Course cycliste humanitaire
Oana Mitea, directrice exécutive de la Fondation communautaire Ţara Făgăraşului (du Pays de Făgăraş), explique : « La 5e édition de cette course aura lieu le 9 juin, à Făgăraş. Nous avons prévu plusieurs itinéraires cyclistes, pourtant le but de cette rencontre sportive est de recueillir des fonds pour la communauté. »
Ana-Maria Cononovici, 28.01.2018, 13:14
Oana Mitea, directrice exécutive de la Fondation communautaire Ţara Făgăraşului (du Pays de Făgăraş), explique : « La 5e édition de cette course aura lieu le 9 juin, à Făgăraş. Nous avons prévu plusieurs itinéraires cyclistes, pourtant le but de cette rencontre sportive est de recueillir des fonds pour la communauté. »
L’événement est ouvert au public et les participants invitent leurs supporters à les encourager pendant la compétition, afin de mieux pédaler pour une certaine cause. L’inscription des projets à déjà démarré le 15 janvier : « L’événement a lieu en trois étapes. La première est justement l’inscription des projets : toute personne, organisation ou institution peut avancer un projet. Il lui suffit de nous dire quel est le besoin auquel ce projet répond au sein de la communauté et quels changements il est censé apporter. Ensuite, les initiateurs des projets inscriront des cyclistes ou des cyclistes se feront inscrire, choisissant de pédaler pour un certain projet. Nous nous proposons d’inscrire au moins 10 projets chaque année. Les projets visent des domaines différents : éducation, assistance sociale, environnement, protection des animaux, sports… L’année dernière, par exemple, un des projets visait la création d’un laboratoire de sciences dans une école, un autre la rénovation de la bibliothèque d’un village de la région. Les projets sont aussi divers que les intérêts des gens qui nous les proposent. Il n’y a pas de restrictions quant aux domaines visés. »
Les cyclistes recueillent des fonds par l’intermédiaire de leurs propres réseaux sociaux ou par le réseau de l’organisation qu’ils soutiennent. Les supporters peuvent choisir de soutenir leur cycliste préféré en contribuant avec une somme fixe. Mais qui sont les cyclistes ? Oana Mitea : « Ce sont, tout d’abord, des membres de la communauté. L’année dernière, 700 cyclistes ont participé à cette course, dont plus de 600 étaient originaires du Pays de Făgăraş. Des personnes venues de l’extérieur de la communauté s’inscrivent aussi. Cette année nous souhaitons réunir 800 cyclistes. Nous avons tenté de développer la compétition pour accueillir aussi des cyclistes professionnels. Nous aurons donc un itinéraire d’environ 70 km sur les collines situées à proximité de la ville, une course de 40 km, une course de 20 km et enfin, une course populaire de 10 km où parents et enfants peuvent s’inscrire et qui est destinée à tous ceux qui aiment l’exercice et qui souhaitent pédaler au bénéfice de la communauté. »
L’idée des marathons humanitaires n’est pas nouvelle, elle est très répandue dans le monde et elle commence à se répandre en Roumanie aussi : « Le plus grand marathon humanitaire est organisé à Londres. Nous, les Roumains, avons repris ce modèle et des marathons ont lieu dans de nombreuses villes du pays, là où il y a des fondations communautaires. Nous avons eu l’idée d’organiser une course cycliste humanitaire, car Făgăraş est la ville des vélos. Il y a quelques années, des enfants jusqu’aux retraités, tout le monde utilisait le vélo et ça reste une tradition. Le 9 juin prochain, nous allons accueillir volontiers tout le monde à notre Bileathon. »
La Fondation communautaire Ţara Făgăraşului commence par créer une plateforme de gestion des donneurs et des donations et ensuite elle alloue à chaque projet les sommes qui lui ont été destinées. Les titres des projets inscrits l’année dernière rendent compte de leur diversité : «Petites mains habiles, petits esprits agiles !», «Je suis lycéen, je suis concerné, je m’implique !», «Chances égales pour tous», « Je veux redevenir champion », « Camp estival de danse », « La course des traditions » et j’en passe. Quels que soient les projets pour cette année, ça vaut la peine de pédaler.
(Aut. : Ana-Maria Cononovici ; Trad. : Dominique)