RRI Live!

Écoutez Radio Roumanie Internationale en direct

Chez toi, comme tu veux

Chez toi, comme tu veux
Chez toi, comme tu veux

, 09.11.2021, 09:40

Un système
qui fonctionne au Danemark depuis déjà 1970, présent aussi en Allemagne, en Belgique
et aux Pays-Bas, commence également à gagner du terrain en Roumanie grâce à
deux architectes. Il s’agit d’un système de cohabitation appelé « co-housing » ou
habitat participatif. Plus concrètement : créer un immeuble pour un groupe
d’amis et l’adapter à leurs besoins spécifiques. A l’aide des architectes, le groupe
choisit le terrain, imagine l’immeuble, fixe les espaces individuels et
communs, puis on procède à l’obtention des avis et des permis nécessaires pour
la construction. Bref, on bâtit une maison pas pour une seule famille, mais
pour un groupe dont les membres se connaissent entre eux.






Lucian
Luţă est un architecte responsable d’un tel projet, qu’il a lancé aux côtés de
son associé Liviu Fabian. Lucian Luţă raconte comment tout a commencé : « L’idée
du projet est venue pratiquement de notre besoin, le mien et celui de quelques
amis, d’habiter dans un endroit meilleur que ce que le marché immobilier peut
offrir en ce moment. Pratiquement, on voulait habiter dans un appartement qui
réponde à nos besoins et qui ait un prix décent. Notre idée : nous associer
à 5 ou 6 personnes – un groupe d’amis, de collègues -, acheter un terrain dans
une zone plus ou moins centrale de Bucarest et y construire nos propres
appartements, chacun, en fonction de ses besoins. »


Pouvoir
choisir ses voisins, trouver l’endroit idéal pour sa maison et décider soi-même
des moindres détails – pas mal, n’est-ce pas ? Lucian Luţă nous parle
des avantages de cette idée : « Ce système n’est pas nouveau, en fait.
Ce n’est pas nous qui l’avons inventé. En Europe il s’appelle « co-housing
». Plusieurs personnes s’associent, achètent un terrain, font un projet, construisent
leurs propres appartements. Le mieux serait d’avoir un petit groupe, pour avoir
un mini-immeuble, avec quelques appartements seulement. Ils habitent comme une
communauté, mais chacun a son appart. Ce système a plusieurs avantages :
on a plus facilement accès à un terrain central ou semi-central, impossible à acheter
tout seul, on peut adapter son logement à ses propres besoins et on élimine
aussi certains coûts à payer au constructeur. Certes, il faut payer pour le projet,
les avis, les autorisations, mais on couvre tout cela aussi au moment où l’on
achète son appart chez un constructeur. Qui plus est, on a davantage de liberté
à configurer son logement. »






Autre chose :
les coûts sont plus bas, similaires à la construction d’une maison et inférieurs
à l’achat d’un appartement, affirme Lucian Luţă. Il nous décrit son projet :
« Notre premier projet de co-housing a déjà été lancé. Il s’agit d’un petit
immeuble de 5 logements. Chaque associé recevra ce qu’il désire. Quelqu’un veut
avoir une cuisine fermée, un autre veut que la cuisine et le salon soient un même
espace. Un autre associé a imaginé un banc pour la lecture dans la chambre de
son fils ; du coup, ses fenêtres ont une autre configuration. Tous ces
détails sont censés améliorer notre qualité de vie. On peut aussi avoir des espaces
communs en dehors des appartements. Par exemple, dans ce projet, il y a un espace
de 30 m carrés qui sera utilisé pour travailler ou pour y laisser les enfants
jouer ensemble. Il donne sur un jardin commun de 100 m carrés. Il y a aussi une
terrasse commune. Il y a plein de facilités que le groupe peut faire
construire. »







Tout
cela a l’air très sympa. Le seul bémol que notre invité y voit, c’est la durée
du processus à commencer par l’association des partenaires jusqu’à la
finalisation de la construction. Toutefois, leur patience portera ses fruits, assure-t-il.
Et comme en Roumanie ce système est encore une nouveauté, il n’y a pas d’accords
avec les banques pour l’instant pour financer de tels projets communs, comme c’est
le cas en Occident. Mais on fait des démarches pour y remédier. (trad. Valentina
Beleavski)

Expoziția Bauhaus 2024
La Roumanie chez elle mardi, 19 novembre 2024

Jeunesse créative à l’air Bauhaus

Aujourd’hui nous parlons jeunesse et design.   C’est en 1919 en Allemagne que voyait le jour le courant artistique appelé « Bauhaus »,...

Jeunesse créative à l’air Bauhaus
Muzeul Arhitecturii Populare de la Curtișoara / Foto: Ștefan Baciu, RRI
La Roumanie chez elle mardi, 12 novembre 2024

Comment préserver les traditions en Roumanie ?

C’est en 2008 que la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO a officiellement vu le jour, aux termes de la...

Comment préserver les traditions en Roumanie ?
Anul Nou care n-a fost (sursa foto: facebookANCNF filmul)
La Roumanie chez elle mardi, 05 novembre 2024

Le phénomène« Anul Nou care n-a fost » ( La nouvelle année qui n’a pas eu lieu)

Nous parlons film et cinéma aujourd’hui. Et nous avons fait ce choix car « Anul Nou care n-a fost » (en français, La nouvelle année qui...

Le phénomène« Anul Nou care n-a fost » ( La nouvelle année qui n’a pas eu lieu)
„Dunărea bună de băut
La Roumanie chez elle mardi, 29 octobre 2024

L’eau du Danube, une eau potable !

  C’est en 1897 que la Reine Wilhelmine des Pays-Bas finança la construction à Sulina d’un château d’eau. Pourquoi ? Eh bien, après...

L’eau du Danube, une eau potable !
La Roumanie chez elle mardi, 22 octobre 2024

Récits des marais

Un projet pluridisciplinaire a eu lieu dernièrement dans le village de Luncaviţa, dans le département de Tulcea. Intitulé « Glossaire de...

Récits des marais
La Roumanie chez elle mardi, 08 octobre 2024

Festin culinaire à Peștișani

Automne oblige, c’est le moment de faire la fête des récoltes en tout genre. Ainsi, la campagne roumaine abonde en cette période...

Festin culinaire à Peștișani
La Roumanie chez elle mardi, 01 octobre 2024

La « Baccadémie » ou le Bacalauréat pour tous

En 2024 l’examen du Baccalauréat a été marqué par le plus grand taux de réussite des 10 dernières années, de 76,4%. Et pourtant, passer...

La « Baccadémie » ou le Bacalauréat pour tous
La Roumanie chez elle mardi, 24 septembre 2024

Le festival « Passion Doina »

C’est au cœur du jardin botanique Dimitrie Brândză de Bucarest que s’est déroulé un festival pas comme les autres, réunissant des...

Le festival « Passion Doina »

Partenaire

Muzeul Național al Țăranului Român Muzeul Național al Țăranului Român
Liga Studentilor Romani din Strainatate - LSRS Liga Studentilor Romani din Strainatate - LSRS
Modernism | The Leading Romanian Art Magazine Online Modernism | The Leading Romanian Art Magazine Online
Institului European din România Institului European din România
Institutul Francez din România – Bucureşti Institutul Francez din România – Bucureşti
Muzeul Național de Artă al României Muzeul Național de Artă al României
Le petit Journal Le petit Journal
Radio Prague International Radio Prague International
Muzeul Național de Istorie a României Muzeul Național de Istorie a României
ARCUB ARCUB
Radio Canada International Radio Canada International
Muzeul Național al Satului „Dimitrie Gusti” Muzeul Național al Satului „Dimitrie Gusti”
SWI swissinfo.ch SWI swissinfo.ch
UBB Radio ONLINE UBB Radio ONLINE
Strona główna - English Section - polskieradio.pl Strona główna - English Section - polskieradio.pl
creart - Centrul de Creație Artă și Tradiție al Municipiului Bucuresti creart - Centrul de Creație Artă și Tradiție al Municipiului Bucuresti
italradio italradio
Institutul Confucius Institutul Confucius
BUCPRESS - știri din Cernăuți BUCPRESS - știri din Cernăuți

Affiliations

Euranet Plus Euranet Plus
AIB | the trade association for international broadcasters AIB | the trade association for international broadcasters
Digital Radio Mondiale Digital Radio Mondiale
News and current affairs from Germany and around the world News and current affairs from Germany and around the world
Comunità radiotelevisiva italofona Comunità radiotelevisiva italofona

Diffuseurs

RADIOCOM RADIOCOM
Zeno Media - The Everything Audio Company Zeno Media - The Everything Audio Company