Des histoires au cœur de la Transylvanie
C’est de cette manière que notre histoire
d’aujourd’hui pourrait commencer. Nous voilà arrivés, chers amis, en
Transylvanie, au cœur de la région qui s’étale entre les cités de Sibiu, Făgăraş
et Sighişoara, la deuxième aire protégée la plus vaste de Roumanie. « Ici,
on vient pour visiter et on y reste pour toujours », ce sont les mots par
lesquels débute un film documentaire parlant justement de cet endroit magique,
du photographe mentionné et des vacanciers qui choisissent d’en faire leur chez
soi. Pour plus de détails sur cette production, passons le micro au réalisateur
Mihai Moiceanu, photographe et vidéographe : « Mon film raconte l’aventure d’un couple
d’Allemands, salariés d’une multinationale, que j’avais rencontrés 15 ans
auparavant, quand je les ai accompagnés pendant un séjour en Roumanie. Et
puisqu’ils étaient passionnés de photographie, je leur ai proposé plusieurs
tours photographiques privés. Et comme ils sont tombés sous le charme de la
Transylvanie, ils ont fini par y acheter une ancienne propriété en ruines, sur
les lieux de laquelle ils ont fait construire une très belle pension, où ils
mènent, depuis, leur vie de tous les jours. »
Daniel Onea, 11.08.2020, 13:43
C’est de cette manière que notre histoire
d’aujourd’hui pourrait commencer. Nous voilà arrivés, chers amis, en
Transylvanie, au cœur de la région qui s’étale entre les cités de Sibiu, Făgăraş
et Sighişoara, la deuxième aire protégée la plus vaste de Roumanie. « Ici,
on vient pour visiter et on y reste pour toujours », ce sont les mots par
lesquels débute un film documentaire parlant justement de cet endroit magique,
du photographe mentionné et des vacanciers qui choisissent d’en faire leur chez
soi. Pour plus de détails sur cette production, passons le micro au réalisateur
Mihai Moiceanu, photographe et vidéographe : « Mon film raconte l’aventure d’un couple
d’Allemands, salariés d’une multinationale, que j’avais rencontrés 15 ans
auparavant, quand je les ai accompagnés pendant un séjour en Roumanie. Et
puisqu’ils étaient passionnés de photographie, je leur ai proposé plusieurs
tours photographiques privés. Et comme ils sont tombés sous le charme de la
Transylvanie, ils ont fini par y acheter une ancienne propriété en ruines, sur
les lieux de laquelle ils ont fait construire une très belle pension, où ils
mènent, depuis, leur vie de tous les jours. »
Issu d’une campagne de promotion, déroulée l’année
dernière, en partenariat avec l’Association de Tourisme écologique Roumanie et
avec la Fondation pour le partenariat, le documentaire de Mihai Moiceanu s’est
proposé de promouvoir le tourisme vert en Roumanie, en faisant découvrir au
public la région dite des Collines de Transylvanie. Pourquoi cet
endroit précis ? Le réalisateur, Mihai Moiceanu, raconte : « L’un des atouts de la Transylvanie est
justement cette vie rurale qui s’y déroule depuis des centaines d’années. Il y
a ensuite de nombreux monuments peu connus, mais spectaculaires du point de vue
de la construction et de la position géographique. On ne saurait oublier les
communautés rurales très intéressantes qui continuent à préserver leurs
traditions et qui attendent les touristes pour des vacances actives. Cela veut
dire qu’à part les objectifs touristiques connus, les vacanciers se verront
offrir la possibilité de découvrir la véritable vie à la campagne, avec son
rythme particulier, ses coutumes ou encore ses plats à base d’ingrédients issus
d’une agriculture biologique.»
Considérée l’une des régions les plus pittoresques d’Europe centrale et
orientale, la Transylvanie, dont le nom signifie, en latin, « au-delà des
forêts », s’enorgueillit d’un riche patrimoine culturel et naturel à découvrir
en toute saison. Outre les belles églises fortifiées, notons aussi l’existence
de plusieurs édifices religieux en pierre datant du début du XXème siècle et
dont les fresques sont attribuées à la famille de maçons Zugravu, connus pour
leur style moralisateur d’interprétation des scènes bibliques. Le réalisateur Mihai Moiceanu nous parle aussi des protagonistes de son
documentaire: « Cela fait plusieurs
années que j’organise des tours photographiques à travers la Roumanie, à
l’intention aussi bien des photographes amateurs que des professionnels.
Ensemble, on part à la découverte de différents endroits, communautés ou
traditions. La plupart de ceux qui m’ont accompagné une fois, ont choisi de
répéter l’expérience, ce qui fait qu’on a fini par devenir amis. Mon film a été
commandé pour ainsi dire par ceux de l’Association de tourisme écologique de
Roumanie qui voulait faire la promotion des régions de tourisme vert de chez
nous. Et comme les collines de Transylvanie figurent parmi les destinations de
tourisme respectueux de la nature, je leur ai proposé de réaliser un
documentaire qui raconte l’histoire de cette famille allemande. Une approche
qui a cartonné auprès du public. »
Le film « Les Collines de Transylvanie » attire le public
plutôt par la simplicité et la beauté des images que par le sensationnel. Mihai
Moiceanu renchérit: « La plupart des touristes qui
visitent la Roumanie ne sont pas forcément émerveillés par des paysages
formidables, comme cela aurait été le cas si on parlait des Alpes, mais par
cette communion entre l’homme et la nature. Par la façon dont la nature se mêle
aux traditions et au quotidien. C’est un des aspects qui fait la différence. Un
autre élément renvoie à la préservation des coutumes et de la vie simple,
proche de la terre. Trouver une civilisation qui se conduit selon des règles
d’il y a 50 ou 70 ans, c’est ça qui impressionne les touristes. »
Disons à la fin que tout en vous invitant à chercher à voir le documentaire
de Mihai Moiceanu, on vous invite aussi à vous rendre un jour en Transylvanie pour voir de vos propres yeux les merveilles dont on vient de parler. (Trad. Ioana Stăncescu)