Panic room en Roumanie
Vous êtes donc attendus, par groupes de deux à cinq joueurs, pour mettre votre perspicacité à l’épreuve, en cherchant des indices pour résoudre un mystère : comment sortir d’une panic room – pièce de la peur. Bien que de tels jeux existent à l’étranger, en Roumanie, le concept n’a qu’un an. Balogh Tibor, administrateur de la salle de jeux Panic Room de Roumanie, nous a confié comment l’idée lui était venue : « L’idée a pris contour dans ma tête lorsque je suis allé jouer un jeu quasiment identique en Hongrie, mais qui avait un thème tout à fait différent et se jouait d’une autre manière, aussi, puisque c’était une maison de l’horreur. Il y avait des pièces dans lesquelles il fallait courir, dépasser certains acteurs, afin de pouvoir s’évader de cette maison qui comptait environ dix pièces. Et j’avais encore entendu une idée similaire à Singapour, où il y avait un entrepôt immense où des personnes étaient enfermées, par dizaines ou par centaines, et ces gens devaient s’évader de l’entrepôt, une très grande salle qui comportait beaucoup d’indices cachés. En me fondant sur ces deux idées, j’ai commencé à créer les jeux Panic Room, dont l’horreur n’est pas totalement exclue, et qui comporte aussi le thème de l’évasion, il faut chercher des indices secrets et tout mettre bout à bout. »
Ana-Maria Cononovici, 04.01.2014, 13:00
Vous êtes donc attendus, par groupes de deux à cinq joueurs, pour mettre votre perspicacité à l’épreuve, en cherchant des indices pour résoudre un mystère : comment sortir d’une panic room – pièce de la peur. Bien que de tels jeux existent à l’étranger, en Roumanie, le concept n’a qu’un an. Balogh Tibor, administrateur de la salle de jeux Panic Room de Roumanie, nous a confié comment l’idée lui était venue : « L’idée a pris contour dans ma tête lorsque je suis allé jouer un jeu quasiment identique en Hongrie, mais qui avait un thème tout à fait différent et se jouait d’une autre manière, aussi, puisque c’était une maison de l’horreur. Il y avait des pièces dans lesquelles il fallait courir, dépasser certains acteurs, afin de pouvoir s’évader de cette maison qui comptait environ dix pièces. Et j’avais encore entendu une idée similaire à Singapour, où il y avait un entrepôt immense où des personnes étaient enfermées, par dizaines ou par centaines, et ces gens devaient s’évader de l’entrepôt, une très grande salle qui comportait beaucoup d’indices cachés. En me fondant sur ces deux idées, j’ai commencé à créer les jeux Panic Room, dont l’horreur n’est pas totalement exclue, et qui comporte aussi le thème de l’évasion, il faut chercher des indices secrets et tout mettre bout à bout. »
Pour le moment, Panic Room, c’est une simple chambre, mais le jeu changera bientôt et il y aura plusieurs pièces par lesquelles les joueurs devront passer pour pouvoir s’évader. Il y aura trois ou quatre pièces, assure notre interlocuteur: « Ce sont des choses assez étranges, mais tout semble normal. Un tableau avec une Joconde assez étrange se cache dans la chambre, et du reste, il y a des choses qui peuvent sembler normales, mais qui pourraient avoir besoin d’une perception complètement différente par rapport à ce qu’elles expriment. Les pièces de mobilier font partie du jeu. Elles pourraient avoir certaines fonctionnalités ou des tiroirs cachés, qui pourraient jouer un rôle dans le jeu. 2 à 5 personnes peuvent participer à ces jeux, et disposent d’une heure pour chercher les indices, les secrets et s’évader. Au moins deux personnes doivent jouer à la fois. Il se pourrait qu’il y ait des situations où l’une fasse une chose et l’autre, quelque chose de différent, afin d’arriver à révéler le secret ou d’aboutir à un indice. »
Pour la sécurité des joueurs, ces jeux sont surveillés à tout moment par des caméras à infrarouge, parce qu’il fait souvent sombre dans la pièce. Un autre cas de figure, c’est que les joueurs n’arrivent pas à s’évader, la plupart des fois à cause du manque de communication entre eux, les jeux Panic Room étant conçus pour travailler en équipe. Balogh Tibor explique : « Cela dépend un peu du nombre de joueurs. D’habitude, s’il y a deux personnes, ce qui arrive, c’est que nous appelons panic dating — la rencontre de la peur ; les joueurs arrivent même à être plus proches, une meilleure communication se fait jour entre eux, mais cela est parfois possible même à plusieurs joueurs. L’idée, c’est que l’ensemble du groupe doit fonctionner comme si c’était un duo. Nous avons remarqué une différence intéressante : les adolescents de 15-16 ans ne vont pas sur-analyser les choses, alors que les adultes réfléchissent trop. »
Souvent, s’ils n’ont pas réussi à s’évader d’emblée ou si c’était trop difficile, les joueurs reviennent une deuxième fois, et alors ils y arrivent beaucoup plus vite. Mais à qui s’adressent ces jeux ? Balogh Tibor : « Nous nous ciblons sur les gens ouverts d’esprit et désireux d’essayer quelque chose de nouveau et d’exclusif, de vivre une expérience unique ; l’âge ne compte donc pas, mais les gens qui ont participé jusqu’ici sont intéressés par le développement personnel, parce que c’est de quoi il est question dans ce jeu, si on réussit à s’évader. Les gens devraient partir de l’idée qu’ils vont être complètement déconnectés de la réalité pendant une heure, qu’ils vont s’amuser, vivre quelque chose de nouveau, et peut-être même apprendre quelque chose de nouveau. Nous estimons que si quelqu’un arrive à faire quelque chose de manière non conventionnelle, de nouvelles synapses se développent qui vous aideront non seulement dans la chambre de la peur, mais aussi dans la vie. Ces jeux sont certainement une nouveauté, une expérience unique, à essayer à un moment donné, dans la vie ».
Répondez à ce défi et essayez-vous à la Panic Room. Vous découvrirez des aspects insoupçonnés de votre personnalité et vous saurez si votre communication avec les proches est bonne ou pas. En plus, vous aurez une heure d’évasion garantie, ne serait-ce que de la réalité quotidienne. (trad. Ligia Mihaescu)