkovsky, un autodidacte russe qui s’est inspiré de la littérature de science-fiction et qui a appris, des différents domaines de la science, tout ce qui lui semblait utile pour se rapprocher de l’espace et l’étudier. Il a d’ailleurs lancé l’hypothèse que le meilleur véhicule pour voyager dans l’espace serait une fusée à combustible liquide, un mélange d’hydrogène et d’oxygène. A l’exposition de Bucarest, toujours dans la zone réservée aux pionniers de l’espace, on peut voir la fusée de Von Braun. Et, en passant d’une image à l’autre, d’un objet à l’autre, on arrive au premier engin spatial s’est posé sur la Lune et on découvre les collections étonnantes du musée US Space and Rocket Center, réunissant des centaines d’images représentant des objets utilisés par les astronautes dans les missions spéciales de la NASA, des fragments de rocher collectés sur la Lune, des costumes portés par les astronautes et des copies des fusées et des capsules spatiales. Et, parmi d’autres, une crosse de golfe conçue par le commandant d’Apollo 14, Allan B. Sheaerd, avec laquelle il a frappé deux balles de golf sur la Lune.
România Internațional, 24.09.2019, 15:42
Un siècle avant que le premier homme ne pose le pied sur la Lune, l’écrivain français Jules Verne publiait, en 1865, son livre De la Terre à la Lune, qui raconte l’aventure de trois hommes envoyés sur la Lune dans un obus. C’est là une des histoires que l’on entend évoquer en passant le seuil de l’exposition « Space Adventure » — Aventure spatiale – de Bucarest. Une fois entrés, on tombe sur une découverte spatiale. On peut vivre la sensation d’un vol à bord d’une fusée en regardant par le pare-brise simulé d’un vaisseau spatial ce que verraient les astronautes partis à la conquête de l’espace. A l’exposition de Bucarest on peut voir la maquette de la fusée de Jules Verne et des images des films réalisés à partir de ses livres. C’est que certains scénarios des missions imaginées par Jules Verne ressemblent de façon étonnante aux activités déroulées par la NASA dans le cadre du programme Apollo, comme le montre l’exposition. On découvre les pionniers de l’exploration de l’univers, l’écrivain Herbert George Wells et l’inventeur Herman Oberth. On découvre aussi le Russe Konstantin Eduardovitch Tsiolkovsky, un autodidacte russe qui s’est inspiré de la littérature de science-fiction et qui a appris, des différents domaines de la science, tout ce qui lui semblait utile pour se rapprocher de l’espace et l’étudier. Il a d’ailleurs lancé l’hypothèse que le meilleur véhicule pour voyager dans l’espace serait une fusée à combustible liquide, un mélange d’hydrogène et d’oxygène. A l’exposition de Bucarest, toujours dans la zone réservée aux pionniers de l’espace, on peut voir la fusée de Von Braun. Et, en passant d’une image à l’autre, d’un objet à l’autre, on arrive au premier engin spatial s’est posé sur la Lune et on découvre les collections étonnantes du musée US Space and Rocket Center, réunissant des centaines d’images représentant des objets utilisés par les astronautes dans les missions spéciales de la NASA, des fragments de rocher collectés sur la Lune, des costumes portés par les astronautes et des copies des fusées et des capsules spatiales. Et, parmi d’autres, une crosse de golfe conçue par le commandant d’Apollo 14, Allan B. Sheaerd, avec laquelle il a frappé deux balles de golf sur la Lune.
A part la zone de 2.500 mètres carrés de l’exposition où l’on peut recueillir des informations sur l’astronautique, il y en a une autre, où l’on peut expérimenter un vol spatial : enfiler un costume d’astronaute, tester ses habiletés ou diriger un engin spatial.
Un public nombreux et divers passe le seuil de l’exposition « Aventure spatiale». Nicolae Cioca y a emmené ses petits-enfants. Pourquoi ?
« Ils ont vu l’annonce à la télé et des affiches dans la rue et ils m’ont prié de les y emmener. Ils sont enthousiasmés ! Ils sont déjà venus une fois et ils souhaitent revenir encore. Le garçon veut monter à nouveau dans l’avion, ça lui a beaucoup plu et j’ai acheté un nouveau jeton. A présent ils se trouvent au simulateur. »
Nous avons demandé à Nicolae Cioca s’il conseillerait cette expérience à d’autres personnes — adultes ou enfants :
« Mais certainement ! C’est une expérience tout à fait à part. Je ne m’y attendais pas. »
Et puisque dans le simulateur qui tournait dans toutes les directions, les enfants semblaient s’amuser bien, nous avons invité Alina Savu, « animatrice de simulateur », de nous expliquer ce que ces engins nous permettent d’expérimenter.
« Je commencerais par le simulateur 5D – 5 Degree Spinner — un simulateur zéro-gravitation, censé faire comprendre aux petits combien une mission spatiale peut être difficile quand on ne bénéficie pas de la stabilité assurée par la gravitation. Ce simulateur leur permet aussi de ressentir cet état d’apesanteur que vivent les astronautes dans l’espace. Ensuite, il y a ce simulateur multi-axes, qui convient aux grands et aux petits, car il mesure 1,35 m. Il simule la situation dans laquelle peuvent se trouver les astronautes quand ils perdent le contrôle de la fusée, quand celle-ci sort de l’atmosphère et que la friction de l’air peut provoquer des turbulences. Nous avons un simulateur d’avions de chasse, qui simule non seulement un voyage dans un tel avion, mais aussi un combat aérien. Et puisque ces simulateurs sont branchés, les visiteurs peuvent entrer en compétition les uns avec les autres. Nous avons enfin des simulateurs de réalité virtuelle, où ils peuvent expérimenter un voyage dans une navette spatiale et voir des étoiles, des planètes, une nébuleuse, un trou noir. Nous avons un peu de tout pour tous. »
Quelle est la réaction de ceux qui essaient les simulateurs ? Alina Savu :
« La plupart sont enchantés, ils sont curieux et impatients de les essayer tous. Et même les tous petits de 5 ans, par exemple, voudraient monter dans le simulateur multi-axes qui vous fait effectivement tourner dans toutes les directions. Leur réaction est positive face à tous les simulateurs. Et les parents sont eux aussi captivés !
Et si nous ajoutons que même les costumes portés par les animateurs de simulateurs sont la réplique de ceux que portent les futurs astronautes qui s’entraînent à Space and Rocket Center d’Alabama, nous pensons vous avoir convaincus de ne pas rater l’expérience que vous pouvez faire jusqu’à la mi-octobre à Bucarest.
(Trad. : Dominique)