Des conseils depuis la Via Transilvanica, de la part de Christine Thϋrmer
Christine Thϋrmer est une voyageuse passionnante. Lorsqu'elle a entendu parler du projet Via Transilvanica, elle a écrit un livre intitulé « Des randonnées longue distance. » Christine Thϋrmer et Alin Uşeriu ont offert des détails
Ana-Maria Cononovici, 09.01.2024, 00:31
Christine Thϋrmer est une voyageuse passionnante.
Lorsqu’elle a entendu parler du projet Via Transilvanica, elle a écrit un livre
intitulé « Des randonnées longue distance. » Christine Thϋrmer et
Alin Uşeriu ont offert des détails sur ce projet au micro de Radio Roumanie.
Ils ont parlé aussi des randonnées et de la coopération.
Lorsqu’elle a découvert le projet Via
Transilvanica, Christine Thϋrmer est partie toute seule sur les routes, sans
peur. Elle a même appris ses premiers deux mots en roumain, « seule »
et « ours ». Elle a parcouru le trajet avant qu’il soit ne soit
balisé et est devenue amie avec Alin, après avoir bu deux bouteilles de
« palinca »
« Quand je suis arrivée ici, je ne connaissais pas un mot de roumain.
Je pensais que j’apprendrais quelque chose en chemin. Mais en Roumanie j’ai
appris le mot « seule » car tout le monde me posait la question
« Est-ce que tu voyages seule ? » « Es-tu venue seule ici ? »
D’ailleurs, une dame m’a accueillie sur Via Transilvanica. Elle avait fait de
la cuisine pour 4 personnes. J’ai donc dû lui répondre « non, moi je suis
seule, je peux manger pour deux personnes, mais pas pour quatre » Le
deuxième mot que j’ai appris était « ours » parce que ce danger
existait. Alors, pour moi le roumain sonnait « seule ? »
« ours » ….
Alin Useriu, le coordonateur de
l’Association Tăşuleasa Social, initiateur du projet Via Transilvanica, appelé
aussi « le chemin que l’on ne perd jamais », nous a raconté sa joie
de rencontrer Christine :
« Mois
je suis amoureux de Christine pour tout la vie, car le projet que j’ai
coordonné et mis en œuvre au cours des 5 dernières années avait besoin d’une ambassadrice.
Presque tombée du ciel, Christine était cette ambassadrice. En fait, elle est
la première femme qui a fini la Via Transilvanica, mais nous avons été étonnés
par son projet, car elle a déjà parcouru plus de 60 milles kilomètres à pieds
partout dans le monde. Ensuite, elle a écrit un chapitre entier sur la Via
Transilvanica dans son livre. Même dans mes rêves les plus fous je n’imaginais
pas que l’on puisse avoir meilleure ambassadrice. Nous sommes heureux qu’elle
aime la Via Transilvanica, qu’elle porte l’attention de son public, très large,
dessus et nous lui sommes reconnaissants pour sa grande générosité. Elle nous a
fait cadeaux de son premier livre, que nous avons déjà traduit, car nous
souhaitons avoir un tel public en Roumanie aussi. C’est pour ça que l’on a le
livre de Christine dont on fera le lancement. »
Alin Uşeriu nous a expliqué pourquoi il
vaut la peine de lire le livre de Christine :
« Christine arrive tout juste du Japon et elle dit que
notre frère de route est au Japon en ce moment. Je veux dire qu’il n’y avait pas de meilleure décision dans
ma vie que de suivre un chemin de longue distance.J’étais sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle,
mais après avoir rencontré Christine, j’ai pris conscience que j’aurais dû
faire les choses différemment. J’avais 17 kilos de bagages sur le dos, j’essayais
de distancer tous ceux que je croisais sur la route, donc finalement je n’était
pas tellement moi-même. Christine est venue me
dire : tes bagages doivent peser 5 kilos, 6 maximum. Vous devriez laisser
toutes ces choses dans votre tête et rentrer à la maison. Et puis je suis parti
et je suis devenu vagabond sur la Via Transilvanica et, en effet, ce fut pour
moi une expérience très profondément spirituelle. »
Cette rencontre a été l’une des plus
importante, a ajouté Alin :
« C’est l’effet que produit un chemin
longue distance : il vous rencontre, à un moment donné. Je suis arrivé à Caraş
Severin et j’ai pris conscience que ma plante préférée était le lierre. Parce
que j’ai réalisé que si cette plante n’avait pas un arbre lui permettant de
grimper, elle ne serait qu’une plante rampante au sol. Il me semble que notre
foi dans la Via Transilvanica a rendu la création de ce chemin possible en cinq
ans, et j’étais en bonne santé pour le parcourir, lui et ses 1400 kilomètres et
rencontrer presque dans chaque village des gens qui me disaient ce projet
est formidable pour notre ville !. Christine possède une pierre dans la
ville de Cugir, une très belle pierre taillée par un Bulgare, Ivan Ivanov, qui représente
une femme debout sur un globe terrestre, comme elle, qui en a déjà fait une
fois et demie le tour ! Je pense que le mot le plus important est coopération
après tout, donc si nous voulons bâtir un monde meilleur, nous devons coopérer
les uns avec les autres et trouver des solutions et c’est ce que nous faisons
avec Via Transilvanica et c’est un projet que Christine, femme expérimentée, a
eu envie de découvrir en Roumanie. Parce que nous
avons pris très au sérieux ce slogan « La route qui unit » et nous œuvrons
pour avoir en faire un chemin sur lequel on ne se perd pas. »
Christine
Thϋrmer a pour objectif d’encourager les
femmes à prendre la route, car ce sont elles qui attendent le bon moment : être
mieux préparées, récolter l’argent nécessaire, se faire accompagner, être plus
en forme, etc. Christine estime que si elle, ni sportive, ni souple, portant
des lunettes, ayant les pieds plats et quelques kilos en trop, pouvait le faire,
alors nous en sommes tous capables ! Christine Thϋrmer a lancé un avertissement aux femmes pour qu’elles
prennent la route, qu’elles se sentent en forme ou non :
« Allez-y ! Prenez la route!
N’attendez pas d’avoir l’argent nécessaire ! N’attendez pas que quelqu’un vous
accompagne ! Allez-y ! C’est ce qui compte ! »