Ateliers urbains pour enfants
Leur point de départ a été une idée de l’auteur américain Kurt Vonnegut, selon lequel « La science, c’est de la magie qui fonctionne ». Un espace a donc été organisé de manière à rendre possibles différentes expériences, pour aider les enfants à comprendre des notions de physique, mathématiques, logique, écologie etc., l’expérience étant un outil précieux pour transmettre un savoir abstrait. L’espace qui accueille ces ateliers comporte 8 zones de découverte, regroupées par domaines. A présent, que les enfants sont de plus en plus créatifs, que leurs vacances sont toujours plus longues et celles de leurs parents toujours plus courtes, les ateliers urbains sont pour les jeunes une possibilité stimulante de passer l’été.
Ana-Maria Cononovici, 25.06.2019, 15:36
Leur point de départ a été une idée de l’auteur américain Kurt Vonnegut, selon lequel « La science, c’est de la magie qui fonctionne ». Un espace a donc été organisé de manière à rendre possibles différentes expériences, pour aider les enfants à comprendre des notions de physique, mathématiques, logique, écologie etc., l’expérience étant un outil précieux pour transmettre un savoir abstrait. L’espace qui accueille ces ateliers comporte 8 zones de découverte, regroupées par domaines. A présent, que les enfants sont de plus en plus créatifs, que leurs vacances sont toujours plus longues et celles de leurs parents toujours plus courtes, les ateliers urbains sont pour les jeunes une possibilité stimulante de passer l’été.
Ana-Maria Roată Palade, fondatrice de l’Association « Procunoaştere » – Pro-savoir en français – nous présente ce concept : « Nous n’en sommes pas à la première édition de ces ateliers. Dès la création de notre association, nous avons eu ce désir de rapprocher les enfants de la science par le biais de l’expérimentation. Et puisqu’ils n’ont pas tous des grands-parents pour s’occuper d’eux pendant les vacances, nous avons pensé que ce serait magnifique de faire en sorte que les parents puissent vaquer tranquillement à leurs affaires, et que les petits soient occupés à faire des expériences scientifiques. C’est ainsi que ces ateliers urbains sont nés. »
Les deux premiers ateliers ont été organisés fin août 2016. En 2017 il y en a eu trois, l’année dernière – quatre. Et puisque la demande est de plus en plus grande, cette année nous proposons cinq semaines d’ateliers urbains. Ana-Maria Roată Palade : « Aucun atelier ne ressemble aux autres : un jour, les enfants vont faire des expériences de physique, un autre, des expériences de chimie ou de biologie, sans ignorer la géographie… On leur propose même de devenir inventeurs, en imaginant toute sorte d’engins pour appliquer les lois de la science. Les ateliers se déroulent avec une vingtaine d’enfants tout au plus par série. Il y en a donc 5 cette année. Les parents peuvent inscrire leurs enfants par email. Nous disposons également d’une cour intérieure et nous menons nos activités en plein air, autant que possible, mais aussi à l’intérieur, ça dépend de la météo. »
A l’intérieur, l’espace est doté de plus de 80 engins permettant chacun une expérience. Les enfants doivent mettre en mouvement des balles, emboîter des pièces ou les mettre en place correctement, presser des boutons, faire tourner des moulins etc. Les expériences sont intuitives, mais il y a partout des informations sur ce qu’il faut faire pour les comprendre. C’est qu’en observant, en entendant, en reniflant, en tâtant, en s’amusant, ils prennent goût aux sciences. Et les enfants développent ainsi, en même temps, leur motricité et leur pensée. A quoi ressemble une journée passée dans un tel atelier ? Ana-Maria Roată Palade explique : « Les parents emmènent leurs enfants entre 8 h et 9 h du matin. Les petits font connaissance, ils nouent des amitiés. Entre 9 h et 11 h, nous leur proposons des expériences et des jeux. A 11h c’est la pause goûter, durant laquelle ils vont manger un fruit. Une autre expérience est prévue jusqu’à 12h30, heure du déjeuner. Après le repas, trois autres volets sont prévus. Nous tâchons de joindre l’art à la science en apprenant aux enfants à faire de l’origami, une activité que nous avons intégrée à présent à tous nos ateliers, car elle développe la motricité fine, ce qui est très important. A 14h30 nous leur proposons un atelier de bonnes manières, réalisé en collaboration avec l’Association Manières, pour apprendre aux jeunes la politesse. Enfin, la journée s’achève par des jeux de développement par le théâtre, que les enfants aiment beaucoup et qui ont lieu entre 16h et 17h. Pour eux, c’est une heure extraordinaire. »
Et puisque « La science n’a jamais résolu un problème sans en créer dix autres », comme le disait George Bernard Shaw, voilà une raison de continuer cette activité d’exploration, proposant aux enfants des vacances actives, pour stimuler leur désir de connaître. (Trad. : Dominique)